Une mystérieuse femme en noir organise l’enlèvement d’une jeune fille dans un hôtel de luxe. Déjouée par le célèbre détective Akechi Kogoro, l’inquiétante lézard noir, ainsi surnommé d’après son impressionnant tatouage, promet que rien au monde ne lui fera renoncer à la rançon de la jeune Sanae : le plus gros diamant du japon propriété du père de celle-ci.
A partir de là, les rebondissements s’enchainent en une rocambolesque course poursuite entre la diabolique collectionneuse et le tenace détective jusqu’à l’apothéose dans un extravagant musée des horreurs.
Edogawa Ranpo (1894-1965) était un grand fan de polars occidentaux. Son pseudonyme serait d’ailleurs une transcription phonétique du nom de son auteur favori Edgar Allan Poe. On retrouve bien dans ce roman l’inspiration des polars début XXe, Maurice Leblanc notament. Femme fatale fascinée par les bijoux, détective as du déguisement, coups de théatre et escamotages en série tout y est. Dans un style épuré et bondissant, un bon petit polar classique qui se lit tout seul. Je regrette simplement que les personnages restent trop superficiels à mon goût et le décor trop peu présent.
Il semble que le lézard noir soit en particulier célèbre pour son adaptation cinématographique de 1968 avec un célèbre travesti dans le rôle titre et Yukio Mishima dans un second rôle. Ce dernier en fit d’ailleurs lui-même l’adaptation théatrale. J’avoue que j’aimerai assez voir le film réputé culte et kitsch. Distrayant !
A partir de là, les rebondissements s’enchainent en une rocambolesque course poursuite entre la diabolique collectionneuse et le tenace détective jusqu’à l’apothéose dans un extravagant musée des horreurs.
Edogawa Ranpo (1894-1965) était un grand fan de polars occidentaux. Son pseudonyme serait d’ailleurs une transcription phonétique du nom de son auteur favori Edgar Allan Poe. On retrouve bien dans ce roman l’inspiration des polars début XXe, Maurice Leblanc notament. Femme fatale fascinée par les bijoux, détective as du déguisement, coups de théatre et escamotages en série tout y est. Dans un style épuré et bondissant, un bon petit polar classique qui se lit tout seul. Je regrette simplement que les personnages restent trop superficiels à mon goût et le décor trop peu présent.
Il semble que le lézard noir soit en particulier célèbre pour son adaptation cinématographique de 1968 avec un célèbre travesti dans le rôle titre et Yukio Mishima dans un second rôle. Ce dernier en fit d’ailleurs lui-même l’adaptation théatrale. J’avoue que j’aimerai assez voir le film réputé culte et kitsch. Distrayant !
Lettre E
Le lézard noir – EDOGAWA Ranpo – 1929 – traduit du japonais apr Rose-Marie Makino-Fayolle, Picquiers poche 2000
je note 🙂
et dommage, cela aurait peut être plus à ma swappée noir c’est noir, mais j’ai déjà acheter les 3 livres :D
ah oui, moi aussi j’ai fini mes achats pour le swap noir, on est sage hein ?
En tant que fan de polars, policiers et thrillers en tout genre, ça me dit bien et puis ça change des anglo-saxons, et des nordiques (que j’adore ne nous méprenons pas…). Je note !
ça change oui et non en fait, il était tellement fan (je suppose) qu’il a quand même écrit un roman très à la manière de … mais c’est sympa !
Pour être originale… je note aussi!!! Ca semble complètement bizarre et j’aime les trucs complètement bizarres!!!!
Ah oui bizarre un peu quand même 😉
Alors Edogawa t’a plu visiblement. Je note “Le Lésard Noir”, un petit policier délirant ça me fera du bien ces prochain temps… Mais à ce que tu écris, il semble très différent de “La Chambre Rouge”…
Je la lirai bien cette fameuse chambre pour me faire une idée… mais il semble bien que ce soit assez différent oui !
Ce soir les lézards sont de sortie ! je reviens de chez Papillon où il est aussi question d’une curieuse bestiole mutante !
Ahaha faut que j’aille voir ça 🙂
Merci pour ce compte rendu !
toujours avec plaisir Tietie 🙂
Je vois que ton challenge Asie avance bien et j’aime bien les livres que tu nous fais découvrir, ça promet… ;-o))
Merci Florinette, j’ai été un peu ambitieuse j’en ai peur sur le chapitre des challenges mais bon… quand on aime :-)))))
D’ailleurs, en parlant de challenge, vous les trouvez où, ces défis intéressants?
Pour en revenir au roman, je dois dire que rien que la couverture donne envie.
Le abc traine un peu partout j’ai seulement choisit le thème et les oeuvres, le nom de la rose vient de chez Grominou (du moins les contraintes, la liste est de moi aussi) et la Klassik list de chez fashion, mais Flo a découvert un site ou il y a toutes sortes de challenges proposés (dont le fameux celebrate the authors qui fait fureur en ce moment)… finalement j’ai été assez sage avec seulement trois moi 😉
Merci de l’info, mais finalement, en remontant dans ton blog, j’ai eu toutes les infos que je voulais. 😛
;-))
En parlant de kistcheries cultes, as-tu vu “La diablesse aux mille visages” qui met en scène une voleuse qui a pour pire ennemie une fliquette secondée par un journaliste ? Du grand art!
Ah mais non, je ne connais pas cette kitscherie particulière !!! Interrrrressant :-))