Venez, amies, dans le vallon sacré,
séjour ravissant des Nymphes rustiques,
où la fumée de l’autel fait monter
l’odeur de l’encens.
L’onde fraîche chante sous les pommiers,
le jardin respire à l’ombre des roses,
et des feuillages qu’agite le vent
descend le sommeil.
Dans l’herbe du pré paissent les poulains.
La mélisse abonde pour les abeilles.
Et quand vient le soir l’angélique exhale
son parfum de miel.
Viens à nous, Cypris, dans l’enclos des Nymphes,
et, parant nos fronts de fleurs enlacées,
dans les coupes d’or verse à ceux qui t’aiment
ton nectar de joies.
Sapphô – VIIe siècle av JC
où la fumée de l’autel fait monter
l’odeur de l’encens.
Après Fukushima, le Salon de la mort et la Maison Borniol, voilà un parcours coordonné !
Grand Tolkien, moi qui pensait au printemps….
Je l’aime Sappho! Mais elle, m’aime-t-elle ? En tout cas, c’est de la poésie que j’adore.
Le Papou ravi
Pourquoi pas ? Elle était peut être tolérante et aimable 🙂 en fait, elle l’était surement même !
une découverte.
et une belle 🙂
c’est le printemps !
Exactement Gambadou 🙂
Tolérante et aimable ??? Le monde a donc vachement évolué depuis l’antiquité …moahaha!
Hélas j’en ai peur… de ce point de vue du moins 🙂