Les Liaisons culinaires

liaisons culinairesDimitri et Damoclès sont voisins de palier. au hasard d’une conversation, ils lient connaissance et se rendent rapidement compte qu’ils partagent deux passions, l’une pour la cuisine, l’autre pour une femme, Nana, amante passionnée et gourmande dont aucun des deux ne songe à se passer. Après avoir brièvement envisagé les pires extrémités – à base de poison – tous deux décident, pour gagner l’amour exclusif de la belle, de s’affronter sur leur terrain de prédilection, la gastronomie.

Andréas Staïkos mêle ici livre de cuisine et marivaudage, nous contant la rivalité de Dimitri et Damoclès en dix-sept alléchants menus accompagnés des recettes dégustées par la frivole Nana. Recettes des plus classiques pour la plupart, keftedes, agneau aux petits pois, moussaka, mais qui mettent l’eau à la bouche. Quant au vaudeville, entièrement vu du côté masculin du trio, si j’ose ainsi dire,  il est fort plaisant. Rumination jalouse, obsession amoureuse et amitié naissante alternent sur un ton tout en drôlerie et légèreté, un peu décalé dans le temps peut être, tant l’atmosphère évoque à la fois le théâtre de boulevard et les chansons de Brassens (A l’ombre des maris notamment, dont je ne saurais trop vous recommander l’écoute). Folâtre.

Les Liaisons culinaires – Andréas Staïkos – Traduit du grec par Karine Coressis et Delphine Garnier – 1997 – Acte sud/Babel

UlysseLu dans le cadre de l’année grecque organisée par cousine Cryssilda et moi-même.

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