J’ai la beauté facile et c’est heureux.
Je glisse sur les toits des vents
Je glisse sur le toit des mers
Je suis devenue sentimentale
Je ne connais plus le conducteur
Je ne bouge plus soie sur les glaces
Je suis malade fleurs et cailloux
J’aime le plus chinois aux nues
J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau
Je suis vieille mais ici je suis belle
Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes
Épargne chaque soir le coeur noir de mes yeux.
Paul Eluard 1923
Je ne connaissais pas, merci pour la découverte.
mais avec plaisir 🙂
Comme vous j’ai été séduit par ce roman. Que de progrès accompli par ce prof d’humour comparativement à son premier roman : l’Euthanasiste ambulant. Voir mon commentaire sur mon site : http://www.litterature-quebecoise.com/oeuvres/nevadaestmort.html
Je pense que vous parlez de Nevada est mort 🙂 Un beau roman en effet dont vous avez fort bien parlé, je ne connais pas son premier opus mais je lirai le suivant avec intérêt…