L’ennui descend sur moi comme un brouillard d’automne
Que le soir épaissit de moment en moment,
Un ennui lourd, accru mystérieusement,
Qui m’opprime de nuit épaisse et monotone.
Pourtant nul glorieux amour ne m’a blessé,
Et c’est sans regretter les heures envolées
Que je revois au loin, vagues formes voilées,
Mes souvenirs errants au jardin du passé.
Et pourtant, maintenant, dans l’horreur languissante
D’un soir de pluie et dans la lente obscurité,
Je sens mon coeur que nul amour n’a déserté
Mélancolique ainsi qu’une chambre d’absente.
Ephraïm Mikhael – le 2e livre des masques – 1898
Le temps est à la pluie, ça doit déteindre !
Ca rendrait mélancolique le plus drôle des clowns !!!! Très beau, mais à ne pas lire quand on n’ a pas le moral 🙂
Merci Mr Kiki pour votre désopilante tentative d’égayer la journée…
C’est pas très gai tout ça heureusement que le soleil est présent aujourdh’ui, désolée Mr Kiki… 😉
yue ? ça va ? t’es là ? vivante ? 🙂
Pluie ? Vous avez dit Pluie ?Youpiiiii !!!
Ça reste pourtant un très joli choix de poème, à mon avis.