Premier roman de Nikki Gemmel, Traversée raconte l’évasion originale de Fin, une jeune journaliste australienne fatiguée d’un quotidien glauque passé à courir le fait divers sordide.
Acceptée à bord d’un navire en partance pour l’antarctique et ses étranges zones d’habitation, elle embarque pour un voyages de plusieurs mois en compagnie de quelques centaines de scientifiques et de techniciens de toutes nationalités.
Ce voyage, dans la promiscuité pesante du bateau, va lui apprendre bien des choses sur elle-même, sur les autres, sur la vie, l’amitié et même l’amour.
Au départ séduite par le thème, c’est finalement la puissance du style de ce premier roman qui m’a frappée. Une écriture rugueuse, vigoureuse qui excelle à décrire les paysages comme les sensations, et cela sans concession aucune à un quelquonque politiquement correcte. Peut être a-t-elle même poussé ce parti pris un peu loin, la crudité revendiquée des mots tounant parfois au procédé sans que cela ajoute grand chose à l’ambiance de ce huis clos un rien crasseux. Ceci dit, on s’attache volontiers aux parcours de ces personnages en rupture du monde et si l’histoire est moins prenante que noces sauvages, elle nous brosse un portrait du sixième continent aussi peu romantique que fascinant.
Cette auteure australienne à la plume en acier trempée mérite le détour. Puissant !
Acceptée à bord d’un navire en partance pour l’antarctique et ses étranges zones d’habitation, elle embarque pour un voyages de plusieurs mois en compagnie de quelques centaines de scientifiques et de techniciens de toutes nationalités.
Ce voyage, dans la promiscuité pesante du bateau, va lui apprendre bien des choses sur elle-même, sur les autres, sur la vie, l’amitié et même l’amour.
Au départ séduite par le thème, c’est finalement la puissance du style de ce premier roman qui m’a frappée. Une écriture rugueuse, vigoureuse qui excelle à décrire les paysages comme les sensations, et cela sans concession aucune à un quelquonque politiquement correcte. Peut être a-t-elle même poussé ce parti pris un peu loin, la crudité revendiquée des mots tounant parfois au procédé sans que cela ajoute grand chose à l’ambiance de ce huis clos un rien crasseux. Ceci dit, on s’attache volontiers aux parcours de ces personnages en rupture du monde et si l’histoire est moins prenante que noces sauvages, elle nous brosse un portrait du sixième continent aussi peu romantique que fascinant.
Cette auteure australienne à la plume en acier trempée mérite le détour. Puissant !
Traversée – Nikki Gemmell – 1999 – traduit de l’anglais par Michèle Valencia – 10/18
J’ai lu l’autre de cette trilogie: Love Song. J’avais bien aimé; j’ai Noces Sauvages mais pas celui-ci.
je veins d’emprunter la mariée mise à nu de NG, et je m’en régale d’avance 🙂
Pffffffff, je note!! Ca ne va pas faire du bien à ma LAL ça! J’avais repéré cet auteur sur les étagères de ma bib!!
C’est une auteure qui me plait de plus en plus, j’espère que ce sera pareil pour toi Chiffonnette 🙂
Salut la miss, qlq’une t’a fait une proposition ici. Je pense que ça devrait te brancher…
Bon dimanche.
Un proposition… j’y cours !!!!
Le thème m’attire beaucoup (vu que j’envisage un jour de prendre le bateau pour aller dans l’Antarctique … que je trouve fascinant mais pas romantique pour 2 sous ! mdr !) alors je note !
Un auteur à découvirir, vraiment impressionante !
J’ai beaucoup aimé ce roman. D’autant que c’est un curieux mix entre enquête journalistique et roman. Nikki Gemmel était parti pour son journal ( ou sa radio) avant d’écrire ce roman semble-t-il très autobiographique. C’est cru, brûlant, c’est une belle réussite. Je ne suis pas sûr d’avoir envie ensuite d’aller au Pole. Mais j’ai lu tous ses romans après.
Absolument je ne crois pas avoir envie d’aller au pôle après cela moi non plus (définitivement peu romantique !), mais envie de lire tout Gemmell, alors là oui !!!!
Celui-ci je ne l’ai pas lu. Il a l’air bien, mais tout de même, cette couverture Marche de l’Empereur…?…c’est pour décourager les gens, non ? 🙂
Allez, avoue Sister : si tu n’avais pas connu Nikki, tu crois que tu aurais acheté un livre avec une couv pareille ?????!!!!!! Même en 10/18 (surtout en 10/18, car quand on est fan, on est exigeant !)…? :)))
Euh oui la couverture j’avoue… d’ailleurs j’aurais bien triché et mis une couverture de grand format (surtout que celle des pingouins sur le blog elle s’est révélée encore plus moche qu’en vrai) mais je n’en ai pas trouvé…
En plus il n’est absolument pas question de manchot dans cette histoire… ;-)))