Ce minuscule opuscule (pour reprendre la terminologie de Bmr&Mam) suscite un bel enthousiasme dans la blogosphère. Si peu de pages dont on dit tant de bien, ce serait dommage de s’en priver me soufflait une petite voix, probable porte-parole d’une partie de mon cerveau avide d’une trève sur le front des lectures marathons.
– Soit, pensais-je au cours d’une visite bibliothesque, il est là. Je tente !
Merci petite voix et merci à tous ceux qui ont semé des coeurs rouges et battants sur leurs critiques car ce fut un délice.
Est-ce un roman, un poème ou même une chanson avec son refrain lancinant et attendu ? Difficile et peut être inutile de trancher.
De page en page, ce livre nous porte, nous entraine sur les traces d’un homme ordinaire, si représentatif de la bourgeoisie de la seconde moitié du XIXe. Pas d’imagination, peu de sensibilité, aucune aspiration. Doit-il partir au Japon pour sauver l’industrie de la soie dans son village ? Qu’à cela ne tienne, il y va, sans peur particulière ni frisson d’aucune sorte. Et même il le refait et le refait encore ce voyage interminable, par voie de terre jusqu’aux confins du monde. Toujours de retour un dimanche d’avril à temps pour la grand messe.
Chez lui, ce n’est pas le voyage qui importe c’est la destination. Et la destination n’est pas forcément un endroit, peut-être un rêve, un fantasme de son esprit trop rassi.
Une merveille vous dis-je, un style épuré, léger et évocateur comme une étole de soie naturelle. En quelques pages, quelques mots d’une poésie arachnéenne, Alessandro Baricco nous tisse une étoffe à sa façon, sensuelle, chatoyante, presque liquide dans sa douceur et sa force d’évocation. Que du Bonheur !
Soie – Alessandro Baricco – Albin Michel – 2000 (120 pages) – Traduit de l’Italien par Françoise Brun (existe en Folio)
– Soit, pensais-je au cours d’une visite bibliothesque, il est là. Je tente !
Merci petite voix et merci à tous ceux qui ont semé des coeurs rouges et battants sur leurs critiques car ce fut un délice.
Est-ce un roman, un poème ou même une chanson avec son refrain lancinant et attendu ? Difficile et peut être inutile de trancher.
De page en page, ce livre nous porte, nous entraine sur les traces d’un homme ordinaire, si représentatif de la bourgeoisie de la seconde moitié du XIXe. Pas d’imagination, peu de sensibilité, aucune aspiration. Doit-il partir au Japon pour sauver l’industrie de la soie dans son village ? Qu’à cela ne tienne, il y va, sans peur particulière ni frisson d’aucune sorte. Et même il le refait et le refait encore ce voyage interminable, par voie de terre jusqu’aux confins du monde. Toujours de retour un dimanche d’avril à temps pour la grand messe.
Chez lui, ce n’est pas le voyage qui importe c’est la destination. Et la destination n’est pas forcément un endroit, peut-être un rêve, un fantasme de son esprit trop rassi.
Une merveille vous dis-je, un style épuré, léger et évocateur comme une étole de soie naturelle. En quelques pages, quelques mots d’une poésie arachnéenne, Alessandro Baricco nous tisse une étoffe à sa façon, sensuelle, chatoyante, presque liquide dans sa douceur et sa force d’évocation. Que du Bonheur !
Bonus, ce roman contient une des plus belles lettres d’amour que j’ai jamais lues !
Soie – Alessandro Baricco – Albin Michel – 2000 (120 pages) – Traduit de l’Italien par Françoise Brun (existe en Folio)
L’avis de bmr&mam, Allie, Papillon, Lilly, Céline, Au bonheur des livres, Essel, Bluegrey, si j’en oublie dites le moi…
En effet, c’est un super bouquin. J’en garde un très beau souvenir. Tu vois, on à qlq coup de coeur en commun. Bon dimanche.
Certes, et même de plus en plus je trouve… Va falloir qu’on se surveille !! :-)))))
Message compris, je le lallelise !
Chouette… j’enregistre ce nouveau verbe : laléliser ! Mais pourquoi deux L ???? 😉
Déjà dans ma PAL…
Souligne alors 😉
Lu il y a quelques années je me souviens l’avoir aussi beaucoup aimé.
Par contre j’ai oublié la lettre d’amour…je vais aller jeter un coup d’oeil dans mon exemplaire.
Une letrte magnifique vraiment… d’ailleurs je crois que je vais me l’acheter ce livre… je suis sûre qu’il doit très bien se relire en cas de blues ou quelquechose… 🙂
Moi aussi j’avais beaucoup aimé.
Est-ce que j’ai zappé ta critique ? Zut, j’ai cherché pourtant… un vrai délice ce petit roman ! 🙂
C’est vraiment un pur délice pour quelques pages et pour pas cher et pour pas beaucoup d’effort.
Absolument : un excellent investissement 😉
C’est vrai qu’elle est superbe cette lettre. C’est un livre qui trône en bonne place dans ma bibliothèque et que je relis souvent
JE me disais bien qu’il devait se relire avec plaisir Gambadou 🙂
tu es bien consciente qu’avec ta dernière phrase je suis obligée de craquer!!!!!????? méchante!!!! :o)))
Méchante méchante…c ‘est un tout petit livre après tout…
Alors tu as aimé ma cerise sur la critique… voui je pensais bien ferrer quelques curieux dont toi :-)))))
Reçu dans le cadre du swap lithérature, il m’attend patiemment pour mon challenge 2008.
Il y a un très beau billet chez BlueGrey !
Merci Anjelica, je l’avais oublié : réparé..; Je te dsouhaite une très bonnelecture, je pense qu’il devrait te plaire 🙂
j’avais bien aimé ce petit livre, je m’en souviens encore très bien. Une adptation va bientôt sortir je crois
Vraiment ? J’aimerai bien voir ce que ça pourrait donner … Quelquechose de forcément très visuel quasi sans parole peut être… 🙂
Un livre merveilleux! Je l’ai adoré!
Encore une fan 🙂
lalleliser n’a pas 2 L mais 4 !
je reprends donc ta question pourquoi 4L ? et je n’ai pas de réponse 🙁
Bien admettons donc lalleliser avec 4 L et une tolérance à 3L pour les gens pressés 😉 (je suis pour la tolérance même avec les L)
Bonjour, je tombe par hasard sur votre site et cette page!
Juste pour dire que je suis une grande fan de Baricco. Je vous recommande Novecento, du même auteur, qui se dévore tout autant 😉
Merci beaucoup Marie, j’avoue que j’aimerai beaucoup continuer ma découverte de cet auteur 🙂
Ha ha ha ! Encore une convertie à “Soie” ! Un court récit magnifique, doux et subtil… J’ai adoré !
Aurions-nous des goûts communs :-), c’étati vraiment un pur plaisir… au fait j’ai emmené l’ombre du vent avecmoi ce WE 😉
Tu nous a manqué mardi Bluegrey
Par contre, de Baricco, je n’ai pas du tout aimé “Océan mer” au style boursoufflé…
oups je note, on m’a conseillé par contre Pianiste : Novecento tu connais?
Je n’ai pas lu “Novecento : pianiste”, mais on me l’a conseillé à moi aussi !
Et “L’ombre du vent” alors? Tu en es où? ça te plaît? (j’espère que ça te plaît, sinon tu vas me maudire de t’avoir forcé la main…)
Il est sur le point d’être lu… Je l’ai même ammené avec moi en week end c’est dire… Je suis sûre que je vais aimer mais dans un cas comme dans l’autre ce sera de TA faute 😀
Je confirme que je ne dois pas être conçue comme la majorité
bah pas de panique, les avis étaietn quand même très partagés dans mon souvenir 🙂
Blog(fermaton.over-blog.com),No-3: THÉORÈME D’ÉDITH. – L’AMOUR !
joli
J’ai beaucoup aimé aussi !
Est-ce que tu en as fait une critique ??? je vérifirai tiens ! 🙂
Etant donné le nombre de critiques positives, enthousiastes sur ce roman, je le note.
Grand succès en effet !!!
Histoire qu’il y ait un grincheux …
Est-ce parec que je suis un affreux sans coeur ? Un fana de bouquins sombres zé angoissants ? un vilain matérialiste hermétique à la poésie ? Le seul intérêt que j’avais trouvé à ce roman était qu’il était court. Il m’avais fait l’effet de certains vins de Loire : frais, agréable, mais absolument innexistant en bouche ! Bien écrit certes, mais avec rien dedans. Une vraie bulle de savon.
Ah tout de même !!! Un anti… Il en faut, aucun livre ne peut faire l’unanimité, ce serait étrange voire inquiétant… Après, je ne sais laquelle de tes raisons est la bonne :-)))
J’ai quelques grincheries aussi à mon actif… par exemple je suis hermétique à Indridason qui fait la quasi unanimité du moment en polar (pourtant j’aime les polars mais là non je m’ennuie c’est un calvaire…)
Une bibliothécaire m’avait conseillée, le Pianiste de Baricco, j’avais adoré, j’ai lu Soie après mais je préfère tout de même le premier, je t’encourage donc à le lire comme tu as aimé Soie.
JE note volontier,merci beaucoup Fleur.
Je viens de retrouver le titre exact:
novecento: pianiste de Barrico
🙂