La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Oeil de sourd
Faites mon portait.
Il se modifiera pour remplir tous les vides.
Faites mon portrait sans bruit, seul le silence,
A moins que – s’il – sauf – excepté –
Je ne vous entends pas.
Il s’agit, il ne s’agit plus.
Je voudrais ressembler –
Fâcheuse coïncidence, entre autres grandes affaires.
Sans fatigue, têtes nouées
Aux mains de mon activité.
Paul Eluard – 1929
Je me rappelle de ce poème… Et surtout du professeur qui nous l’avait présenté… Merci pour la piqûre de rappel !
Vraiment ? ce fut avec plaisir… le premier vers surtout est célèbre il me semble 🙂
Merci pour la gentille carte. Cela fait plaisir Elle a prit place avec celle de Chine !
Mais avec plaisir Anjelica…
Un très beau poème… Merci pour ce partage !
merci à toi… je crois que j’aime assez Eluard même si je ne le connais pas si bien que ça 🙂