Starvation lake

Starvation lake – Michigan, un de ces petits bleds où il ne se passe jamais rien, glacial de surcroit l’hivers, abonné à l’ennui et la promiscuité. Gus avait juré d’en partir et de se tenir loin. Seulement voilà, sa carrière journalistique, pourtant débutée sous d’excellents auspices, a connu un très gros raté – encore non réglé – et le voilà maintenant à la tête du journal local de son village natal à couvrir les conseils municipaux, interviewer des gens aux noms de famille proche de personnalités à la mode et publier des annonces d’un intérêt hautement local. Lorsqu’une motoneige appartenant à l’ancien entraineur de Hockey de la ville refait surface aux mauvais endroits, entendez dans un autre lac que celui où il est censé avoir sombré avec son propriétaire, Gus est peu à peu aspiré dans une enquête mal venue, mal considérée, peut être dangereuse et en tout cas  propre à faire exploser tout ce qu’il pensait savoir de sa ville, des gens qu’il a toujours connu voire ses propres souvenirs.
Ce premier roman est bon polar, l’intrigue est solide, l’atmosphère très prenante, les personnages plutôt attachants quoique le fameux Gus m’ait semblé un peu long à la détente, rien de vraiment original mais l’histoire fonctionne à merveille créant un bon suspens – difficile de poser le livre une fois qu’on est bien engagé dedans. Pour ma part les scènes de hockey m’ont paru un tantinet  longuette mais très honnêtement je suis partiale étant plus que réticente envers les sports collectifs en général et le hockey en particuliers – shame on me. Divertissant !

Starvation lake – Bryan Gruley – 2009 – Le cherche midi – traduit de l’anglais (américain) par Benjamin Legrand 2010

L’avis de Cuné, herisson, amanda …

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12 réponses à Starvation lake

  1. lou dit :

     
    Encore une curiosité.

    Je ne connais pas du tout ce roman. Je ne sais pas si… Je n’ai pas de PAL (je rappelle que je n’ai que des chats).
    Mais, bientôt, je m’apprête, depuis deux ou trois mois, à parler d’une petite ville sans histoire (pas le roman, que je ne connais pas non plus) et de ses conseils municipaux et de personnalités à la mode, et à publier des annonces d’un intérêt hautement local, pas seulement. C’est une histoire vieille de 70 ans et la mode serait plutôt celle des tripes parce que ça se passe par là, en Normandie.

    Starvation lake, ce serait un beau titre.

    [d’accord, pour le moment, ça ne veut rien dire, mais vous ne resterez pas sur votre… faim]

    Au fait, je t’ai inscrite dans mes liens, tu peux t’attendre au pire.
     

     

  2. Kikine dit :

    Hop hop hop, c’est noté dans ma LAL ! 🙂

  3. Petite Fleur dit :

    Moi, j’avais bien aimé les scènes de Hockey et tout ce qui décrypte le fonctionnement d’un journal. C’était intéressant. Par contre, comme toi, Gus est long à la détente 🙂
    Un polar correct, mais pas de quoi en faire tout un fromage à mon goût.

    • yueyin dit :

      C’est très bien fait ces scènes de hockey, c’est juste moi qui suis un peu allergique pour raisons familiales :-))) Mon papa aime BEAUCOUP regarder le hockey, beaucoup…

  4. Joelle dit :

    Tssst, toujours pas à la biblio … il va falloir leur glisser cette suggestion d’achat 😉

  5. Karine:) dit :

    Moi, le hockey ne me fait même pas peur!!! Le contraire serait assez terrible, après avoir grandi dans une aréna!!!  Bon, pourquoi pas… mais en poche!  Quant à ton blog-it, recompter ta PAL, je viens de le faire et sérieux heu… bon, comme on a des tendances ressemblantes parfois, je ne sais pas si je te le conseille… ça peut faire peur! ;))

    • yueyin dit :

      Ohhh je m’en doute mais en même temps c’est mapériode québécoise qui m’a définitivemetn dégouté du hockey bbbrrr rien que de penser à la musique, j’en ai des frissons d’horreur… :-))))

  6. Restling dit :

    Pas fan non plus de sports collectifs mais la couverture est très attirante je trouve.

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