poèmes (toujours)…

Mais l’oiseau point d’empreinte
Ne laisse. Son empreinte est
Son vol même. Nulle trace
Autre que l’instant-lieu,
Joie du pur avènement :
Lieu deux ailes qui s’ouvrent,

Instant un coeur qui bat.

François Cheng – Cantos toscans – 1999 – A l’orient de tout – Gallimard

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