Ce roman est ma première rencontre avec Henri Bauchau, auteur à moi recommandé à la fois par Erzebeth, qui l’aime d’amour, et par l’auteur lui-même qui m’avait fort intéressé pendant une interview. Et je sais qu’il va m’être très difficile d’en parler. La trame est assez simple, le narrateur rend chaque jour visite à sa belle-fille qui se meurt d’un cancer dans un hôpital de banlieue. Son trajet quotidien, le plus souvent en transport sen commun, est l’occasion pour lui de longues méditations nourries de plongées dans des souvenirs qu’il tente à la lueur de son expérience présente de comprendre autrement. Certains de ses souvenirs sont récents, d’autres remontent à deux rencontres beaucoup plus anciennes faites pendant la guerre et qui l’ont très profondement marquées pour différentes raisons dont la moindre n’est pas que l’un de ses hommes a tué l’autre.
Les déambulations dans l’esprit d’un homme sont parfois bien déroutantes. Non que l’on se perde car l’écriture de Henri Bauchau est étonnament précise mais je ne suis pas sûre d’avoir toujours compris où l’auteur voulait en venir. Certaines disgressions m’ont semblées bien longues sans que j’en vois réellement le lien avec la trame principale. A moins qu’il ne s’agisse d’une autre trame. D’un autre côté cette écriture recèle en elle-même sa récompense, très visuelle elle possède une force d’évocation impressionante qui est un véritable plaisir de lecture. Peut être est-ce une erreur d’y voir une histoire plutôt un réseau, au sens routier du terme, de méditations sur le vieillissement, la vie et sa fin, la mort et son acceptation. Déroutant !
Les déambulations dans l’esprit d’un homme sont parfois bien déroutantes. Non que l’on se perde car l’écriture de Henri Bauchau est étonnament précise mais je ne suis pas sûre d’avoir toujours compris où l’auteur voulait en venir. Certaines disgressions m’ont semblées bien longues sans que j’en vois réellement le lien avec la trame principale. A moins qu’il ne s’agisse d’une autre trame. D’un autre côté cette écriture recèle en elle-même sa récompense, très visuelle elle possède une force d’évocation impressionante qui est un véritable plaisir de lecture. Peut être est-ce une erreur d’y voir une histoire plutôt un réseau, au sens routier du terme, de méditations sur le vieillissement, la vie et sa fin, la mort et son acceptation. Déroutant !
Le boulevard périphérique – Henri Bauchau – 2008 – Acte sud
À force de lire tous ces billets sur ce livre, j’ai de plus en plus envie de découvrir cet auteur !
Je souhaite à toi et à toute ta famille de très belles fêtes de Noël et de fin d’année, bisous !
C’est certainement un auteurà découvrir Florinette… très joyeuses fête de à toi et trèèès gros bisous
Il me tente beaucoup cet auteur. Je crois que je ne vais pas tarder à me lancer.
C’est à tenter en effet, joyeux noel
J’ai abandonné “Oedipe sur la route” de cet auteur, je n’arrivais pas à accrocher. Je réessaierai un jour avec “l’enfant bleu” apparemment plus accessible.
Il parait que certains sont effectivement plus accessibles que d’autres,moi j’ai prévu Antigone mais à voir :-))
J’ai aussi été troublée et très touchée par ce beau livre.
J’en profite pour te souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année:)
très joyeuses fêtes à toi aussi
Je crois que je l’avais déjà noté chez Sylvie …
Bonnes fêtes !
très joyeux noel à toi Leiloona 🙂
ok je note
avec un peu de chances, il sera à la bibliothèque
(et oui la taille de ma pal m’a convaicue de l’utilité, non pas de lire ma PAL mais d’emprunter des livres à la bibliothèque :))
c’est très spécial mais très intéressant, je serais curieuse d’avoir ton avis Stephanie 🙂
Même si tu ne l’as évidemment pas fait pour moi, ça me fait plaisir que tu aies découvert cet auteur… 🙂
Je serais bien incapable de le conseiller à qui que ce soit, tant son univers et son écriture sont particuliers, je comprends que tu aies été déroutée, je l’aurais été tout autant si j’avais commencé à le lire avec ce roman-ci ! Parfois, on a l’impression qu’il a mélangé deux histoires différentes, et des extraits de son journal, oui, c’est destabilisant…
Si tu aimes le mythe d’Antigone, je te conseille effectivement sa réécriture !
Ah je ne dirai pas que je l’ai lu pour toi c’est vrai, par contre le billet est un peu ton filleul car je ne l’aurais peut être pas écrit si tu n’avais pas insisté… un jour… mais je suis contente de l’avoir fait car c’est un auteur qui m’a déroutée certes mais qui m’a marquée aussi plus que je ne l’aurais pensé au départ…. et donc Antigone dix fois oui :-))))
Je fais partie de celles qui ont été enthousiasmées par ce livre, mais en effet “L’enfant bleu” est peut-être plus facile à lire et c’est une histoire magnifique.
Bonnes fêtes de fin d’année 🙂
je note donc l’enfant bleu alors 🙂
J’ai découvert cet auteur avec ce livre, et ne compte pas en rester là. Un livre exigeant mais dont certains passages m’ont bien soufflée.
Bonnes fêtes !!!
C’est assez exsactrement ça… certains apssages sont sublimement écrit 🙂
Je n’ai pas encore lu cet auteur malgré tous les bons billets (et le prix du livre Inter, non ?). Je me suis mis de côté Antigone, on verra si je ne suis pas trop déroutée. J’espère quand même que ce n’est pas trop triste…
je crois que j’essairai de continuer avec Antigone moi aussi;.. D’un côté j’ai eu du mal à accrocher, d’un autre je suis intriguée et même plus ! bizarre 🙂
Bon et bien ton billet confirme ce que je subodorais : je ne crois pas que ce soit un auteur pour moi… :))
c’est particulier disons, le précédent te conviendrait mieux sans doute 😉