Toulouse 21 septembre 2001, L’hôpital psychiatrique où le docteur Beatrice Beaumont exerce, est littéralement soufflé par l’explosion de l’usine AZF. Quelques jours plus tard, Béatrice accorde une interview au représentant d’un grand hebdo parisien, espérant pouvoir évacuer la colère que le traitement de la catastrophe lui inspire. Or le journaliste, Vincent Nadal, lui montre de petites annonces parues quelques temps plus tôt, qui semblent prévoir l’explosion et la lier à son mari, le très médiatique François de Montrejouls, comte authentique, célèbre humanitaire et aux abonnés absents depuis plusieurs jours. De fil en aiguille, de New York en Istanbul et de découvertes en incrédulité, Beatrice et Vincent se voient entrainés dans une rocambolesque aventure dont les racines plongent très loin dans le passé de la famille Montréjouls et pourraient bien menacer la fille de Béatrice et François, dernière détentrice du nom…
Mi-roman d’aventure, mi-roman policier avec en fil d’ariane quelques épisodes historiques allègrement mis en scène, l’ombre de Montfort est une vrai réussite.
Les personnages tout d’abord sont réellement attachants, Beatrice en bandanas de soie griffés en plein désert mais au caractère griffus, Vincent plus secret mais plein de ressources et d’autres encore plus secondaires mais bien campés. Le style ensuite est alerte et plein d’humour avec des dialogues épiques et savoureux. La narration enfin entrelace avec bonheur rebondissements en chaîne et encarts historiques qui éclairent le récit sans jamais l’alourdir. Mené par le bout du nez, on se retrouve essoufflé mais consentant à la dernière page, bien marri d’être obligé de la tourner.
A titre personnel, j’ajouterai que l’ancrage toulousain du récit (avec quelques écart grand sud ouest : Vincent s’imaginant en d’Artagnan d’aujourd’hui – c’est dire que cela devait me plaire) ajoute à son charme. L’explosion bien sûr qui me chamboule encore après tout ce temps, mais aussi les allusions à la beauté de cette ville, sa lumière, ses drôles de briques roses… non qu’il en soit beaucoup question, disons que cela fait partie de l’ambiance comme les retours sur son histoire, la croisage des albigeois, Simon de Montfort ou Saint Dominique qui ont profondément marqué la ville de leur empreinte. De Toulouse à Petra, d’une ville rose à l’autre… un coup de coeur !
Les avis de Fashion et Flo, le blog de Patricia Parry
L’ombre de Montfort – Patricia Parry – L’empreinte – 2005
Pas trop tentée par ce titre mais je laisse un petit com pour pas que tu stresses !!!!
Alors ça c’est gentil Mous… le stress des blogueurs c’est terrible il parait :-)))))))
A noter donc ! Je l’avais vu sur les présentoirs à l’époque, attirée par le titre car je suis une fan d’un Simon de Monfort (mais pas du toulousain … de son fils qui a vécu en Angleterre !).
Ouf j’ai eu peur parce que fan du Montfort de la croisde des albigeaois… pour une toulousaine (d’adoption certes mais quand même ;-))
Je l’avais déjà noté (je ne sais plus trop où) et je le souligne. Ici, il est hors de prix mais cet été, pourquoi pas!!!
Je crois que tu ferai bien d’arriver avec une valise vide, comme ça tu auras la place de caser tout ce que tu as envie d’acheter :-))) C’est ce que je fais quand je vais au québec 😉
miam, ça donne envie. Tu peux me le garder au chaud ? Suis dans millénium tome 1 et ça mérite les bruits qui courent sur lui…
Je crois que je peux même essayer de faire mieux que ça :-))
J’avais noté ce titre en prévision du salon de Balma, mais comme finalement je n’ai pas pu y aller… ben, il est toujours noté quoi !
héhé c’est là que je l’ai acheté… et je ne regrette pas :-))
Alors, ça y est, Madâme s’offre des commentaires des auteurs eux-mêmes! On ne se refuse rien…
Ben voui et encore tu ne sais pas tout : mon livre est dédicacé oui Môssieur !!!!
Mais c’est que la prochaine fois, tu lui voleras carrément son manuscrit! 🙂
Ah ben non, je suis gentille j’attendrai qu’il soit publié (nan en vrai j’en ai déjà un en attente ;-))
Ma foi, l’auteur ne se prive pas du plaisir de te reercier d’avoir si bien parlé de son bouquin! :-))
J’espère en écrire beaucoup d’autres!
Merci Yueyin!
C’est que ce fut un plaisir patricia (J’ai déjà tes “petits arrangements…” dans ma pal :-))))