Et ce fut ma saga de l’été… une petite saga certes à peine plus de 2000 pages mais tout de même une saga.
Le goût du bonheur retrace la vie d’une famille québécoise aisée des années trente jusqu’à la fin des années soixantes. Bien que les trois tomes de cette saga portent des prénoms différents, à mon sens ils racontent le parcour d’un seul personnage, Adélaide qui donne son nom au second tome.
Le premier raconte son enfance imprégnée de la personnalité de sa mère Gabrielle. Une femme intelligente et sensuelle dont l’entente profonde avec un mari ouvert et tolérant lui permet d’afficher un bonheur teinté de plaisir, suspect à une époque ou l’église tient fermement le Québec sous sa chape, mais qui restera pour Adélaide un modèle à suivre. Le second, centré sur le passage difficile d’Adélaïde à l’âge adulte et à une certaine forme d’indépendance, met en scène les années de guerre. Période déroutante pour les francophones du Québec qui se sentent entrainés dans un conflit qu’ils voient au départ comme une affaire essentiellement “anglaise”. Le troisième enfin, Florent, porte le nom du “jumeau de coeur” d’Adélaïde, artiste doué et tourmenté dont la constante présence ancre la jeune femme cette fois véritablement maitresse de sa vie. Ce dernier volume a pour toile de fond les années d’après-guerre dont les multiples remises en question politiques, religieuses et sociales allaient aboutir à la fin des années soixante à la révolution tranquille.
Comme la plupart des saga, le goût du bonheur souffre ou bénéficie d’une abondance de péripéties, Marie Laberge se tire cependant fort bien de l’exercice en reliant une bonne part de ces rebondissements à l’entourage d’Adélaide et à sa tendance à prendre à son compte les problèmes des autres. Comme tel c’est une belle saga familiale, rassemblant tous les éléments du genre, des personnages attachants, y compris un “homme fatal” fort présentable, un arrière plan historique bien brossé mais pas trop envahissant, des drames et de la joies, des secrets et des révélations, le tout dans une langue très agréable, toute en légèreté passant du “chatié” au “parlé” avec aisance et sachant donner son ton à chacun. Une belle réussite…
L’avis de Karine
Le goût du bonheur retrace la vie d’une famille québécoise aisée des années trente jusqu’à la fin des années soixantes. Bien que les trois tomes de cette saga portent des prénoms différents, à mon sens ils racontent le parcour d’un seul personnage, Adélaide qui donne son nom au second tome.
Le premier raconte son enfance imprégnée de la personnalité de sa mère Gabrielle. Une femme intelligente et sensuelle dont l’entente profonde avec un mari ouvert et tolérant lui permet d’afficher un bonheur teinté de plaisir, suspect à une époque ou l’église tient fermement le Québec sous sa chape, mais qui restera pour Adélaide un modèle à suivre. Le second, centré sur le passage difficile d’Adélaïde à l’âge adulte et à une certaine forme d’indépendance, met en scène les années de guerre. Période déroutante pour les francophones du Québec qui se sentent entrainés dans un conflit qu’ils voient au départ comme une affaire essentiellement “anglaise”. Le troisième enfin, Florent, porte le nom du “jumeau de coeur” d’Adélaïde, artiste doué et tourmenté dont la constante présence ancre la jeune femme cette fois véritablement maitresse de sa vie. Ce dernier volume a pour toile de fond les années d’après-guerre dont les multiples remises en question politiques, religieuses et sociales allaient aboutir à la fin des années soixante à la révolution tranquille.
Comme la plupart des saga, le goût du bonheur souffre ou bénéficie d’une abondance de péripéties, Marie Laberge se tire cependant fort bien de l’exercice en reliant une bonne part de ces rebondissements à l’entourage d’Adélaide et à sa tendance à prendre à son compte les problèmes des autres. Comme tel c’est une belle saga familiale, rassemblant tous les éléments du genre, des personnages attachants, y compris un “homme fatal” fort présentable, un arrière plan historique bien brossé mais pas trop envahissant, des drames et de la joies, des secrets et des révélations, le tout dans une langue très agréable, toute en légèreté passant du “chatié” au “parlé” avec aisance et sachant donner son ton à chacun. Une belle réussite…
Un grand merci à
Anjelica pour son prêtL’avis de Karine
Le goût du bonheur – Gabrielle, Adélaîde, Florent – 2000, 2001, 2003 – Editions Anne Carrière
J’avoue que l’homme est pas mal fatal! Le 2e est définitivement mon préféré!!!
j’ai beaucoup aimé le 2e moi aussi et en plus Nic y est particulièrement présent si j’ose dire… ;-)))
il m’a été plusieurs fois conseillé, il faudrait que je prenne le temps
mais j’avoue qu’en ce moment, j’ai plutôt envie de petits livres par la taille
Oui alors attends un peu car ce sont quand même trois beaux pavés !!! 🙂
Karine a eu la gentillesse de m’offrir le premier, que je n’ai pas encore lu… mais je vais m’y mettre:)
Ahhh les pal, les pal… j’ai mis plus d’un an à me décidermais après je ne pouvais plus arrêter 🙂
Une des deux sagas qui me fait de l’oeil… (avec celle des émigrants de Moberg – rien à voir, je sais :p).
Moi je l’ai beaucoup aimé, celle de émigrants me tente bien aussi d’ailleurs :-))) je dois aimer les sagas 😉
Comme Karine, j’ai largement préféré le second mais ce fut une belle saga 🙂
Ouiii je second, en fait non je crois vraimetn que j’ai aimé tout du long 🙂
Je ne lis pas ton billet car ces 3 tomes sont dans ma PAL !!!
j’espère qu’ils te plairont caro 🙂
J’adore les sagas et celle-ci me tente depuis pas mal de temps !!! Il va falloir que je me décide, mais comme beaucoup, la hauteur effarante de ma PAL me fait reculer.
alors là je te comprends, le gout du bonheur est resté plus d’un an dans ma pal avant que je m’y mette :-)))
J’ai lu le 1er et poue être honnête, je me suis franchement ennuyée … C’est lent, très lent et je n’ai pas réussi à m’enthousiasmer pour cette histoire.
Je ne peux pas te dire, dès que j’ai commencé, j’ai tourné les pages sans pouvoir m’arréter… cela dit j’aime beaucoup les sagas familiales, peut être que ça aide…