Un excellent roman qui nous ramène aux balbutiements de l’imprimerie et aux débuts du livre en tant qu’objet fabriqué. C’est un vrai délice que ce plongeon dans l’inextricable imbrication du fond et de la forme à une époque ou l’imprimeur contrôlait et bien souvent exécutait toutes les tâches depuis la correction du texte (avec l’auteur) jusqu’à la reliure en passant par la fabrication du papier, le dessin et le gravage des caractères et la composition (pour n’en citer qu’une partie).
Evidemment le nom Garamond me disait quelquechose (en fait un certain nombre de polices de caractère portent le nom de ce célèbre graveur) mais depuis je suis bien plus calée sur le sujet. Y’a des bouquins comme ça qui donnent envie dans savoir plus…
D’un autre côté, on peut aussi se laisser porter par la vie assez captivante de ces deux passionnés de livres dans un XVIe siècle où se mettent en place les lendemains qui ne chantent pas des guerres de religion.