Agnès et Aline, la cinquantaine bien entamée, sont amies d’enfance. Deux ans plus tôt elles ont quitté leur mari respectif et leur vie bourgeoise et ennuyeuse pour se consacrer à leur art et chacune à un nouvel amour. Agnès est devenu écrivain à succès et Aline peintre également à succès. Ce qui s’appelle des parcours parallèles. Or leurs nouveaux compagnons meurent le même jour, déclenchant des révélations désagréables. Les deux amies vont devoir à nouveau rebondir…
Au début du roman, les morts simultanées, j’ai pensé que je n’irai pas au bout. Tout cela faisait un peu "trop" et puis finalement J’ai passé un bon moment. L’histoire est enlevée sinon vraisemblable, les dialogues sont parfois savoureux et le problème du vieillissement est abordé avec une certaine fraicheur. Dans l’ensemble les personnages ont du caractère et sont même sympathiques. Certes deux ou trois choses m’ont agacée : tout d’abord la narratrice convaincue du bien fondé intrinsèque de ses valeurs et de ses opinions et complètement insensible aux autres, ensuite la fin plutôt convenue et où je décèle un je ne sais quoi de bien pensant et enfin le fait que l’auteur s’auto-cite continuellement. Elle joue en effet un rôle mineur mais omniprésent d’un bout à l’autre du roman, un genre de dea ex machina… bon c’est un procédé comme un autre mais j’apprécie moyennement.
Cela étant dit, m’étant aperçu que ce volume était une suite… je compte bien lire le premier qui raconte l’initiale rupture des deux amies… histoire de prendre plaisir à m’agacer encore un peu !
Et puis après… – Françoise Dorin – Plon – 2005
Ah oui, c’est vrai que j’ai deux petits-enfants maintenant… la famille s’agrandit! Votre mère aurait pu me prévenir, quand même!
ah oui c’est vrai mais elle a été tellement bouleversé par nos retrouvailles…
tu as trouvé le lien vers ce fameux Délire ? je te l’ai mis en réponse à ton comm sur Jean Teulé je crois bien 🙂
Désolée d’interrompre de si charmants échanges familiaux, je voulais juste commenter cet article 😉
J’étais convaincue que ce livre racontait comment les maris plaqués récupéraient leur femme…
Ah toi aussi, tu t’es posé la question ? C’est le fameux je ne sais quoi qui m’a, entre autre, agacé et encore… on pourrait aller plus loin : comment les maris plaqués récupèrent leur femme avec la complicité nominative de l’auteur… 😉
En effet il a l’air agaçant ce livre : je suis fascinée de voir un auteur qui s’auto-cite sans cesse. En même temps c’est consolant de savoir qu’il y a des gens qui s’apprécient au point d’être toujours d’accord avec eux-mêmes :-))
Sinon, est-ce que ces maris plaqués, sans l’aide de l’auteur deus ex machina, auraient réussi à récupérer leurs femmes ? Ce n’est pas si facile dans la vraie vie !
Enfin mon enfant je vois que tu fais des articles de qualité ! Choupy, je suis désolée, je ne peux quand même pas te parler de TOUS mes enfants… et puis bon, tu aurais pu t’en apercevoir quand j’étais enceinte de Yue, au lieu de me demander s’il n’était pas temps de faire un petit régime 😀
En ce qui concerne le livre je suppose que non, sans l’écrivaine qui porte justement le même nom que l’auteur, il n’aurait jamais réussi à récupérer quoique ce soit et aurai fini comme de vieux croutons – je suppose qu’il faut considéré que cela aurait été dommage pour tout le monde…
Mère, grand mère je suis enchantée de vous recevoir chez moi 🙂
J’aime beaucoup lire les séries dans le désordre, moi ! 🙂
(petite soeur)
C’est de famille en somme 😉
Elle va s’aggrandir encore beaucoup la famille. Non parce que si ça continue, la blogosphère va être essentiellement composée de la famille (tiens d’ailleurs, c’est quoi votre nom?).
Faut demander à mère-grand-choupy je suppose que c’est la plus à même de répondre à la question…
Trève de conflits généalogique, je viens simplement vous dire que non je ne lirai pas ce livre qui ne m’inspire pas :p Voilà c’est dit, je vous laisse de nouveau la parole 😉
Bonne journée 🙂
c’est vrai qu’il est pas mal, mais un peu bizarre tout de même ce livre.
amusant je dirai mais un rien agaçant parfois…