Au moment d’écrire un billet sur cet OLNI (objet livresque non identifié), je me retrouve sans voix, sinon sans clavier, à me demander par où commencer.
En fait le livre commence à Little big horn mais sans s’y attarder plus que cela, on y croise Lautréamont en plein siège de Paris, des éditeurs vénitiens du XVie siècle, un calmar géant, André Breton et quelques minotaures.
On se promène sur les site de fouille des chasseurs de dinosaure du XIXe ou dans les salons privés de collectionneurs de la Venise du XXIe… De mystérieux hommes en noir conspirent contre le savoir, quand d’étranges géants veulent le préserver pour l’humanité … Tout cet imbroglio semblant se cristalliser autour de la recherche d’un papyrus venitien perdu depuis des siècle et qui contiendrait, dit-on, la vérité sur une civilisation perdue, l’origine de la nôtre et bien d’autres choses encore…
Un vrai petit bijou ce roman qui se présente comme un feuilleton en sept fascicules, où à travers l’enquête menée par un petit antiquaire-libraire indépendant, se reconstituent quelques épisodes d’une très ancienne guerre du savoir aussi occulte que titanesque… Le style en est enlevé voire bondissant, les péripéties s’enchainent avec bonheur mélant un gramme d’érudition pour quatre de fantaisie, le tout saupoudré d’humour et arrosé d’une série de crûs italiens fort tentants. Que du bonheur !
L’avis de Chimère (que je remercie 1000 fois pour ce prêt excellement distrayant)
En fait le livre commence à Little big horn mais sans s’y attarder plus que cela, on y croise Lautréamont en plein siège de Paris, des éditeurs vénitiens du XVie siècle, un calmar géant, André Breton et quelques minotaures.
On se promène sur les site de fouille des chasseurs de dinosaure du XIXe ou dans les salons privés de collectionneurs de la Venise du XXIe… De mystérieux hommes en noir conspirent contre le savoir, quand d’étranges géants veulent le préserver pour l’humanité … Tout cet imbroglio semblant se cristalliser autour de la recherche d’un papyrus venitien perdu depuis des siècle et qui contiendrait, dit-on, la vérité sur une civilisation perdue, l’origine de la nôtre et bien d’autres choses encore…
Un vrai petit bijou ce roman qui se présente comme un feuilleton en sept fascicules, où à travers l’enquête menée par un petit antiquaire-libraire indépendant, se reconstituent quelques épisodes d’une très ancienne guerre du savoir aussi occulte que titanesque… Le style en est enlevé voire bondissant, les péripéties s’enchainent avec bonheur mélant un gramme d’érudition pour quatre de fantaisie, le tout saupoudré d’humour et arrosé d’une série de crûs italiens fort tentants. Que du bonheur !
Le papyrus de Venise – François Darnaudet – Nestiveqnen – 2006
L’avis de Chimère (que je remercie 1000 fois pour ce prêt excellement distrayant)
Tiens tiens, mais c’est que ça m’a l’air tout à fait intéressant ça… Chez Nestiveqnen, j’ai déjà lu des œuvres de Didier Quesne, que j’ai beaucoup aimé. Et celui-ci me plaît fortement. Surtout que vu la manière dont tu en parles, ça met l’eau à la bouche (on va chercher les crûs italiens… 🙂 ) Merci pour l’info
Ahah les crûs t’intéressent, je me souviens de Fragolino et de Bardolino notament, j’ai vérifié ils existent bien mais je n’ai jamais gouté ces merveilles 😉
La collection Fractales de Nestiveqnen est dirigée par Fabrice Bourland dont on parle pas mal en ce moment pour ses romans parus chez 10/18
Un OLNI, tu dis? Ca semble beaucoup moins épeurant qu’un Ovni, en tout cas!! Mais juste ton résumé me fait sourire… imagine le livre en entier! Notons allègrement!
Absolument pas épeurant, garanti ! mais drôle ça oui et un peu capoté aussi 😉 ça pourrait bien te plaire
ton article me donne envie de le découvrir.
J’espère qu’il te plaira pom’ :-))
hop je note, donc, ça m’interesse 🙂
hop donc, pourquoi se priver ;-)))
Le sujet m’avait séduit. Le reste n’a pas suivi. Etais-je trop exigeant ?
J’ai trouvé cette histoire de plus en plus puérile, naïvement rocambolesque, et proche de l’imposture quand l’auteur s’amuse à bidouiller les quelques bases historiques. J’ai été soulagé de voir arriver la fin, tant je craignais de voir débarquer continuer à débarquer vénusiens, diplodocus, Capitaine Flamme, Ulysse, Vercingétorix et les Incas.
Est-ce le style adolescent qui a créé ce rejet ? C’est possible.
Je suis désolé de jouer les grognons dans votre concert joyeux : ce ne sont pas la littérature épique, historique, la Fantasy ou la S.F. qui me gênent. C’est quand on mélange tout ça en donnant au lecteur l’impression qu’on le méprise.
Oui, c’est ça : je suis sorti humilié de ce bouquin. Humilié.
Tant que ça, pour un si petit livre comme tu y vas !!! C’est le calmar géant que tu n’as pas digéré c’est ça ?C’est un roman fantastique qui joue avec une très vieile légende mais ne prétend pas au sérieux, moi j’en suis sortie toute guillerette et bien décidé à faire quelques recherches sur l’atlantide histoire de m’instruire un pue, j’en étais resté à l’hypothèse crétoise :-)))
Intéressant. cela pourrait bien me plaire. Je vois qu’il y a différentes époques. Y a t-il des voyages dans le temps ou simplement ce ne sont pas les même persos ?
Pas de voyage dans le temps non, en fait au fur et à mesure de l’enquête, on découvre les témoignages de personnages de différentes époques, ce qui entrecoupe très agréablement l’intrigue principale qui se déroule en 2025 à Venise 🙂 Un genre puzzle en somme !
Oui, c’est très alléchant !
C’est tout à fait ce que j’ai pensé quand j’ai lu la critique de Chimère et voilà où ça m’a mené 😉
J’étais quasi décidée à le noter quand le com de Georges F me fait l’effet d’une douche froide…
Certes, nous n’avons visiblement pas vraiment vécu la même chose avec le livre, ben au moins comme ça, tu as deux opinions, plus celle de Chimère, c’est bien aussi 🙂
Des crus italiens, de l’humour… Ben je suis conrtainet et forcée de céder!
Ah voilà, contrainte et forcée comme moi au départ :-))) mais j’ai pas regrétté 😉
Moustafette, je n’ai donné qu’un point de vue très personnel. Et plus les commentaires arrivent, plus j’ai l’impression que ce n’est qu’un point de vue très très personnel…
Ohhh je pense que tu ne dois aps être le seul à ne pas avoir aimé, els livres trop consensuels c’est louche non ?
Il y a encore plus frappé que Le papyrus de Venise c’est La cité des saints et des fous de Jeff Vandermeer qui est vraiment vraiment encore plus dérangé que Le papyrus. 🙂
Tu dis encore ça pour me tentter hein c’est ça ????????
En voilà un qui m’intéresse au plus haut point, Yueyin … Un promenade dans le temps, le savoir et l’histoire, je crois que je vais apprécier. Surtout que je ne connais pas cette maison d’éditions.Raison de plus :o))) Merci à toi et à Chimère …
Bon divertissment Nanne :-))
Je VEUX le lire!!! Oh, mais où vais-je samedi ? Voilà qui tombe bien : Nestiveqnen, à nous deux!!! :))) (dis donc, on peut mettre des couleurs dans les coms ? trop la classe!:)))
J’ai bien hâte de voir ce que tu vas ramener d’Epinal :-)))))