Vous devez avoir une table réservée pour sept… le retour

On s’était bien promis de se revoir…  Le marathon des mots était une occasion (un prétexte ?) rêvée pour cela. En plus nous avions la possibilité d’augmenter le nombres de  bavardes blogueuses … alors pourquoi hésiter ?

C’est ainsi que par un magnifique samedi après midi de printemps, nous nous sommes toutes retrouvées… dans le fond enténébré d’une créperie toulousaine. Cette fois anjelica, choupy, flo et moi avons échappé à la minute de flottement “vous avez une table réservée mais je ne sais pas à quel nom, ni à quoi ressemblent les autres...”, mais Blue grey, elle, a dû en passer par là… Musky, arrivée la dernière, n’a pas hésité un instant, elle est venue tout droit vers nous, c’est à dire vers la seule table ou était réunie six filles en plein bavardage aigu… Sokera, la belle soeur de Blue grey s’était jointe à nous… Parfois, elle a dû se demander où elle était tombé et dans quel langage étrange communiquaient les indigènes : “ah oui et alors t’a vu mon com, oui j’ai lu ton post et alors machine elle a répondu finalement…”, sans parler de la mise à jour des potins bloguesques (Ahhh bonnn ?! noooon ??? je suis totalement larguée sur le sujet je dois dire). enfin comme d’habitude une fois bien lancée, c’est à dire environ 10 secondes après nous être retrouvées, nous avons abordé tous les sujets qui nous passaient par la tête et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on a bien rigolé, toute les personnes présentes dans le restau peuvent le confirmer…

Après le dessert, qui fut marqué par un incident dramatique (que je laisse à choupy le soin de relater car elle en fut l’infortunée victime), nous nous retrouvâmes sur le pavé et tout naturellement nos pas nous portèrent vers l’ombre blanche… Une librairie ? Qui aurait pu prévoir une chose pareille ?

Bon je l’avoue, si nous avons presque toutes cédé à la tentation, je me suis peut-être laissé tenté un (tout petit) peu plus que les autres et sans Choupy qui a fait preuve d’un sang-froid remarquable, Tolkien sait ce qui me serait arrivé ! Non seulement elle n’a acheté aucun livre mais en plus elle m’a tenu à l’oeil, ce qui m’a permis de ressortir avec seulement neuf livres… qui ont faillit se transformer en onze parce que Flo m’a tenté avec monsieur Raminet et qu’au dernier moment j’ai vu du coin de l’oeil le bizarre incident du chien pendant la nuit mais Choupy s’est montrée très ferme et je me suis arretée à neuf !

Et pour ces neuf titres je peux tout expliquer !

D’abord j’ai acheté les tome 2 et 3 du monde d’Ewilan qui venait de sortir en poche pour compléter la trilogie de mes puces (un tome1 tout seul c’est nul !)
Ensuite j’ai rafflé le tome 1 de Artemis Fowl toujours pour mes filles parce qu’on m’en dit le plus grand bien et qu’il faut entretenir le goût de lire chez les enfants
Comme mon p’tit loup est trop jeune pour lire les trois précédents, je lui ai pris Jason et la toison d’or joliment illustré pour l’histoire du soir.
Enfin j’ai dû prendre N’allez pas voir plus loin si l’herbe est plus verte, elle est plus loin et c’est tout de Murielle Levraud pour mon Amour. Il a envie de le lire depuis qu’une déesse lui a dit qu’il apprécierai l’humour de l’auteure (et mon amour ne peut décemment pas résister à un conseil d’Aphrodite soi-même !)

Restent donc pour moi seulement quatre petits livres de rien du tout :
Le chagrin entre les fils, un grand format d’accord mais c’est le dernier HILLERMAN !!!!
L’ange des ténèbre de Caleb Carr parce que c’est la suite de l’aliéniste quand même !
L’homme chauve souris  de Jo Nesbo parce que j’ai déjà lu sa suite, les cafards, alors…
Le très corruptible mandarin, de Qiu Xialong, parce qu’il est enfin sorti en poche
Et puis des polars comme ça, je ne les trouverai jamais à la bibliothèque ! et toc !

Après cette orgie, nous avons dû nous dire au revoir et c’est bien dommage. J’aurais volontiers pris un dernier thé avec mes camarades de jeu mais il était trop tard. Je suis donc  repartie vers le métro avec dans une main le sac (pardon la poche) des neuf livres, dans l’autre celui (pardon celle) des bd de la fête des pères qui pesaient un âne mort  et dans mon sac en bandoulière outre mon Teulé en cours, les livres que Flo et Anjelica m’avait gentiment amenés pour me les prêter… soit Trois rêves au mont mérou de François Devenne qui est d’une taille raisonnable et les deux premier tomes du goût du bonheur de Marie Laberge qui sont énormes… Ce matin je me suis levée avec les épaules dans un triste état mais j’ai encore une fois passé un superbe après midi… Merci les filles et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Les points de vue de Anjelica, Choupy, Flo,  Bluegrey et Musky sur cette journée…

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