L’oiseau du tour du monde

Un bœuf gris de la Chine

Couché dans son étable

Allonge son échine

Et dans le même instant

Un bœuf de l’Uruguay

Se retourne pour voir

Si quelqu’un a bougé.

 

Vole sur l’un et l’autre

A travers jour et nuit

L’oiseau qui fait sans bruit

Le tour de la planète

Et jamais ne la touche

Et jamais ne s’arrête.

 

Jules supervielle (1884-1960)

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14 réponses à L’oiseau du tour du monde

  1. Turquoise dit :

    On dirait presque du Prévert ! J’adore !

  2. Lystig dit :

    le battement d’aile d’un papillon…

  3. Le Papou dit :

    L’impression depuis quelques temps que Lystig est ma jeune soeur :donc même commentaire du Papou

  4. Le Papou dit :

    Ah bon, tu ne m’avais pas dit qu’elle l’était !!!

  5. BlueGrey dit :

    Je ne le connaissais pas celui-ci, mais encore une fois Jules à tout juste : en quelques mots, il évoque tant…

  6. Marie dit :

    Tiens ?! Ma fille aînée a appris ce poème l’an dernier en CE2. J’aime beaucoup… 

     

  7. Nataka dit :

    Je me souviens de l’avoir appris, je crois que c’était en CM2. J’avais un mal fou à retenir la deuxième strophe.

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