J’avais vu le film d’Ivory il y a longtemps et j’en gardais un excellent souvenir. Un billet d’incolblog me l’a remis en mémoire et m’a donné envie de lire enfin Forster, le swap a fait le reste…
Cela a été une expérience étonnante, je me souvenais parfaitement de l’histoire mais j’ai eu l’impression de n’avoir strictement rien compris la première fois. J’y avais vu une histoire d’amour tragique dans un contexte hostile, mais Maurice est bien autre chose que cela. A travers l’histoire d’un amour contrarié, Forster analyse tout en finesse la contrainte que peut exercer la société sur l’esprit. Et cela alors même que ces esprits sont parfois parfaitement conscients de leur sujétion.
Maurice après une enfance complètement réglée par les conventions de son milieu connait la chance incroyable de rencontrer et de reconnaitre à l’université un esprit libre. Les sentiments qui se développent entre eux sont tellement fort qu’ils lui permettent de secouer la chape contraignante qui pèse depuis toujours sur ses pensées. Petit à petit, il apprend à penser par lui-même, à percevoir et à remettre en cause le carcan des conventions, à se connaitre enfin et à s’accepter.
Mais même les esprits libres peuvent trouver insupportable à la longue l’obligation de vivre masqué, au point peut être de renoncer à une partie d’eux-même pour trouver une place dans le seul milieu qu’ils aient jamais connu. Les renoncements de son amour de toujours vont pousser Maurice à des choix déchirants mais peut être libérateurs. Les deux amis seront amené à suivre des voies très différentes mais quel en sera le prix à payer ? Quels sont les renoncements les plus douloureux, et jusqu’où peuvent-ils aller ? Une magnifique analyse en profondeur des carcans de l’esprit.
Maurice. E.M. Forster – 1971 (1914) – 10/18 Traduit de l’anglais par Nelly Shklar
Cela a été une expérience étonnante, je me souvenais parfaitement de l’histoire mais j’ai eu l’impression de n’avoir strictement rien compris la première fois. J’y avais vu une histoire d’amour tragique dans un contexte hostile, mais Maurice est bien autre chose que cela. A travers l’histoire d’un amour contrarié, Forster analyse tout en finesse la contrainte que peut exercer la société sur l’esprit. Et cela alors même que ces esprits sont parfois parfaitement conscients de leur sujétion.
Maurice après une enfance complètement réglée par les conventions de son milieu connait la chance incroyable de rencontrer et de reconnaitre à l’université un esprit libre. Les sentiments qui se développent entre eux sont tellement fort qu’ils lui permettent de secouer la chape contraignante qui pèse depuis toujours sur ses pensées. Petit à petit, il apprend à penser par lui-même, à percevoir et à remettre en cause le carcan des conventions, à se connaitre enfin et à s’accepter.
Mais même les esprits libres peuvent trouver insupportable à la longue l’obligation de vivre masqué, au point peut être de renoncer à une partie d’eux-même pour trouver une place dans le seul milieu qu’ils aient jamais connu. Les renoncements de son amour de toujours vont pousser Maurice à des choix déchirants mais peut être libérateurs. Les deux amis seront amené à suivre des voies très différentes mais quel en sera le prix à payer ? Quels sont les renoncements les plus douloureux, et jusqu’où peuvent-ils aller ? Une magnifique analyse en profondeur des carcans de l’esprit.
Maurice. E.M. Forster – 1971 (1914) – 10/18 Traduit de l’anglais par Nelly Shklar
Cela m’a l’air bien interressant. Je le note! Ma LAL était calme depuis quelques temps, mais cette semaine, on dirait que vous vous êtes liguées alors que je voulais faire une petie pause !
Bah c’est un assez petit livre tu sais, rien à voir avec les pavés que tu viens de finir 😉
Ce roman a l’air magnifique, il est sur ma LAL depuis un moment. Mais je n’ai pas gardé un très bon souvenir de Forster avec Route des Indes…
là je ne peux rien dire, maurice est mon premier Forster… 🙂
(ce message
contient
un message
codé
sauras-tu
le
retrou-
ver ?)
Mon cher Thom, du point de vue message codé, Musset avait quand même une autre classe si tu veux mon avis (je me suis instruite chez Lamousmée)… merci cependant pour le lien… je le connaissais mais je suis ravie de voir que toi aussi 😀
Maurice est un de mes livres préférés. Je l’ai même préféré à Avec vue sur l’Arno, même si ce dernier est plus frais dans ma mémoire. D’ailleurs, il faut absolument que je le relise.
Bon je vais continuer avec vue sur l’arno alors, enfin plutôt avec le premier que je trouverai je pense… je comprends qu’il soit l’un de tes préféré, il m’a vriament touché et fait réfléchir… une découverte !
Bien évidemment Maurice est l’un de mes romans préférés. Et tu as vraiment raison quand tu nous dis qu’il y a plusieurs niveaux de lecture chez Forster. Quant à la pression de la société sur les esprits, c’est malheureusment toujours d’actualité…
Laisse moi espérer qu’il est plus facile de s’en affranchir aujourd’hui incold, histoire que je puisse dormir 😉
Je viens de lire deux romans de Forster coup sur coup, donc je ne devrais pas tarder à lire aussi Maurice. J’aime vraiment beaucoup cet auteur, et es thèmes de prédilections qui le rendent très moderne qd on voit ce qui se passe autour de nous, sur le plan des idées…
Papillon, je comprend ton appétit car j’ai très enve moi aussi de tenter d’autres Forster…
ralalalalala Forster!!!!! comme incold je suis fan!!! et le coffret ivory/forster à obligatoirement fait parti des billets de "la maison de vie"
Il existe ce coffret ? quel bonne idée de cadeau 😉
vivivi maurice chambre avec vue ET howards end ensemble!!!!!impossible de resister ;o)
miammm !!!
Ton article me donne vraiment envie d’en savoir plus sur l’univers de Maurice et de l’auteur, je note ! 😉
Je pense vraiment qu’ils te plairont Florinette (le titre et l’auteur) 🙂
Dire que tu donnes envie est un euphémisme!
eh, tant mieux alors… c’est un si beau roman !
belle critique de "maurice". Moi je garde un excellent souvenir de "la route des Indes". Je sais maintenant comment continuer 🙂
bien, du coup moi aussi je sais comment continuer avec l’auteur : la route des indes…
Je viens tout juste de le commander, vu qu’il semble que ce livre fasse mention de l’homosexualité grecque, donc j’ai envie de voir comment ce point est abordé.
Euh il parle certainement d’homosexualité… et en plus c’est extra 🙂
Oui, je sais que c’est un livre sur l’homosexualité, mais dans un des livres il était question aussi de celui-ci pour un passage où le narrateur parlait de l’homosexualité grec(le vice dont on ne doit pas parler) et comme je travaille sur la question, je suis très curieuse, surtout pour la représentation de la relation à celle-ci dans le milieu universitaire anglais de l’époque.
Oui maintenant que tu m’en parles, effectivement il me semble qu’ils utilisent les classiques grecs pour parler de ce dont ils ne peuvent pas parler – cela ne m’avait pas forcement frappé au moment où je l’ai lu mais oui 😉
Je n’ai jamais lu le livre, mais j’ai beaucoup aimé le film. La pélicule d’Ivory me fait rêver !
Un livre qu’il faudrait que je découvre…
Ivory a merveilleusement adapté Forster… que ce soit avec vu sur l’Arno, Maurice ou Howards end 🙂
un auteur qu’il faut absolument que je lise
Ah que oui ABSOLUMENT 🙂
Je le dis ou je le dis pas ? 😉
mais quoi thomthom ????????
J’ai vu sur je ne sais plus quel blog, que Maurice était le meilleur livre de Forster. Cet auteur me tente bien aussi. Apparemment, ses livres semblent très bien !! Tu seras là pour le marathon des mots?
bonjour Musky, oui je serais là pour le marathon, au repas et probablement à une manifestation ou une autre mais je n’ai pas encore choisit 🙂
Une chose est sûre, je vais lire d’autres titres de Forster maintenant que j’y ai goûter…
Ta critique me donne envie! Je note, je ne connaissais pas du tout!
un très bon moment Camille et qui pourrait bien te plaire