Le hibou parmi les décombres
Hurle, et Décembre va finir ;
Et le douloureux souvenir
Sur ton coeur jette encor ses ombres.
Le vol de ces jours que tu nombres,
L’aurais-tu voulu retenir ?
Combien seront, dans l’avenir,
Brillants et purs ; et combien, sombres ?
Laisse donc les ans s’épuiser.
Que de larmes pour un baiser,
Que d’épines pour une rose !
Le temps qui s’écoule fait bien ;
Et mourir ne doit être rien,
Puisque vivre est si peu de chose.
François Coppée – Les mois – 1876
Très joli pour ceux qui n’ont par le moral en berne. 😉
evidemment c’est un brin mélancolique, mais bon c’est l’hiver après tout 🙂
C’est très beau… Sniff…
Bah Thom, tout ça c’est grâce à toi. Coppée peux t’être reconnaissant ! … Après si tu veux te lancer dans les 10/18, ça pourrais être drôle 😀 D’ailleurs tu me fais penser que ça fait un peu trop longtemps qu’on en a pas vu dans le coin…
Hé ho ! la réhabilitation de Coppée c’est MON boulot !!!
Est-ce que je critique des bouquins 10/18, moi ???
Alors s’il te plaît : chacun son taf, non mais 🙂