1895, Paul Verlaine a un peu plus de cinquante ans mais sa vie l’a usé. Usé son corps qui part en morceaux, usée son âme qui semble avoir renoncé à tout, usée sa vitalité qui ne ressucite que dans ses accès de folie sexuelle, sanglante ou poétique. Autour de lui cependant, par la magie de son verbe, il rassemble des admirateurs qui deviennent ses amis. Sans doute faut-il ce mélange détonnant d’admiration sans borne et d’affection sincère pour supporter cet alcoolique violent, ingrat, désespérément débauché, imprévisible, autodestructeur, mais soudain humain, tolérant, sensible, affectueux, sincère à sa façon…
Jean Teulé choisit de nous raconter les derniers mois de Verlaine à travers le récit de ses plus proches amis et d’un jeune paysan qui a tout quitté pour monter à Paris et y rencontrer l’auteur des poèmes qui le fascinent. L’amour extravagant que voue le jeune Cornuty au pauvre lelian sert de fil conducteur mais aussi d’apothéose sanglante à la déchéance inéluctable du poète dans l’atmosphère deliquescente de ce Paris littéraire de la fin du XIXe.“Je, François Villon”, raconté à la première personne, tenait de l’épopée. La poésie y semblait aussi naturelle que l’eau du ciel ou le souffle du vent. Verlaine, vu à travers les yeux de ses proches, est d’une poésie plus urbaine, plus travaillée, plus intime aussi… Dans un style magnifique et fluide, l’auteur nous restitue l’inspiration “alimentaire”, ordurière aussi bien qu’érudite, d’un Verlaine débarassé des oripaux aseptisés de la renommée ! Un hymne à la poésie, un rien dérangeant, magnifiquement écrit, profondément humain… du grand Teulé !Ô Verlaine – Jean Teulé – Julliard – 2004
Jean Teulé choisit de nous raconter les derniers mois de Verlaine à travers le récit de ses plus proches amis et d’un jeune paysan qui a tout quitté pour monter à Paris et y rencontrer l’auteur des poèmes qui le fascinent. L’amour extravagant que voue le jeune Cornuty au pauvre lelian sert de fil conducteur mais aussi d’apothéose sanglante à la déchéance inéluctable du poète dans l’atmosphère deliquescente de ce Paris littéraire de la fin du XIXe.“Je, François Villon”, raconté à la première personne, tenait de l’épopée. La poésie y semblait aussi naturelle que l’eau du ciel ou le souffle du vent. Verlaine, vu à travers les yeux de ses proches, est d’une poésie plus urbaine, plus travaillée, plus intime aussi… Dans un style magnifique et fluide, l’auteur nous restitue l’inspiration “alimentaire”, ordurière aussi bien qu’érudite, d’un Verlaine débarassé des oripaux aseptisés de la renommée ! Un hymne à la poésie, un rien dérangeant, magnifiquement écrit, profondément humain… du grand Teulé !Ô Verlaine – Jean Teulé – Julliard – 2004
je note tout de suite
et hop !!!
Industrie comme une autre, l’édition ne peut être qu’économique pour en vivre. Ni philanthropique, ni caritative. Le poids de la mise en œuvre physique et commerciale ne le permettrait pas. Beaucoup qui écrivent et ne sont pas connus ne peuvent être retenus. Pour eux, je voudrais ouvrir un site sur lequel ils déposeraient leur prose que des lecteurs viendraient parcourir. Certains peut-être rencontreraient un public, l’impression numérique n’exige guère de quantités… Vous qui lisez et analysez ce que de vrais auteurs écrivent, je crois que ça m’aiderait si vous passiez faire un tour pour me dire vos idées D’ors et déjà, sans préjuger, je vous en remercie André
mouais, je l’ai déjà eu ce comm sur mon précéent article…
Je fais comme Gambadou, je l’avais repéré, mais j’hésitais…maintenant je n’ai plus aucune raison ! 😉
lance toi… Je sais que tu aimes la poésie 🙂
Dans ma LAL Jean Teulé est noté sans précision de titres: à vous lire tout est bon chez lui !
Certes mais Verlaine et Villon occupe le top de mon panthéonteulé personnel… 🙂
J’avais été échaudée par Balade pour un père oublié mais tu te montres très convaincante! Je note! Surtout que j’aime bien Verlaine, le seul qui ait échappé à ma verve anti-poésie adolescente! DPepuis je me suis calmée!
ô Verlaine comme Je, françois Villon sont très différents de la balade, je pense qu’ils peuvent te réconcilier avec l’auteur… et te faire retrouver Verlaine pour le dernier 😉
Bon…. eh bien je ne vais pas être originale puisque je le note également dans ma liste ! j’hésitais également, mais ton avis me donne vraiment envie de découvrir ce roman 🙂
Ce roman est un petit bijou 🙂
je m’apprête à acheter "je, François villon" de Jean teulé. l’avez vous lu ? qu’en pensez vous ? J’ai entendu une critique sur France inter qui m’a bien plu…
à l’occase, passez voir mon blog. je viens de commencer, et toute visite est la bienvenue.
serj
Je françois Villon c’est le must des must de teulé, j’ en ai parlé sur ce blog il y a quelque temps (http://lireouimaisquoi.over-blog.com/article-6334242.html)… un vrai coup de coeur !
J’apprécie beaucoup Jean Teulé, que je considère comme un très bon écrivain. Il sait allier la petite et la grande histoire, mêler la réalité historique à la fiction la plus crédible. J’ai dans ma liste "Je, François Villon" que je dois lire bientôt (!!!). Je note "Ô Verlaine", car j’adore ce poète maudit … Merci pour ce beau billet Yueyin.
Je françois villon et ô verlaine sont certainement les deux Teulé que j’ai préféré… bon je n’ai pas encore tout lu….
cela fait longtemps que je veux découvrir l’auteur… ce livre sur Verlaine me semble tout indiqué !
Wouah !! Tu en parles très bien !! J’avais des réticences sur ces deux livres mais tu as réussi à me donner envie de les lire !! Rien que pour ça, chapeau ! Et cette critique est en plus très bien écrite !! Je les note donc !! Merci Yue Yin !! ;))
Merci musky, j’espère que tu l’apprécieras autant que moi
du grand Teulé !
Surtout qu’en plus, Teulé, en vrai, est un géant 🙂
PS : vivement la critique de Roth :))
C’est vrai ça ??? je ne me rappelle pas l’avoir jamais vu (bien que ce soit une star du petit écran semble-t-il !)
Je vais donc le mettre à mon programme à la place du Rimbaud 🙂
Je n l’ai pas encore lu le rimbaud mais je l’ai en projet…