Spéciale dédicace à Bluegrey en ce frais dimanche de décembre…
– Ne touchez pas l’épaule
Du cavalier qui passe,
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles,
Sans courbe ni nuages.
– Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage,
Et le bruit du soleil ?
– Il vous faudrait attendre
Qu’un second cavalier
Aussi puissant que l’autre
Consentît à passer.
Jules supervielle (1884-1960) – les amis inconnus


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