“La dernière fois qu’elle avait emprunté cette route, c’était lors de son départ avec ses parents ; le jour, la saison même, étaient tristes et elle-même, désolée ; mais ses parents étaient là, avec elle. Maintenant, elle était seule, orpheline et, fait étrange, ils l’avaient quittée et s’étaient évanouis de la face de la terre. Elle était blessée de voir la route de Helstone inondée de soleil, et chaque courbe du chemin, chaque arbre familier si pareils à eux-même dans leur splendeur d’été, identiques à ce qu’ils étaient les années précédentes. La nature ne sentait pas le changement et restait éternellement jeune.”
Nord et sud – Elizabeth Gaskell – 1855
Je pinaille, je pinaille…comme d’habitude mais…
en quoi est-ce étrange qu’elle soit orpheline parce que ses parents ont quitté la face de la terre…c’est bien vrai d’ailleurs ..ils sont dessous oooohhh!!!
Le Papou
ppfffff fait pas exprès le papou, elle s’étone juste que le monde tourne comme avant alors que pour elle tout a changé… je suis très sensible à ce sentiment, pas toi ? hihi :-))))
Ahah, j’adore le commentaire ci-dessus !
Pourquoi as-tu choisi cette citation? tu ne nous le dis pas…
euuuuhhhh parce qu’elle me plait… elle me parle en quelque sorte… il y a un auteur (je en sais plus lequel) qui a écrit que quand on cite quelqu’un c’est qu’on revendique en quelques sortes la paternité (maternité) de ces écrits, c’est peut être ça :-)))
J’ai toujours dit que la nature est affreuse, elle refuse obstinément de se conformer à l’état d’esprit des gens, on ne peut pas compter sur elle décidément.
absolument ! même les arbres n’ont que faire de nos sentiments tss tss et pourtant les arbres sont des gens sérieux !