Un bœuf gris de la Chine
Couché dans son étable
Allonge son échine
Et dans le même instant
Un bœuf de l’Uruguay
Se retourne pour voir
Si quelqu’un a bougé.
Vole sur l’un et l’autre
A travers jour et nuit
L’oiseau qui fait sans bruit
Le tour de la planète
Et jamais ne la touche
Et jamais ne s’arrête.
Jules supervielle (1884-1960)
On dirait presque du Prévert ! J’adore !
oui moi aussi… Supervielle ne me réserve que de bonnes surprises…
le battement d’aile d’un papillon…
absolument !!!
L’impression depuis quelques temps que Lystig est ma jeune soeur :donc même commentaire du Papou
et je suis toujours d’accord :-)))
Ah bon, tu ne m’avais pas dit qu’elle l’était !!!
je suis toujours d’accord avec le commentaire, je en savais aps que j’avais une nouvelle tante mais rien ne me surprend plus tu sais 🙂
Je ne le connaissais pas celui-ci, mais encore une fois Jules à tout juste : en quelques mots, il évoque tant…
tu vois j’ai continué mon exploration superviellesque 🙂
Tiens ?! Ma fille aînée a appris ce poème l’an dernier en CE2. J’aime beaucoup…
vraimetn quel beauc choix, dire que je ne connaissais pas Supervielle il y a encore peu de temps…
Je me souviens de l’avoir appris, je crois que c’était en CM2. J’avais un mal fou à retenir la deuxième strophe.
vraiment ? tes souvenirs sont précis 🙂