Et si on reprenais nos rencontres poétiques du dimanche du mardi ou d’un autre jour… Après tout le mardi est un bon jour pour la poésie, nous parlerons donc de mardis poétiques désormais, en espérant que je trouverai suffisamment de poètes et de poèmes pour que ce rendez-vous dure un peu… (Et comment trouvez-vous mon nouveau logo ?)
Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage,
Et la mer est amère, et l’amour est amer,
L’on s’abîme en l’amour aussi bien qu’en la mer,
Car la mer et l’amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu’on souffre pour aimer,
Qu’il ne se laisse pas à l’amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l’amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l’amour, sa mère sort de l’eau,
Mais l’eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Pierre de Marbeuf (1596-1645) :
Très beau logo japonisant. En puisant dans les haîkus, vous ne serez jamais à court de poèmes :))
Certes certes certes… Mais j’aime bien varier les genres 🙂
Mes larmes feraient un tsunami.
L’Esterminatorcargolio
A ma cousine
Mes coupables ardeurs ne sont plus que des cendres.
Je l’ai vu tôt souffler la première étincelle,
Attisant le doux coeur pur et chaste de celle
Que j’aime. Je l’ai vu, ventre à terre, descendre.
J’imagine d’ici de quelle belle illustration une personne de ma connaissance pourrait accompagner ce poème 🙂
Oh ! J’aime ce poème ! Il y a longtemps que je ne l’avais pas croisé… Merci de l’avoir mis son mon chemin ! 😉
Mais toujourts avec plaisir ma Blue, figure toi que je ne connaissais pas Marbeuf, honte sur moi 🙂
super logo, et super poème. Merci
Avec plaisir Gambadou 🙂