Automne

Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise

Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises

 

Guillaume Appolinaire (1880-1918) Alcools

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4 réponses à Automne

  1. Lystig dit :

    toujours aussi gai, Guillaume…

    (et mon poète préféré) 

  2. Le Papou dit :

    J’ai d’énormes lacunes en poésie, ça me désole.. mais je n’ai pas le temps.

     

    Le Papou

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