Tout d’abord, avouons-le, je ne lis pas le canard enchaîné. Je n’ai rien contre simplement je ne le lis pas. Pour moi c’est plutôt un journal à papa voire à grand-papa. Jusqu’à son idiome qui m’est étranger, un argot qui me semble toujours sortir d’un vieux polar. Si je devais citer un journal satirique ce serait sans doute Charlie Hebdo mais je ne le lis pratiquement jamais non plus. Ce n’est pas que je déteste la satire au contraire, après tout j’ai été élevée en pleine époque Coluche et plus tard je suis passée aux guignols de l’info et aux Nuls comme tout le monde, mais quand j’achète un journal papier (ce qui n’arrive pas tous les jours), c’est moins l’information elle-même que je cherche que l’analyse, cette mise en perspective approfondie que je ne trouve hélas jamais à la télévision.
Alors pourquoi avoir choisi ce livre dans la liste masse critique? Et bien parce que je suis curieuse et qu’après tout, le canard est une sorte d’institution. Je m’attendais à quelque chose d’un peu analytique, quelque chose comme une histoire du journal.
En réalité j’ai plutôt eu l’impression de lire une enfilade d’anecdotes en vrac, détaillées certes mais rédigées dans un code dont la clé n’était pas fournie. Comme cette enquête s’intéresse avant tout au volet investigation du journal, il est essentiellement question “d’affaires” et moi les affaires, je ne les connais pas (à part les plus récentes et encore). Alors lire l’implication de l’hebdomadaire dans telle ou telle affaire sans résumé de l’affaire elle-même, cela n’a pas le moindre intérêt (quatre fois “affaire” en trois lignes voilà à quoi j’en suis réduite!). Je serais bien en peine d’évaluer la qualité du travail de recherche lui-même mais la présentation en est des plus indigeste, sans analyse, sans perspective, souvent incompréhensible pour qui ne connait pas le jargon du cru, le tout plutôt mal écrit et surchargé de noms propres qui ne me disent rien. D’autant que dans une même page, un personnage peut se voir appeler par son nom, son prénom voire son surnom (et je me demandais souvent qui pouvait bien être ce claude, ce pierre ou ce paul).
J’ai cru comprendre que ce livre fait polémique parce qu’il s’attaque à une institution de la presse française… Sur le fond, je suis bien embarassée pour en dire quoi que ce soit, sur la forme par contre quel ennui. Certes j’ai quand même compris que les auteurs ne voulaient pas que du bien à l’objet de leur recherche et qu’ils dénonçaient des pratiques pas toujours ragoûtantes quoique guère surprenantes. Je ne lirai ni plus ni moins le canard maintenant, certains paniers de crabes ne sont pas fait pour moi. ennuyeux !
Alors pourquoi avoir choisi ce livre dans la liste masse critique? Et bien parce que je suis curieuse et qu’après tout, le canard est une sorte d’institution. Je m’attendais à quelque chose d’un peu analytique, quelque chose comme une histoire du journal.
En réalité j’ai plutôt eu l’impression de lire une enfilade d’anecdotes en vrac, détaillées certes mais rédigées dans un code dont la clé n’était pas fournie. Comme cette enquête s’intéresse avant tout au volet investigation du journal, il est essentiellement question “d’affaires” et moi les affaires, je ne les connais pas (à part les plus récentes et encore). Alors lire l’implication de l’hebdomadaire dans telle ou telle affaire sans résumé de l’affaire elle-même, cela n’a pas le moindre intérêt (quatre fois “affaire” en trois lignes voilà à quoi j’en suis réduite!). Je serais bien en peine d’évaluer la qualité du travail de recherche lui-même mais la présentation en est des plus indigeste, sans analyse, sans perspective, souvent incompréhensible pour qui ne connait pas le jargon du cru, le tout plutôt mal écrit et surchargé de noms propres qui ne me disent rien. D’autant que dans une même page, un personnage peut se voir appeler par son nom, son prénom voire son surnom (et je me demandais souvent qui pouvait bien être ce claude, ce pierre ou ce paul).
J’ai cru comprendre que ce livre fait polémique parce qu’il s’attaque à une institution de la presse française… Sur le fond, je suis bien embarassée pour en dire quoi que ce soit, sur la forme par contre quel ennui. Certes j’ai quand même compris que les auteurs ne voulaient pas que du bien à l’objet de leur recherche et qu’ils dénonçaient des pratiques pas toujours ragoûtantes quoique guère surprenantes. Je ne lirai ni plus ni moins le canard maintenant, certains paniers de crabes ne sont pas fait pour moi. ennuyeux !
Le vrai canard – Karl Laske et Laurent Valdiguié – 2008 – Stock
que je remercie néanmoins.
Bon, hé bien voilà au moins un titre qui ne viendra pas encombrer ma LAL !
Ah oui je ne crois pas que tu apprécierais le style :-))
Je ne suis pas attirée particulièrement par ce genre de livre, en tout cas, celui-ci je ne le note pas.
Moi non plus, je ne le suis habituellement pas – attirée par ce genre de livr – et ce n’est pas celui-ci qui me fera changer d’avis !!
Il faudra que je demande à mon père son avis sur ce bouquin offert à Noël. Je précise que mon papa est un inconditionnel du canard enchaîné qu’il va acheter religieusement chaque mercredi au kiosque. J’ai toujours vécu avec le Canard sur la table de la salle de séjour, objet que l’on ouvrait au hasard (pas mon père qui a son parcours ritualisé dans sa lecture canardesque), feuilletage quotidien pour une édification politique et satirique 😉
Bah je ne sais pas ce qu’il y a de vrai et de faux, comme souvent il y a les faits et les interprétations mais quoiqu’il en soit le bouquin est décevant par sa forme (du moins je trouve) tu me diras ce qu’en a pensé ton père…
Je n’y manquerai pas
Merci Katell
Je pensais que ce livre parlait plus de son histoire, son parcours atypique dans le monde de la presse, sa place aussi, mais pas des dessous de ce fameux journal satirique … Finalement, bof !!
ben en fait oui… bof !!!
Merci pour cette analyse tres épurée docteur Valentin..Sans le vouloir vous m’avez donner a croire que 1) vous avez du talent et que 2) votre critique m’amène a me décider a lire cet ouvrage que” oh miracle” j’ai recu par la poste il y a quelques jours….sont sympas a Toulouse!!
J’ai je le concois 1 culture plutot ouverte sur les années 70/80 ET LE CANARD fait partie de mes outils de travail…
Bien a vous chere collègue
tom “virtuel” ami Dom
Ben dis t’as dit que tu voulais le lire alors…. bon moi je n’ai pas aimé… mais toi faut voir 🙂
J’ai reçu le même et j’ai lu quelques pages au début , tu confirmes mes craintes, je ne connaissais aucuns noms (et pourtant je lis des fois le canard) et j’avais bien peur de lire quelque chose que jene comprendrais pas… Bon, je vais essayer quand même.
oups !!! tu me diras si c’est moi alors… parce qu’honnêtement si ce n’était pas pour masse critique, je ne l’aurais pas fini :-))