Ta mémoire, petit monde, ma seconde lecture de la chaine des livres, est le choix de Stephie. Plutôt qu’un roman, c’est un récit d’enfance, l’enfance du petit monde, Lino l’indien, parti de sa Guadeloupe natale au matin de ses huit ans pour découvrir les brumes froides de la banlieue nord… C’est l’hiver 1962 et l’accueil est bien différent de ce que sa tête d’enfant avait imaginé.
Je suis un peu partagée sur ce petit livre qui m’a plu par certains côtés mais m’est resté opaque par d’autres. Alain Foix cisèle une écriture très particulière, visuelle, sensuelle et poétique, certains passages, d’une beauté fulgurante, m’ont éblouie. Mais en même temps le côté très heurté, fragmentaire, explosé parfois de son style m’a rendu la lecture difficile. Je perdais sans cesse le fil de sa pensée, revenais en arrière, recommençais, me reperdais et cet inconfort m’a menée à deux doigts de l’abandon. Finalement, j’ai eu raison de continuer car si la première partie du récit, alors qu’il est tout petit en Guadeloupe, m’a réellement donné du mal, la partie “métropolitaine” m’a paru plus fluide. Peut-être cet aspect morcelé du style de l’auteur est-il particulièrement marqué quand il reflète les images de la toute petite enfance.
Un ressenti mitigé donc mais la découverte d’un écrivain intéressant tant sur la forme que sur le fond. A voir !
Ta mémoire petite monde – Alain Foix – 2005 – Gallimard collection Hautes enfances.
Je suis un peu partagée sur ce petit livre qui m’a plu par certains côtés mais m’est resté opaque par d’autres. Alain Foix cisèle une écriture très particulière, visuelle, sensuelle et poétique, certains passages, d’une beauté fulgurante, m’ont éblouie. Mais en même temps le côté très heurté, fragmentaire, explosé parfois de son style m’a rendu la lecture difficile. Je perdais sans cesse le fil de sa pensée, revenais en arrière, recommençais, me reperdais et cet inconfort m’a menée à deux doigts de l’abandon. Finalement, j’ai eu raison de continuer car si la première partie du récit, alors qu’il est tout petit en Guadeloupe, m’a réellement donné du mal, la partie “métropolitaine” m’a paru plus fluide. Peut-être cet aspect morcelé du style de l’auteur est-il particulièrement marqué quand il reflète les images de la toute petite enfance.
Un ressenti mitigé donc mais la découverte d’un écrivain intéressant tant sur la forme que sur le fond. A voir !
Ta mémoire petite monde – Alain Foix – 2005 – Gallimard collection Hautes enfances.
Les avis beaucoup plus enthousiastes de Stephie (qui a écrit un très beau billet, très complet, sur l’auteur), Leiloona, Fashion et Le site de l’auteur
Ce livre part vers Isil et de nouvelles aventures
Je me prépare psychologiquement. Parce que le heurté et moi ne faisons pas souvent bon ménage.
J’espère que ça se passera bien alors;-)
C’est vrai que son écriture n’est pas du tout facile … lorsque je l’ai lu, je me suis mise à l’abri du bruit. Sinon je ne comprenais rien.
Je comprends ça, pas du tout un livre qu’on peut lire dans le métro 🙂
Hum… faut voir ! (si tu arrives à répondre à un commentaire aussi pertinent, je te tire mon chapeau !)
oui fauuuuut voiiiiir ! (pertinent non ?)
Sortant de deux coups de coeur, je vais plutot allez vers quelque chose de léger ou on n’a pas besoin de s’accrocher au début !
Oui peut êter que c’est plsu sage… pour le moment !
Je suis contente que tu sois allée au bout. C’est un auteur qui me touche énormément.
J’ai beaucoup apprécié ton bilelt sur lui, c’est un auteur intéressant visisblement 🙂
C’est vrai qu’il faut s’accrocher au début mais après on est récompensé!
ça donne envie d’aller voir ce qu’il a fait d’autre cet homme même si celui-ci ne sera définitivement pas un coup de coeur pour moi 🙂
Au fait tu as vu mon beau fond d’écran avec Mal et Jack en même temps 😀