Nos chemises pliées tout en haut de
l’armoire, qui attendaient parfois des
jours et des semaines. Et nos mains se
hâtaient vers les odeurs de propre
qu’elles avaient gardées de leur passé de
voile… dans le vent du suroît qui
secouait la corde tendue de la maison à
la bâtisse à bois…J’y songe quand
j’écris. Quand je plie mon poème. Et
que je viens l’étendre sous le vent de
vos yeux.
Gilles Vigneault – L’armoire des jours – 1998
J’aime!
pareil 🙂
Voilà des lessives comme je les aime
les lessives poétiques, c’est pas l’ordinaire 😉
Tu es en train de devenir une vraie québécoise. 😉
Merci Suzanne :-))) j’ai encore quelques surprises en réserve…