Where’s the Poet ? show him! show him,
Muses nine ! that I may know him.
‘Tis the man who with a man
Is an equal, be he King,
Or poorest of the beggar-clan
Or any other wonderous thing
A man may be ‘twixt ape and Plato;
‘Tis the man who with a bird,
Wren or Eagle, finds his way to
All its instincts; he hath heard
The Lion’s roaring, and can tell
What his horny throat expresseth,
And to him the Tiger’s yell
Come articulate and presseth
On his ear like mother-tongue.
John Keats (1795-1821)
Merci Isil
Comme d’habitude (serait-ce une malédiction) la traduction (ici de Paul Gallimard – je n’ai pas trouvé la date) ne me satisfait pas vraiment, elle manque de simplicité et donc (à mon goût) de puissance mais pour autant…
Où est le poète ? montrez-le ! montrez-le,
Vous les neuf muses ! que je puisse le reconnaître
C’est l’homme qui en face d’un homme
Est toujours un égal, fut-il un roi,
Qu’il soit le plus pauvre de la tribu des mendiants
Ou n’importe quelle autre chose étonnante
Que puisse être un homme entre un singe et Platon ;
C’est l’homme qui devant un oiseau,
Roitelet ou aigle, trouve le chemin
De tous ses instincts ; il a entendu
Le rugissement du lion, et peut dire
Ce qu’exprime sa gorge rugueuse
Et pour lui le hurlement du tigre
A une signification et frappe
Son oreille comme une langue maternelle
De rien m’dame! 😉 C’est vrai que c’est plus puissant en anglais.
oui hein… :-))))
Chose sure: Mon anglais n’est pas aussi bon que ça, heureusement qu’il y a des traductions même ”pas excellentes” !
oui et avec la traduction, on peut revenir au texte original et en comprendre mieux la magie… enfin ça marche pour moi :-))))
Je ne vais pas reprendre la traduction – pour une fois : – )
Je n’ai pas le texte original. Il semble qu’il s’agisse d’un fragment envoyé dans une correspondance de Keats.
Seulement, es-tu sûre de la dernière ligne ?
“Or” ou “On” ?
Les pages trouvées sur la Toile ne sont pas toujours fiables – sauf celles de Lou, bien entendu : – )
Je crois que tu as raison, (j’ai fini par chercher sur les scans de l’open library parce que je n’ai pas de livre de Keats à la maison) Corrigeons…Merci Lou !
Je ne sais pas exactement d’ou viens ce fragments. Je n’arrive pas à trouver, il est publié dans des recueil de types Poems ou poésies (ce qui ne m’avance pas vraiment, parfois on le trouve intitulé the Poet…
Pô d’quoué, no z’est toujou là pou les dames.
Cherche dans une médiathèque, c’est un truc qui, semble-t-il, ne fait pas partie du corpus “vivant” de Keats, mais je n’ai qu’un modeste recueil, ancien, qui, à l’époque, se présentait comme une édition complète, au programme du concours, seulement honorifique, français et sûrement disparu, de Cambridge.
je verrais ce que je trouve 🙂
La traduction est bonne, mais le rythme et la sonorité d’un poème se perd toujours quand on le traduit. Je n’ai encore jamais trouvé d’exception.
malheureusement oui 🙂 pour les poètes anglais cela fait plusieurs fois que je me fais la réflexion 🙂 (tu me diras que dans d’autres langues c’est po gagné)
j’ai dcouvert Keats grace au film de Jane Campion, j’ai commencé à lire ses lettres mais très peu encore sa poésie alors merci pour cette belle poésie de dimanche!
Avec plaisir, ce film a fait beaucoup pour Keats je crois 🙂
Insensible au charme Keatsien, même avec l’aide de Jane Campion, je travaille à dompter mes préjugés. Merci de m’y aider !!!
Mais avec grand plaisir COnstance 🙂