Jim vit seul dans la maison de son enfance au bord du fleuve, pas très loin de Québec. Tous les matins dans son grenier, il écrit, debout devant une boite à pain, une histoire d’amour qui lui résiste. Alors quand il est fatigué d’attendre que ses personnages agissent à son gré, il va se promener sur les battures, accompagné de son chat, le vieux Chagrin. Jusqu’au jour où, au détour d’un rocher, il découvre dans une petite grotte habituellement vide, des traces de campement et un exemplaire des contes des Mille et une nuits avec un nom tracé à la première page, Marie K., Marika…
Dans un roman de Jacques Poulin, il y a toujours des chats un peu partout, un homme qui fait profession d’écrire, des passantes qui parfois s’installent, le fleuve-mer en arrière plan, de longues promenades, des livres – beaucoup – voire de l’Hemingway… Et avec ces ingrédients, il tisse à chaque fois une nouvelle histoire, à moins que ce ne soit un peu la même mais autrement, sur la difficulté d’écrire, de créer des relations avec les autres, de les maintenir, de savoir qui on est, d’où l’on vient et si cela a de l’importance, de la difficulté enfin de faire la part des choses entre réalité et imagination. Et le mystère perdure, tout comme le charme, car on ne saura jamais vraiment si… et cela est très bien ainsi. Ravissant !
Le vieux Chagrin – Jacques Poulin – Lémeac Acte sud – 1989
Je note celui-ci ! 🙂 Un peu dans la même veine que “Chat sauvage” ?
on dirait bien 🙂
Mmmm il est plus que temps que j’ouvre un nouveau Jacques Poulin si je comprends bien 😉
Ah quand on aime, on y revient 🙂
C’est le premier de Jacques Poulin que j’ai lu et j’ai adoré !
Comme je te comprends 🙂
Je ne vais pas attendre l’année prochaine et le prochain challenge pour le lire 😉
ah ah lire québécois, c’est pas qu’en novembre 🙂
“il y a toujours des chats un peu partout, un homme qui fait profession d’écrire, des passantes qui parfois s’installent, le fleuve-mer en arrière plan, de longues promenades, des livres – beaucoup – voire de l’Hemingway”
Je vois qu’on a lu ses classiques – je parle de Libellus : – )
“on ne saura jamais vraiment si”
Oui, c’est là tout le charme. Et l’image de couverture est très belle, je la garde – on ne sait jamais, novembre peut se prolonger en décembre…
C’est vrai qu’il a bon gout ce Poulin, tout ce qu’on aime… 🙂
Ah Poulin. Difficile de ne pas tomber sous le charme 😉 Beau billet dame Yueyin.
Merci Suzanne 🙂
je suis tombée aussi sous le charme de cet auteur!
C’est qu’il écrit des romans très charmants 🙂
Un auteur qu’il me faudrait découvrir bientôt. Merci pour l’idée.
Oui Oui il faut noter Poulin , et le lire 😀
Un auteur qu’il faut que je découvre.
Ah oui, ce serait intéressant de voir et puis si tu aimes ensuite…
je suis vraiment très contente d’avoir découvert cet auteur grâce à vous, amies québécoises !
Je ne suis pas vraiment québecoise contrairement à Karine mais ça me fait plaisir de contribuer à faire connaitre la littérature québécoise qui est pleine de belles surprises 🙂
Un auteur apaisant que j’ai souvent plaisir à retrouver même si ce mois ci avec ses “grandes marées” je n’ai ps retrouvé cet esprit calme et optimiste///
Ah que non, les grandes marées est aux antipodes de l’apaisement mais quel roman !!!! A mon avis un de ses plus aboutis 🙂