Tout a commencé par mon colis swap, Karine y avait glissé une adaptation (superbe) des Hauts de Hurle-vents avec Ralph Fiennes et Juliette Binoche. A peine le film terminé, je me suis précipitée sur le livre que j’avais lu quand j’était adolescente mais jamais depuis. Forcément je voulais savoir, comparer, faire durer la magie aussi sans doute, car c’est une histoire magique, tragique, noire et magique !
Devrais-je rappeler la trame ? Dans un coin perdu du Yorkshire, un jeune garçon, tour à tour gâté, rabaissé jusqu’à la déchéance puis trahit dans un amour passionel et exclusif exerce une vengeance implacable qui viendra à bout de deux familles et s’exercera jusque sur les descendants de ceux qui l’ont offensé.
Tout le monde connait ce huis clos démoniaque, violent, cruel niché dans l’écrin d’une lande désolée, battue par les vents où se dressent deux vieilles demeures aussi sombres que les sentiments de leurs habitants.
Ce qui m’a surpris à la lecture c’est à quel point mon ressenti avait évolués par rapport à ma lecture d’adolescente. Je me souvenais parfaitement de l’ambiance gothique et du personnages d’Heathcliff mais j’avais à peu près tout oublié de celui de Catherine, son égoïsme absolu, sa violence particulière dirigée bien plus contre elle-même que contre tout autre. Et je n’arrétais pas de penser à l’auteure. Où donc a-t-elle été chercher cette démence obsessionelle, cette tension incroyable qui habite les pages de son unique roman. Je n’en ai aucune idée. Aucun de ses personnages n’est seulement sympathiques, trop tourmentés, trop cruels même quand ils semblent représenter le côté lumineux de l’intrigue, si tant est qu’il y en ai un. Et pourtant il est impossible de les laisser, impossible de ne pas les suivre jusqu’au bout dans cette course infernale et morbide, jusqu’au soulagement ténu de la toute fin.
Je me suis aussi demandé pourquoi Heathcliff, homme brutal si totalement implacable, si absolument cruel, exerçait une si grande fascination depuis un siècle et demi. Je suppose que l’amour absolu qui l’habite lui vaut rédemption dans l’esprit du lecteur, comme le personnage d’Hareton semble une rédemption symbolique dans l’histoire elle-même. L’écriture d’une puissance exceptionnelle avec des moments de magie absolue y est pour beaucoup – La prière démoniaque d’Heathcliff après la mort de Catherine, j’en frissone encore – mais il y a plus, le huis-clos irrespirable est le fruit d’une construction extrèmement rigoureuse qui contraste avec ces transports physiques et mentals qui mènent volontairement à la mort. Pour Emily on pouvait mourir d’amour, de fureur, de vengeance… Grandiose !
Devrais-je rappeler la trame ? Dans un coin perdu du Yorkshire, un jeune garçon, tour à tour gâté, rabaissé jusqu’à la déchéance puis trahit dans un amour passionel et exclusif exerce une vengeance implacable qui viendra à bout de deux familles et s’exercera jusque sur les descendants de ceux qui l’ont offensé.
Tout le monde connait ce huis clos démoniaque, violent, cruel niché dans l’écrin d’une lande désolée, battue par les vents où se dressent deux vieilles demeures aussi sombres que les sentiments de leurs habitants.
Ce qui m’a surpris à la lecture c’est à quel point mon ressenti avait évolués par rapport à ma lecture d’adolescente. Je me souvenais parfaitement de l’ambiance gothique et du personnages d’Heathcliff mais j’avais à peu près tout oublié de celui de Catherine, son égoïsme absolu, sa violence particulière dirigée bien plus contre elle-même que contre tout autre. Et je n’arrétais pas de penser à l’auteure. Où donc a-t-elle été chercher cette démence obsessionelle, cette tension incroyable qui habite les pages de son unique roman. Je n’en ai aucune idée. Aucun de ses personnages n’est seulement sympathiques, trop tourmentés, trop cruels même quand ils semblent représenter le côté lumineux de l’intrigue, si tant est qu’il y en ai un. Et pourtant il est impossible de les laisser, impossible de ne pas les suivre jusqu’au bout dans cette course infernale et morbide, jusqu’au soulagement ténu de la toute fin.
Je me suis aussi demandé pourquoi Heathcliff, homme brutal si totalement implacable, si absolument cruel, exerçait une si grande fascination depuis un siècle et demi. Je suppose que l’amour absolu qui l’habite lui vaut rédemption dans l’esprit du lecteur, comme le personnage d’Hareton semble une rédemption symbolique dans l’histoire elle-même. L’écriture d’une puissance exceptionnelle avec des moments de magie absolue y est pour beaucoup – La prière démoniaque d’Heathcliff après la mort de Catherine, j’en frissone encore – mais il y a plus, le huis-clos irrespirable est le fruit d’une construction extrèmement rigoureuse qui contraste avec ces transports physiques et mentals qui mènent volontairement à la mort. Pour Emily on pouvait mourir d’amour, de fureur, de vengeance… Grandiose !
Les Hauts-de-Hurlevents – Emily Brontë – 1847
Pour le plaisir, la première scène du film de Peter Kosminsky (1992)… (vous ne l’entendrez pas beaucoup mais la musique est de Ruichi sakamoto)
Un superbe classique (soupirs…)!
oh oui (soupir bis) je me demande pourquoi j’ai attendu autant avant de le relire 🙂
Un roman qui restera toujours parmi mes préférés… la noirceur du personnage d’Heathcliff est absolument fascinante, tout comme l’amour que Catherine lui porte…. et la réplique: “Nelly, je suis Heathcliff” me donne toujours des frissons dans le dos…
Ah d’accord avec toi, la manière dont Catherine décrit son amour pour Heathcliff est un de ces moments magiques d’écriture qui font frissoner à tous les coups 🙂
Il fait aussi partie de mes favoris à vie, celui-là… Je suis un peu comme toi, je me suis demandé pourquoi Heathcliff fascinait autant parce qu’on s’entend qu’il est d’une cruauté impressionnante parfois… mais même en relecture, c’est plus fort que moi, j’adore. L’atmosphère est incroyable, j’en perdais presque le souffle!
C’est tout à fait ce que je ressens, au bout d’un moment, on a constamment l’impression d’être à bout de souffle tellement l’atmosphère est dense… c’est vraiemtn très étrange
Je l’ai lu aussi à l’adolescence et je n’en ai guère de souvenirs. Je n’ai pas très envie de le relire, le film peut-être ..
JE ne l’avais pas non plus relu depuis cette époque et le contraste a été fort, peut être que le film te redonnera le gout 🙂
Et voilà! Je vais être obligée de relire les Hauts de Hurlevents!!!
terrible hein :-))))
alors là, c’est vraiment drôle. Figures-toi que je me suis offert le film il y a quelques temps et que je n’avais pas eu le temps de le voir. Je l’ai donc regardé …. ce lundi. Et fini de le voir avec Helena : “ah, c’est ça, que Bella est en train de lire dans révélation?”. Du coup, obligée de raconter l’histoire (juste au passage : Ahhhhhh Ralph Fiennes !). Du coup, obligée de relire le roman, lundi soir. Du coup, obligée de me refaire Jane Eyre pour une enième fois, commencé hier soir. Je suis assez d’accord avec toi, je ne vois plus non plus les personnages de la même manière. J’y trouve maintenant une force et une violence que je ne percevais pas autant à l’adolescence et plus tard, car je l’ai relu régulièrement.
Et bien moi je ne l’avais pas relu et c’est bien grace à Stephenie meyer que j’en avais un exemplaire à la maison car ma blondinette a voulu que je lui offre après avoir lu les commentaires de Bella et Edward 🙂 c’est beau les livres qui parlent des livres 😉 apparemment elle a bien aimé (tu connais son enthousiasme ravageur et expansif) après avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire (au début elle ne comprenait pas qui était qui :-))) J’ai Jane Eyre aussi dans ma pal, tu vas voir que je vais être obligée de le relire 😉
il reste dans mes meilleurs souvenirs, parfois je le regarde en me disant que je devrais m’y replonger, mais bon, d’autres m’attendent 🙂
C’est immanquablement le souci, et ma pal qui ne descend pas.. pourtant je vais piquer des bouquins non prévus au programme à ma fille comme ici et sans remord 🙂
Merci pour cet extrait qui me donne envie de me replonger dans le film et le livre sans aucun doute. C’est un grand classique (pour moi le number one absolu).
Il semble que ce soit le number one pour beaucoup de blogueuses 🙂 (peut être également pour des lecteurs allez savoir…) ent out cas je vais revoir le film avant peu pour coparer dans l’autre sens :-))
C’est mon livre préféré, celui que je feuillette régulièrement, dont je possède plusieurs exemplaires, et dont je ne veux voir aucune adaptation.
Je suis bien contente que tu aies aimé, ça me peine toujours lorsque quelqu’un dit du mal de ce livre. Pour moi, il y a tout dedans.
JE comprends ça, je n’aimerai pas en lire du mal moi non plus 🙂
par contre quand j’aime un livre je suis plutôt tenté de voir toutes les adaptations (quitte à grincer des dents ;-)) et il y a le choix pour les hauts même si j’imagine que je serais le plus souvent déçue 🙂
C’est un livre qui m’a toujours fasciné : de savoir que l’auteure n’avait jamais quitté sa famille et qu’elle ait été capable de créer de tels personnages et une telle histoire m’a toujours laissée sans voix ! Cela reste un de mes livres favoris tous temps 🙂
décidément c’est le cas de beaucoup, moi c’est P&P toujours !!!! mais j’ai apprécié cette relecture 🙂
J’ai découvert le livre il y a quelques années seulement, et donc j’ai eu tout de suite cette perspective où la cruauté des personnages est apparente (omniprésente, devrais-je dire). Il n’empêche qu’il émane de ce livre une force incroyable qui fait qu’on s’attache aux personnages malgré eux-mêmes. Une lecture magnifique.
Et le film, découvert il y a peu, laisse des traces, également.
oui j’ai vraiment aimé cette adaptation qui m’a semblé plutôt fidèle quoique forcément plus resserrée 🙂
Je l’ai lu quand j’étais ado, sur les conseils de ma mère qui en étais fan, et j’en garde un extraordinaire souvenir de lecture ! Du coup, ton billet me donne envie de deux choses :
– Le relire (mais bon sang, que de livres à lire, ai-je le temps de RElire ???)
– Voir le film !
lire ou relire, c’est la question que je me pose tout le temps mais finalement je me rappelais tellement peu l’histoire que ça valait lecture 🙂 (et puis le film m’avait donné envie) 😉
Moi mon coming-out ce serait plutôt d’avouer que je l’ai pas lu…. 🙁
Je le veux je le veux je le veux je le veux. (petit appel au Père Noël qui lit peut-être ton blog 🙂
j’espère que tu seras exaucé, après tout c’est une demande trèèèès raisonable 🙂
Je l’ai lu , il y a bien longtemps….Il faudrait que je le relise un jour.
Par contre, je n’ai pas vu la version filmée dont tu parles 🙂
LE film est très sympa 🙂
j’avais adoré!!!! pas vu le film par contre
Ben je peux facilement arranger ça pour toi et anjie 🙂
Je suis en plein dans ce roman justement ! (Je ne l’avais jamais lu et Flo me l’a offert dans le cadre du swap Sexy Men.) J’en suis presque aux 3/4 et tout comme Fashion, je ne comprends ABSOLUMENT pas comment on peut fantasmer sur le personnage de Heatcliff que je trouve totalement fou. Et diabolique. (Je suis à la limite du dégoût quand je lis ce qu’il fait, comment il réagit…) Pourquoi une telle vengeance ?!? Ok il aimait passionément Catherine. Mais il faut vraiment un mauvais fond pour en arriver là… Alors m’extasier devant ce personnage ? Non merci !
Par contre, je suis d’accord que l’ambiance qui se dégage de ce roman est assez prenante. J’irai au bout. Mais bon, je ne pense pas le relire ou le mettre dans mes romans préférés ! Par contre, je relirai bien “Jane Eyre” que j’avais aimé jeune. J’aimerais bien voir ce que j’en penserais maintenant !!!
(Lilly, je suis vraiment désolée ! ;-))
BEn comme je disais à Fashion, je ne fantasme pas sur H même si je trouve le personnage fascinant de puissance et de noirceur… Difficile à oublier cet homme, bien que je préfèrerai de loin passer au large si jamais il croisait dans les parages.
En tout cas le film est excellent avec une interprétation exceptionnelle, j’espère que tu le regarderas malgré tout 🙂
Oui moi aussi je me relirai bien Jane Eyre pour voir si je me souviens bien cette fois 🙂
Je l’ai lu il y a bien longtemps et il faudrait peut-être que je le relise pour voir si mes sentiments restent les mêmes…je me souviens avoir bien aimé.
Sans doute suis-je beaucoup plus à même aujourd’hui d’en aprrécier le style, en tous cas je l’ai largemement plus apprécié cette fois (il est vrai que la dernière fois je devais avoir 15 ou 16 ans ;-))
http://ann.over-blog.com/trackback.php?ref=437950&ref_article=25393168
Un classique
Je n’accède pas à ton article hortensia, dommage !
Il est dans ma PAL mais je dois avouer que je ne l’ai pas encore lu
Un jour sans doute 🙂
Au lycée, j’étais pas forcément fana de cette littérature, mais mes goûts littérataires ayant considérablement évolués avec le temps, je pense qu’il serait bon que je retente l’expérience…
MA foi peut être tu auras avec un peu de chance une belle expérience 🙂
Ralph Fiennes est absolument sublimissime dans “Les hauts du Hurlevent” … Rien que pour cela je reverrai ce film extraordinaire et relirai cet incontournable de la littérature anglaise !! Merci pour cet extrait extra ;-D
absolument d’accord, sublimissime me semble le mot juste (ma fille le trouve affreux mais c’est juste qu’elle doit être trop jeune :-))
Bonjour, c’est un des rares livres que j’ai relu deux fois et en anglais dans le cadre de mes études universitaires. C’est en effet magnifique même si la psychologie des personnages est très ancrée dans l’époque et le lieu où cela se passe. Emily aurait pris son frère Branwell Patrick comme modèle pour Heathcliff. La vie des soeurs Brontë est déjà un roman en soi.Mon rêve est d’aller sur les lieux où se passe le roman, dans le Yorkshire battu par les vents. Bonne journée.
Alors là je suis partante, qui veut organiser une petite excursion en yorkshire… je veux VOIR la lande !!!!!
mais moi je ne connais pas du tout mais ton billet m’a transporté!!!!comment dire? je crois que j’ai craqué et je vais lire ce chef d’oeuvre dès que possible!!!
Un chef d’oeuvre c’est le mot ! après certain aiment plus que d’autres moi j’aime 🙂
Ce que je trouve fascinant dans ce roman c’est la noirceur même de Heathcliff. Et son amour absolu n’adoucit en rien son personnage, au contraire. C’est assez déconcertant et, oui, aussi assez fascinant, je le répète…
Rhâ, voilà, j’ai envie de le relire maintenant, c’est malin ça ! 😉
bne tu sais c’est drolement beau à relire même si effectivement les personnage de Heathcliff et Catherine sont d’une noirceur vraiment étonnante…
“Les hauts de Hurle-Vent” est loin d’être un roman qui m’a passionné… Je l’ai trouvé trop lent, peu crédible (pour le coup, ça se voyait vraiment qu’elle n’y connaissait rien !). Cela étant dit, je comprends aisément pourquoi c’est l’un des romans préférés de beaucoup de personnes : au niveau de l’histoire, il a tout pour plaire !
Je viens d’ailleurs de poster ma critique sur ce roman d’Emily Brontë sur mon blog…
Joli article, je reviendrais 😉
Bonne continuation !!
tu piques ma curiosité : “ça se voyait vraiment qu’elle n’y connaissait rien” Mais à quoi ?
Visiblement nous n’avaons pas eu la même lecture, j’ai trouvé ce roman fascinant et très bien écrit bien que certainement dérangeant…
Je suis comme Isil : je n’aime pas ce roman et je déteste littéralement le personnage de H, qui ne me fait absolument pas fantasmer. Cet homme est fou et terrifiant : comment pouvez-vous l’aimer les filles ? (je précise que comme tout le monde, je l’ai lu jeune, ce n’est donc pas une question de perspective)
Oh mais il y a une différence entre fantasmer et être fascinée… je n’aime pas du tout H, et je ne pourrais absolument aps fantasmer sur lui (ralph éventuellement mais ça n’a rien à voir :-)) Mon idéal masculin étant Darcy, je pense que tout le monde voit le problème. PAr contre je suis fascinée par la puissance incroyable de ce personnage, le seul dont je me souvenias vraiemtn pusque en fait j’avais absolument tout oublié de l’histoire finalement. Cel dit après coup je trouve que Catherine est au moins aussi détestable que lui… je persiste et je signe, elle est monstrueuse !
Mon livre préféré reste encore et toujours P&P mais quel style ces hauts, quelle atmosphère, quelle ambiance…
Je fais mon coming-out. Je n’ai pas aimé ce roman (mais je l’ai peut-être lu trop jeune moi aussi). Je pense essayer de le relire mais j’ai beaucoup de doutes sur ma capacité à apprécier. On m’a offert le dvd que je n’ai toujours pas regardé (ma Pav ou pile à voir est en train de rattrper ma Pal).
Peut être que tu devrais commencé par le film voir si le livre te fais envie 🙂
En fait je me doutais bien qu’il n’y aurait pas unanimité mais je ne pensais que tu serais toi, pas sur ce bouquin là… ça m’étonne :-))) comme quoi 😉
Ah comme ton billet donne envie de s’y replonger ! Il y a bien longtemps que j’ai lu ce livre, avec grand plaisir. Je l’ai proposé l’an passé à mon ainée, elle l’a lu et je suis passée pour une vraie ringarde… où va la jeunesse !
j’ai eu plus de chance que toi sur ce coup là, ma blondinette me l’a instamment réclamé l’année dernière et l’a lu et aimé (comme quoi les vampires littéraires ont du bon qui conseillent de saines lectures ;-))
Pourquoi cela t’étonne-t-il? Je n’aime pas tellement les sentiments exacerbés à ce point. En lisant le commentaire de Fashion, j’ai retrouvé les sensations que j’avais eu à la lecture. Je me dis quand même que aujourd’hui, je serai plus à même d’apprécier ou non le style alors qu’à 18 ans, je suis restée basiquement sur l’histoire. Et à l’époque, hors Tolkien et Herbert, point de salut 🙂
Tu as raison, je n’ai pensé qu’à la période, je sais que tu aimes les roman anglais du XIXe, et non au livre lui-même ! Je pense qu’effectivement le style te plairait aujourd’hui mais bon cela suffit-il pour décider de relire un gros pavé qui ne t’a pas laisser un bon souvenir, ça je ne sais pas. Le film pas contre, par une soirée de tempête… :-)))
Lotr et Dune encore et toujours 😉
De fait, un très grand et passionnant roman!
et passioné ! Très beau à lire 🙂