Saki, de son vrai nom Hector Hugh Munro, est un nouvelliste si représentatif du style anglais “impérial” de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qu’il en serait presque caricatural. Il me rappelle irrésistiblement la façon dont Dame Agatha, elle même tenante du style, aimait à parler des anglais de bonne souche : un doigt de passion, aucun sentimentalisme, beaucoup de bonnes manières !
Les personnages de Saki répondent exactement à ce canevas. Aux prises avec les multiples aléas d’une vie si anglaise, train raté, hyène échappée, marâtre insupportable ou même bombe anarchiste, ils réagissent immuablement par un haussement de sourcil, une tasse de thé avec un nuage de méchanceté et une bonne dose d’humour noir. En les faisant évoluer, l’auteur nous restitue avec une férocité joyeuse les moeurs d’un monde aujourd’hui disparu. La façon dont il met en scène l’enfance notamment oscille entre dérision et angoisse pure.
Ces nouvelles extrèment courtes, trois ou quatres pages, pourraient tourner à l’anecdote mais Saki excelle à camper situations et caractères en trois traits de plumes aussi acérés que percutants. Et je me suis surprise à pouffer de rire, avec un rien de culpabilité quand même, devant une galérie de portrait décapants. Drôle, cruel, étonnant !
Les personnages de Saki répondent exactement à ce canevas. Aux prises avec les multiples aléas d’une vie si anglaise, train raté, hyène échappée, marâtre insupportable ou même bombe anarchiste, ils réagissent immuablement par un haussement de sourcil, une tasse de thé avec un nuage de méchanceté et une bonne dose d’humour noir. En les faisant évoluer, l’auteur nous restitue avec une férocité joyeuse les moeurs d’un monde aujourd’hui disparu. La façon dont il met en scène l’enfance notamment oscille entre dérision et angoisse pure.
Ces nouvelles extrèment courtes, trois ou quatres pages, pourraient tourner à l’anecdote mais Saki excelle à camper situations et caractères en trois traits de plumes aussi acérés que percutants. Et je me suis surprise à pouffer de rire, avec un rien de culpabilité quand même, devant une galérie de portrait décapants. Drôle, cruel, étonnant !
Gaëlle en parle ici et c’est ainsi que j’ai eu envie de le lire…
Fenêtre ouverte – Saki – 1911 – traduit de l’anglais par Jea Rosenthal – 10/18
Je le note car avant de dormir, une petite nouvelle ne peut pas faire de mal ! (humour macho !) lol
TROP drooole Michel 😉 mais bon pour les nouvelles de Saki c’est très juste 🙂
Tiens, tu me fais penser que j’ai un Saki dans ma PAL que j’avais également acheté suite à l’article de Gaëlle, il a dû être enterré sous tous les autres !! 😉
Ouiii il trainait dans la mienne depuis un bon moment je dois dire (enfin il ya des livres qui trainent depuis plus encore alors ;-))
Voilà encore un “classique” britannique conseillé par mes profs de littérature anglaise… et que je n’ai encore jamais lu (shame on me, je sais).
Ah, so many books, so little time…
Je suis bien d’accord avec toi incold, pourquoi si peu de temps alors que les projets de lectures se multiplient, s’ajoutent, s’entassent, font des petits et qu’on ne rêve que de s’y consacrer…
Tiens, cela fait longtemps que je n’ai pas lu de nouvelles… je note
PAr une sorte de fatalité, moi qui ne lit guère de nouvelles, j’en ai une pile à lire… mais bon si elles sont toutes aussi agréables que les dernières que j’ai lu, je vais finir par me réconcilier avec le format 😉
Moi je suis fan de Saki, son autre recueil de nouvelles “L’omelette byzantine” est très bon aussi, tu y retrouveras le même humour décapant !
Je l’ai repéré celui-là 🙂
Je le note…j’ai lu beaucoup d’avis positifs ici ou là au sujet de cet auteur et là tu m’achèves!
J’espère que tu passeras un bon moment Katell… ça se lit tout seul, si j’ose dire 😉
Inconnu, je note, quoique 1911… j’hésite un peu.
Par certain côté, les sombres, tu le trouveras peut être étonnament moderne, mais le cadre est très exotique pour nous, la bonne société victorienne dans toute sa pesante élégance 🙂
Saki est trop sympa à lire ! J’adore ! Dommage qu’il n’ait pas été plus productif 🙁
C’est vrai, en fait je ne connais pas vraiment sa bibliographie, un roman je crois et quelques recueils de nouvelles…
J’aime bien la couverture ! Et je suis sûre d’avoir déjà lu un livre de cet auteur mais flûte, je ne me rappelle plus le titre ! Bon, je note celui-là en attendant que ma mémoire revienne 🙂
L’omelette byzantine peut être ???
Aaaaaaaaaaaaaaah…ce cher vieux Saki !
Tiens, je ne l’ai pas lu ce livre-ci, enfin je ne crois. Mais je sais qu’il est connu pour être son plus mauvais, si si, la preuve : il est chez 10/18 🙂
Attention mister frère, vous allez dire du mal de ceux que vous aimez : 10/18 publie aussi voyons BEE, Sarah Waters et quelque autres qui ne vous sont pas, je crois, indifférents 😉
(et puis moi j’aime les 10/18 na !!!)