Lune melliflueuse aux lèvres des déments
Les vergers et les bourgs cette nuit sont gourmands
Les astres assez bien figurent les abeilles
De ce miel lumineux qui dégoutte des treilles
Car voici que tout doux et leur tombant du ciel
Chaque rayon de lune est un rayon de miel
Or caché je conçois la très douce aventure
J’ai peur du dard de feu de cette abeille Arcture
Qui posa dans mes mains des rayons décevants
Et prit son miel lunaire à la rose des vents
Guillaume Apollinaire – Alcools – 1913
cela irait bien avec le tableau de la semaine dernière (de mon blog)…
Ouiiii tout à fait :-)))
J’avoue un énorme trou, que dis-je un puits, une fosse, une abysse dans mes connaissances : Beaudelaire et Verlaine entre autres
il est encore temps de faire leur connaissance papou 🙂
Apollinaire faisant parti des autres évidemment
ceux que tu connais ?
non non la phrase est Verlaine, Beaudelaire et les autres dont Apollinaire est dans le puits.
atttends je résume, tu connasi Verlaine et Baudelaire et personne d’autre ??? c’est bien cela ? il faut se metre à Apollinaire, Rimbaud et consor…
Non je m’explique mal. j’en connais vraiment aucun d’un point de vue oeuvres poétiques sauf quelques bribes. Y a du boulot en perspective.
et du plaisir 🙂