Edward profite de sa neuvième vie. Depuis sa première naissance en Egypte, il y a bien longtemps, il a accumulé une certaine expérience auprès de ses différents compagnons humains – ses maîtres – qu’il a toujours essayé de choisir avec discernement ! Car edward est un chat, un magnifique abyssin aux yeux verts et il s’est donné une mission : assurer le bonheur de sa dernière maitresse avant de se reposer enfin. Et ce ne sera pas facile car si Delphine la photographe est douée pour la vie, elle manque terriblement de discernent quand il s’agit des mâles de son espèce. Décidement Edward doit absolument lui trouver un compagnon digne d’elle et il lui faudra toute sa ruse, toute son expérience acquise auprès de Mehmet, de frère Hugue, de Nefertari, de Rachel et des autres, et bien sûr cette faculté étonnante que Catherine la sorcière, sous le règne d’Henri IV, lui a transmise : la télépathie.
J’adore ce roman au style solaire, chaleureux et gourmand. La narration se fait du point de vue de chacun des personnage tour à tour, mais c’est celui d’Edward qui prédomine entremelant ses souvenirs de différentes époques et son analyse sensuelle, olfactive, féline des situations et surtout des gens. Un pur délice ! Ah, et si mon ersatz de résumé vous en faisait douter j’ajouterai (croix de bois croix de fer) que ce roman et ma foi…presque vraisemblable !!!
Les neuf vies d’Edward – Chrystine Brouillet – Denoel – 1998
Ton commentaire est tentant, je n’ai pas l’habitude de lire de la fiction, mais je me laisserais bien faire par celui-là. A voir ! 😉
Un vrai plaisir, j’espère que tu te laisseras tenter…
Vendu!! j’adore cette critique!
au fait, comment as-tu fais pour ta nouvelle photo???
LA photo, c’est une production de mon artiste-informaticien personnel (Le truc c’est de définir deux zones distinctes sur une photos en fonçant les ombres un truc comme ça, un peu long pour moi) le fond est une page imprimée du XVIIe sur les sorcières qui enlèvent les petits enfants hin hin !!!
Pour la photo, il faut une photo numérique (forcement) et un logiciel de retouche d’image permettant de travailler avec des claques (The GIMP, par exemple).
La photo est placée dans un calque.
On enlève tout ce qu’on ne veut pas garder (Avec les outils de sélection et la gomme).
Pour passer l’image en noir et blanc on utilise un outil nommé " Seuils " qui rend visible ou non les pixels en fonction de leurs valeurs d’intensités. Avant d’arriver à un résultat correct, c’est à dire à un visage en deux couleurs qu’on reconnaisse, il faudra peut-être retoucher la photo en éclaircissant certaines zones (zones du visage dans l’ombre) et en assombrissant d’autres ( bouche, sourcils,…). Ces manipulations se font à l’aide des outils de sélection et de pinceaux spéciaux ou d’outils de couleurs permettant de faire varier l’intensité lumineuse et le contraste.
Sur l’image en deux couleurs, on sélectionne toutes les régions en blanc, on les enlève du calque courant et on les place dans un nouveau calque. On peut ajouter un troisième calque pour l’arrière plan.
Maintenant on peut s’amuser … On peut produire des images en série en jouant sur la couleur et la transparence des calques et en changeant l’image de l’arrière plan.
Tu as compris les explications toi choupy, parce que moi, je l’ai vu faire et franchement c’est pas encore ça…