Le très corruptible mandarin

tr--scorruptiblemandarin.jpg La quatrième enquête de l’inspecteur Chen explore les complexes rouages de la corruption dans la Chine néo- capitaliste.
Chargé d’une enquête délicate directement par Pekin, Chen sait dès le départ qu’il n’a aucun droit à l’erreur. Il est en effet censé s’intéresser à une affaire de corruption au plus haut niveau qui fait les gros titres des journaux et sert de bannière à la politique officielle d’intégrité affichée par le pouvoir central. Apparence plus que réalité sans doute mais comment savoir jusqu’où aller quand les ordres tombent contradictoires ?
A peine son enquête démarre-t-elle enfin que Chen se voit nommé chef d’une délégation d’écrivains en partance pour une série de conférences aux Etats-Unis. Un moyen élégant de le mettre sur la touche ou une façon détournée de lui permettre de continuer son enquête dans une autre perspective ?
Dans un style fluide, nourri de poésie chinoise, Qiu Xialong nous entraîne encore une fois à la découverte de la Chine moderne en pleine mutation. Avec humour et dérision mais tendresse aussi pour ses personnages, il nous brosse  de savoureux portraits doublés d’une jolie illustration de choc culturel, le tout assaisonné d’une jubilatoire pincée de géopolotique. Excellent !

Le très corruptible mandarin – Qiu Xialong – 2005 – Liana Levi 2006 – traduit de l’anglais par françoise Bouillot
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