La ballade de l’impossible

balladeimpossible.jpg A 17 ans le narrateur, Watanabe, a perdu son meilleur ami, Kizuki. Ce dernier s’est suicidé  une nuit  sans mot d’adieu. ils avaient passés la soirée ensemble. Un an plus tard, Watanabe, étudiant à Tokyo, retrouve Naoko, la petite amie de Kizuki. Après la mort de leur ami, tous deux se sont coupés du monde. En faisant tout pour conquérir et peut être sauver Naoko, Watanabe va peu à peu reprendre pied dans la réalité.

Les romans de Murakami, du moins ceux que j’ai lus, sont étrangement construits et celui-ci ne fait pas exception. Tout d’abord je m’y suis un peu ennuyée, le récit s’attarde sur toutes sortes de détails, les vêtements des personnages décrits avec minutie, leur routine quotidienne, les longueurs s’entortillent et puis soudain sans que je sache comment, j’étais accrochée… Prisonnière de l’histoire, de la poésie du texte et de l’étrange esprit du narrateur luttant pour démonter les carapaces superposées qui l’isolent des autres.

Sans ressentir le même coup de coeur que pour Kafka sur le rivage, je me suis laissée séduire par ce roman à mi-chemin entre une éducation sentimentale et un parcours initiatique : une oeuvre atypique et attachante.

La ballade de l’impossible – Murakami Haruki – 1987 – Belfond 2007 traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle

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22 réponses à La ballade de l’impossible

  1. Anne dit :

    "Le récit qui s’attarde": j’ai l’impression que c’est souvent le cas pour la littérature japonaise, c’est pourquoi elle m’attire peu. Peut-être est-ce un a priori?

  2. Choupynette dit :

    Des prisons comme ça, on en redemande!

  3. Naïk dit :

    Je connais très peu la littérature japonaise et je n’ai pa lu Murakami…  son univers parait pourtant très riche. Je viens de lire ton avis sur "Kafka sur le rivage" et je vais plutôt commencer par celui-ci…

  4. chiffonnette dit :

    Hello! Je viens de te tagger. Pour de plus amples informations, voir sur mon blog!

  5. InColdBlog dit :

    Comme Anne, j’ai beaucoup d’a priori sur la littérature asiatique en général, ce qui m’a refrené à lire Kafka sur le rivage, dont on a beaucoup parlé à sa sortie. Malheureusement, tes impressions sur ce roman-ci ne font que me conforter dans mes maudits a priori.

  6. Florinette dit :

    Celui-ci est sur ma LAL et je compte bien le faire rentrer dans ma PAL très prochainement ! 😉

  7. sylire dit :

    J’avais effectivement remarqué dans Kafka sur le rivage, son attachement à décrire minutieusement les vêtements. Je n’en ai pas pas lu d’autre pour encore mais je le ferai, c’est certain !

    • yueyin dit :

      C’est un peu agaçant au départ et puis en fait cela contribue peu à peu au portrait du personnage… ici j’ai eu l’impression que c’était un des rituels (faire sa lessive, repasser, choisir ses vêtements du jour) qui permettait au narrateur de tenir debout dans son grand chaos personnel !

  8. Gachucha dit :

    Je viens de découvrir Murakami avec "Kafka sur le rivage", j’attends un peu pour faire mon article, c’est un auteur que je relirai, c’est certain. Quelle écriture et quel univers !

  9. fashion victim dit :

    Ah la, la, la il faut vraiment que je lise cet auteur, je dois être la dernière à n’avoir strictement rien lu de lui!!

  10. BelleSahi dit :

    Chimère m’a fait découvrir Murakami et je’ai envie d’en lire d’autres de cet auteur. Kafka sur le rivage sort en poche le 21 mai alors ce sera le prochain !

    • yueyin dit :

      Kafka sur le rivage a été un vria coup de coeur pour moi, j’espère qu’il en sera de même pour toi ; il a un petit côté fantastique qui n’apparait pas dans la ballade…

  11. Musky dit :

    J’ai hâte de pouvoir lire Kafka sur le rivage et de découvrir cet auteur !!
    J’espère vraiment que je vais accrocher à son univers. En écoutant à tous vos avis, je pense que oui !!

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