La quatrième enquête de l’inspecteur Chen explore les complexes rouages de la corruption dans la Chine néo- capitaliste.
Chargé d’une enquête délicate directement par Pekin, Chen sait dès le départ qu’il n’a aucun droit à l’erreur. Il est en effet censé s’intéresser à une affaire de corruption au plus haut niveau qui fait les gros titres des journaux et sert de bannière à la politique officielle d’intégrité affichée par le pouvoir central. Apparence plus que réalité sans doute mais comment savoir jusqu’où aller quand les ordres tombent contradictoires ?
A peine son enquête démarre-t-elle enfin que Chen se voit nommé chef d’une délégation d’écrivains en partance pour une série de conférences aux Etats-Unis. Un moyen élégant de le mettre sur la touche ou une façon détournée de lui permettre de continuer son enquête dans une autre perspective ?
Dans un style fluide, nourri de poésie chinoise, Qiu Xialong nous entraîne encore une fois à la découverte de la Chine moderne en pleine mutation. Avec humour et dérision mais tendresse aussi pour ses personnages, il nous brosse de savoureux portraits doublés d’une jolie illustration de choc culturel, le tout assaisonné d’une jubilatoire pincée de géopolotique. Excellent !
Le très corruptible mandarin – Qiu Xialong – 2005 – Liana Levi 2006 – traduit de l’anglais par françoise Bouillot
Chargé d’une enquête délicate directement par Pekin, Chen sait dès le départ qu’il n’a aucun droit à l’erreur. Il est en effet censé s’intéresser à une affaire de corruption au plus haut niveau qui fait les gros titres des journaux et sert de bannière à la politique officielle d’intégrité affichée par le pouvoir central. Apparence plus que réalité sans doute mais comment savoir jusqu’où aller quand les ordres tombent contradictoires ?
A peine son enquête démarre-t-elle enfin que Chen se voit nommé chef d’une délégation d’écrivains en partance pour une série de conférences aux Etats-Unis. Un moyen élégant de le mettre sur la touche ou une façon détournée de lui permettre de continuer son enquête dans une autre perspective ?
Dans un style fluide, nourri de poésie chinoise, Qiu Xialong nous entraîne encore une fois à la découverte de la Chine moderne en pleine mutation. Avec humour et dérision mais tendresse aussi pour ses personnages, il nous brosse de savoureux portraits doublés d’une jolie illustration de choc culturel, le tout assaisonné d’une jubilatoire pincée de géopolotique. Excellent !
Le très corruptible mandarin – Qiu Xialong – 2005 – Liana Levi 2006 – traduit de l’anglais par françoise Bouillot
Je n’ai jamais essayé les polars chinois, je le note.
Joli ces nouveaux petits stickers !
Ah oui tu aimes, sont ils assez explicites ???
C’est vrai que ces personnages sont attachants. Par contre, pour moi son écriture est trop détaillée et trop lente.
Pour les polars de Jo NESBO (pour mon challenge) lequel me conseilles-tu ?
C’est vrai que Qiu aiment décrire les situations en détails, c’est ce qui fait son charme à mes yeux mais je sais que cela gène notament les amateurs de polars.
Pour Nesbo, je pense que l’idéal est de commencer par le premier : l’homme chauve-souris qui est extra 🙂
On ne peut pas faire mieux !
Tiens on parle de Nesbo, je suis en train de lire Rouge-gorge.
Rouge gorge c’est le prochain sur ma liste Nesbo 🙂 Alors comment c’est ?
On est fans de la série d’enquête de Chean Cao le shanghaïen de Qiu Xiaolong.
Même si à vrai dire, on a été un peu déçus par le dernier épisode : De soie et de sang …
J’ai vu votre (ta ?) critique… je suppose que c’est inévitable d’être déçus par un épisode d’une série et je m’y attends mais je le lirai quand même pour retrouver Shangai et tout le reste…
On dit Shangaien sinon ???
Un article ce soir ou demain Yueyin !
PArfait !
je suis pas trop accrocheuse de romans asistiques , j’ai voulu essayer un polar avec "mort d’une héroine rouge" mais j’ai là encore trouvé le récit un peu lent, on apprends beaucoup sur la chine, du coup le roman policier en lui-même devient ennuyeux.
Il est vrai que l’intrique manquait un peu de nerf et de continuité dansle premier opus, mais j’ai trouvé ce défaut moins préent dans les suivants… cependant il reste que j’aime ces romans plus pour leur contexte que pour leur intrigue qui reste peu ou prou un prétexte pour montrer la chine d’aujourd’hui et faire agir des personnages assez attachants à mon goût !
J’adore cette série et son inspecteur poète !! au contraire j’aime les petits détails… par contre j’ai moins aimé celui-ci peut être parce qu’il se passe en partie aux USA…
Je suis comme toi pour les petits détails, les intrigues perdent leur intérêt à mes yeux lorsque le décor n’est pas à la hauteur 😉