Jouvence

Lors d’une mission de reconnaissance, l’astronef Explo II est totalement détruit avec son équipage. Seules trois personnes ont le temps de s’échapper.
Seulement la planète où ils s’échouent est totalement stérile, pas d’eau, pas de vie, très peu d’oxygène : une masse de roche et de poussière balayée par un vent immuable. Impossible d’enlever leurs spatiandres, ces scaphandre ultra perfectionnés, des prototypes en fait, qui seuls peuvent les garder en vie pendant un temps indéfini.
Plutôt que d’attendre d’improbables secours, les trois rescapés décident d’avancer, espérant contre toute raison trouver un lieu moins inhospitalier. Isolés dans leurs coquilles respectives, sans repère géographique ni bientôt temporels, abandonnant rapidement toute velleité de communiquer, seul restent les pas qui s’enchaînent.
Voilà un court roman (une longue nouvelle – 70 pages) surprenant, commencé dans la plus pure tradition space opera, il se transforme à mi-parcours en une hallucinante introspection dans une veine nettement initiatique. Cette traversée du désert à marche forcée dans un presque total isolement fait naître toutes sortes d’interrogations dans l’esprit du narrateur et peut être du lecteur, questions techniques, métaphysiques ou fantasmes purs ? Une nouvelle entétante qui reste longtemps à l’esprit.


Jouvence – Alain le Bussy – Griffe d’encre – 2007

Ce contenu a été publié dans SFFF. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

22 réponses à Jouvence

  1. katell dit :

    Je renchéris: très très tentant! Noté 😉

  2. Choupynette dit :

    Y’en qui se trouveraient bien étonnés… de la SF (je prends le terme au sens général, hein!) qui “réfléchit”!!!! ;o)))) en tout cas, j’aime l’idée.
    bises

    • yueyin dit :

      M’ennfin, je ne sais pas de qui tu parles, la sf a exploré tous les champs de reflexion possible et même quelques impossibles :-D… évidemment y’a sf et sf….

  3. beat dit :

    c’est en lisant tes blogs précédents …. que j’ai découvert  les “haïku” un vrai régal ….. désolée de ce com. qui ne correspond pas au livre de ce jour …. mais je ne pouvais me retenir …. si tu peux m’en dire plus …. n’hésites pas ….. merci par avance …

    • yueyin dit :

      les haikus sont des poèmes japonais en trois verts, c’est ma forme préféré de poème, tu en trouveras plein chez Turquoise (dans mes liens)… sinon qu’aimerais tu savoir ? 🙂

  4. pom' dit :

    encore un roman des éditions “griffe d’encre” qui m’interresse

  5. pom' dit :

    je me suis laissée tenter par “au nord nord ouest d’eden”

  6. Gaël dit :

    Bof, c’est pas trop mon truc! Par contre, ça m’amène une question : s’ils sont coincés dans leurs scaphandres super-sophistiqués, comment ils font pour faire leurs besoins?
    (Bon, je sais, ça vole pas haut, mais je me pose vraiment la question!)

    • yueyin dit :

      Excellente question Gael, en fait c’est au coeur de l’istoire, ces spatiandre sont hautement perfectionné et leur permettent de survivre en recyclant directement tout ce qui vient de leur corps… donc sans manger sans boire, sans se soucier de commodité (joli mot non ?) ils peuvent survire sans doute aps eternellement mais pour un délai indeterminé dans ce monde complètement stérile, enfin bref….

  7. Lhisbei dit :

    je suis plongée dans Sortie de route chez le même éditeur et celui-là me tente bien 🙂

  8. Lhisbei dit :

    oui pourquoi pas 🙂 c’est sympa 🙂 mais comme je vais aux Imaginales je pense qe je passerai dévaliser leur stand avant (je me connais) 😉

  9. Joelle dit :

    Cela fait un bon moment que je n’ai pas lu de livres de ce genre mais celui-là a l’air bien tentant (et en plus, au pire, il n’est pas bien long ! mdr !)

  10. Cuné dit :

    Très tentant !
    Sur zozone, les avis d’internautes sont super enthousiastes, en plus, ça a l’air vraiment bien.

  11. Cuné dit :

    Je peux répondre ! (Je viens juste de lire cette novella, envoyée par YueYin que je remercie encore !) 😀
    En fait, bien évidemment, leur “scaphandre” qui est ultra perfectionné recycle absolument toutes leurs secrétions, y compris urine, les traite et les leur réinjecte, vu qu’il n’y a pas d’eau sur la planète…
    Yue, j’ai bien accroché à ce livre mais la fin me frustre : je ne la comprends pas vraiment, à vrai dire. Je veux dire, oui elle est très claire, mais de quoi est-elle la métaphore ? Mystère, pour ma part.
    Mais tu avais raison, on entre très vite et très facilement dans cet univers très prenant !

    • yueyin dit :

      Je ne sais pas, soit c’est une regenèse, l’homme la femme le lézard, tout le bastringue sur leur petite planète ou la pesanteur est égal à 1 (hum !), soit c’est un pur fantasme issu de l’esprit d’un type en pleine transe initiatique : tu sais le jeune, le désert, l’absence totale de stimulation sensorielle :-)))

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *