La succession

successionÀ 28 ans, Paul a trouvé le bonheur, du moins le bonheur tel qu’il le conçoit. Joueur professionnel de Cesta Punta – une des variante de la pelote basque – à Miami, il vit modestement dans une ville qui le fascine, possède une vieille voiture increvable et un bateau à l’avenant. Chaque matin il se réveille avec l’intense impression d’être à sa place entre excitation du jeu, calme des balades en mer, repas dans quelques gargotes cubaines et surtout loin très loin de son passé familial. Jusqu’au jour où la mort de son père vient bouleverser l’ordre de son monde…

De Jean-Paul Dubois, je n’avais lu qu’Une Vie française et j’en gardais un bon souvenir quoique assez lointain. Mais au détour un billet de blog et d’une étagère de bibliothèque, j’ai eu envie de le retrouver et La Succession m’a cueillie quand je ne m’y attendais pas. Quelque chose dans cette écriture évocatrice et précise, dans la puissance des images qu’elle suscite, dans les personnages aussi, ou c’est trop dire, dans l’unique vrai personnage, le narrateur, ce Paul porteur d’une histoire qu’il vit comme une malédiction. La succession. Ce roman aurait pu s’appeler Solitude tellement ce sentiment imprègne chaque page de ce roman. Une solitude toute intérieure qui isole du monde, mure les perceptions, distend les relations, éloigne de la vie même. Poignant !

La succession – Jean-Paul Dubois – 2016 – L’olivier

L’avis de Jérôme qui m’a donné envie

Ce contenu a été publié dans roman français. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

20 réponses à La succession

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *