Depuis que le virus ange a décimé la population mondiale, l’équilibre entre humains et créatures surnaturelles s’est inversé. Autrefois très minoritaires, les outremondes sont désormais une force avec laquelle il faut compter, ce qui est loin de plaire à tout le monde. Il faut dire que tous ne sont pas fréquentables. Pour tenir ce petit monde à l’oeil, deux entités se partagent le terrain, le BFO formé d’humains et le SO composé d’outres. C’est à cette dernière organisation qu’appartient Rachel Morgan sorcière qualifiée depuis plusieurs années. Seulement cette fois c’est fini, elle en a plus qu’assez de ne ramasser que des missions de secondes zones. Certes elle a commis quelques gaffes, comme cette histoire de passagers d’un bus scalpés par un sort, mais elle est persuadée qu’elle pourra mieux utiliser ses talents en free lance. Seulement on ne quitte pas le SO aussi facilement, surtout en emmenant la meilleure coureuse du service, authentique vampire vivante de surcroît. Lorsque les tentatives de meurtres se multiplient, Rachel doit se rendre à l’évidence, il y a un contrat sur sa tête et sa vie ne tient plus qu’à un fil…
Sorcière pour l’échafaud se situe à mi-chemin entre dark fantasy et bit-lit. Ce monde ravagé par l’épidémie se distingue par son ambiance plutôt sombre et par son opposition entre technologie biomédicale désormais proscrite et magie en tout genre. De plus, et cela peut décevoir les amatrices de bit-lit, ce roman joue fort peu sur le côté sexymen, ce qui m’a finalement paru assez rafraîchissant. L’action est efficace et les rebondissements nombreux mais ce qui fait la force de cet opus à mon sens, ce sont des personnages originaux et vraiment attachants, que ce soit Rachel avec sa poisse et son obstination à la Stéphanie Plum, Ivy la vampire un rien trouble, Jenks l’infernal pixie taille barbie et sa marmaille innombrable, ou même Trent seul mâle séduisant de l’histoire mais véritable méchant breveté… La série compte actuellement huit tomes donc quatre traduits et, pour moi, ce premier tome promet. Dépaysant !
Socière pour l’échafaud – Kim Harrison – 2004 – traduit de l’anglais par Lenaïk Corveller – Bragelonne – 2007
PS : En plus ils sont chez Milady maintenant, ça fait nettement moins cher à l’achat…
Pas trop axé sur les émois sentimentaux et finalement c’est pour ça que j’aime cette série.
Tout à fait, ça change un peu… j’aime vraiment beaucoup… as-tu eu mon email ?
8 tomes et toujours pas terminée comme série ? Cela me laisse à réflechir … est-ce que je note ou pas ? J’avoue que je ne suis pas sûre de les trouver à la biblio et que ma PAL est déjà suffisamment bien remplie sans eux !
Je en sais pas si on doit laisser la bit lit envahir nos bibliothèque personnelle c’est vrai… mais j’ai parfois du mal à résister :-)))
Oui, j’ai enfin eu la force d’ouvrir mon courrier…
cool… et merci tu es trop trop gentille !