L’été c’est… ce qu’on peut !

Et oui l’été est de retour, les vacances, les voyages, les copains, la famille, bref peu de temps pour écrire… du moins des billets qui tiennent un peu debout. Alors dans les semaines à venir, ce sera citations, photos, recettes, poèmes sans doute et plus rarement billets de lecture mais nos programmes reprendront normalement fin août comme il se doit et comme chaque année. En espérant que mes photos vous dépaysent un peu car, comme souvent, je suis, en ce moment, complètement à l’ouest…

Roissy – Juillet 2011

Publié dans images de voyage | 26 commentaires

vieil arbre, vieux lierre

Il y a de l’Ent dans cet arbre…

La Gentillerie - 2011

La Gentillerie – 2011

Publié dans images de voyage | 26 commentaires

The road not taken

Two roads diverged in a yellow wood,

And sorry I could not travel both

And be one traveler, long I stood

And looked down one as far as I could

To where it bent in the undergrowth;

 

Then took the other, as just as fair,

And having perhaps the better claim,

Because it was grassy and wanted wear;

Though as for that the passing there

Had worn them really about the same,

 

And both that morning equally lay

In leaves no step had trodden black.

Oh, I kept the first for another day!

Yet knowing how way leads on to way,

I doubted if I should ever come back.

 

I shall be telling this with a sigh

Somewhere ages and ages hence:

Two roads diverged in a wood, and I—

I took the one less traveled by,

And that has made all the difference.

 

Robert Frost – Mountain Interval – 1920.

Deux routes divergeaient dans un bois jaune

Et, désolé de ne pas pouvoir prendre les deux

Et n’être qu’un seul voyageur, je suis resté longtemps

À regarder l’une des deux aussi loin que je ne le pouvais

Jusqu’au point où son virage se perdait dans les broussailles ;

 

A lors j’ai pris l’autre, tout aussi séduisante

Et peut-être encore plus justifiée

Parce que herbeuse et manquant quelque peu d’usure

Bien que, franchement, les passages

Les aient usées à peu près de façon identique,

 

Et toutes les deux se reposaient, ce matin-là,

Sous des feuilles qu’aucun pied n’avait noircies.

Ah, j’ai gardé l’autre pour un autre jour !

Sachant, pourtant, comment un chemin nous mène à l’autre,

Je doutais que jamais je n’y revienne de nouveau.

 

Un jour je me trouverai à raconter en soupirant

Quelque part dans un lointain avenir que

Deux routes divergeaient dans un bois, et moi,

J’ai pris celle par laquelle on voyage le moins souvent,

Et que c’est cela qui a tout changé.

 

Traduction de Roger Asselineau (1915-2002)

Publié dans poèmes | 4 commentaires

Tagada* cupcakes

vendrediGourmandsMa très aimée Pimpi m’a fait découvrir cette recette rose et festive qui titille nos papilles enfantines et ravit celles (les papilles) qui le sont toujours (enfantines) : très grand succès assuré chez enfants et ados (voire chez les adultes). J’ai toutefois changé le nom, je trouvais que “mini muffins aux fraises tagada” était un peu long et manquait de pétillant…

Il vous faudra : un sachet de fraise tagada* (vraies ou fausses) – soit entre 250 et 300g, 150g de beurre, 10cl de lait, 3 oeufs, 130g de sucre en poudre, 200g de farine, un sachet de levure (ou 1càS de poudre à pâte).

Faire chauffer le four à 190°. Mettre de côté une douzaine de fraises. Dans une casserole, faire fondre lentement les fraises et le beurre dans le lait en remuant souvent. Hors du feu ajouter le sucre, bien remuer, puis les oeufs un par un en mélangeant bien. Ajouter la farine et la levure. Mélanger. Verser dans des moules à muffins en silicone mouillés (ou beurrés et farinés) Enfourner 20 min. La pâte colle un peu (mais pas toujours, allez comprendre) alors attention au démoulage.

tagadaCupcakesDetails

Mêler une cuillère à café de sucre glace à quelques gouttes d’eau, avec cette pâte, coller une fraise sur chaque muffin. Effet garanti !

tagadaCupcakes

Publié dans recettes | 20 commentaires

le jeudi, c’est citation

Et toujours sur une idée de  Chiffonette,

“Il but seul : un seul verre avant d’aller à Surgeons’ Hall, Un Laphroaig avec une toute petite goutte d’eau pour en émousser le tranchant.(…)

Cet endroit lui convenait. Petit, anonyme et discret. Il n’y avait même pas de nom, dehors, rien qui puisse l’identifier. Il se trouvait à un carrefour, dans une petite rue où seuls ceux qui le connaissaient pouvaient le trouver. “

La colline des chagrins – Ian Rankin – 2001 – Traduit de l’anglais (écosse) par Daniel Lemoine – le masque 2005

J’aime beaucoup l’inspecteur Rébus mais de l’eau dans du Laphroaig, c’est limite quand même… Sláinte !

Publié dans citations | 8 commentaires

La Grave

Dans les cours de l’hôpital…

Toulouse - 2011

Toulouse – 2011

Publié dans images de voyage | 10 commentaires

Fire and Ice

Some say the world will end in fire,

Some say in ice.

From what I’ve tasted of desire

I hold with those who favor fire.

But if it had to perish twice,

I think I know enough of hate

To say that for destruction ice

Is also great

And would suffice

 

Robert Frost – 1923

 

 

Certains disent que le monde finira dans les flammes

D’autres dans la glace

De ce que j’ai goûté du désir

Je penche pour les flammes

mais s’il fallait mourir deux fois,

Je pense en savoir assez sur la haine

pour dire qu’en matière de destruction

la glace est tout aussi puissante

et suffirait

 

(ma traduction, bien imparfaite, le quatrième vers me soucie)

Publié dans poèmes | 6 commentaires

Pain de poisson

vendrediGourmandsAujourd’hui vendredi, jour du poisson dans certains cercles, nous allons causer de pain de poisson, de thon précisément mais on peut le réaliser avec du saumon, une recette facile, rapide et légère, idéale pour les repas d’été…

Il vous faudra : 360g de thon au naturel, 135g de crème fraiche (ou de lait concentré non sucré), un yaourt, 2 oeufs, 60g de pain de mie (2 tranches sans la croûte), 1 échalotte, le jus d’un demi-citron, 1 càS de moutarde forte, 2 càS d’huile d’olive, thym, aneth, sel, poivre, paprika (ou tout autre herbe ou épice à votre goût).

painDePoissonDans un saladier, mélanger le thon, la crème, le yaourt et les œufs battus. Ajouter le pain émietté, l’échalote émincée, le citron, la moutarde, l’huile, le sel, le poivre et les herbes fraiches ciselées (environ 3 càS d’aneth, thym, persil…). Bien mélanger. Verser dans un plat creux en verre ou en terre huilé. Égaliser la surface, saupoudrer éventuellement de paprika (pour la couleur). couvrir (avec du film alimentaire si vous n’avez pas de couvercle). Cuire au micro onde à température moyenne-élevée (600 à 750W) 20 à 25 minutes. Laisser refroidir et démouler sur un plat de service, décorer de quelques tranches de citron et brins d’aneth. Servir avec une salade verte… frais et délicieux !

PS : Si vous n’aimez pas la cuisson au micro-onde, ce pain se cuit très bien au four, environ 30 minutes à 180°, le plat posé dans la lèchefrite remplie d’eau (genre bain marie) – dans ce cas éviter le film alimentaire évidemment.

PPS : Le cumin et la coriandre conviennent également bien à ce plat…

PPPS : Si vous n’avez pas d’herbe fraiche, les herbes séchées font bien l’affaire aussi

Publié dans recettes | 16 commentaires

Le jeudi c’est citation

Et toujours grâce à Chiffonette

“A partir de ce jour, son existence entière se renferma dans ce doux nom, l’Ecosse ! d’ailleurs, il ne perdit pas un instant ; il ignorait la langue anglaise ; il mit tous ses soins à ne pas l’apprendre, ne voulant, comme dit Balzac, s’approvisionner de deux mots contre une idée ; mais il relut en français son Walter Scott ; il pénétra au bras de l’antiquaire dans l’intérieur des familles  lowlandaises ; le cheval de Rob Roy l’entraina au sein des clans révoltés des highlands et la voix du duc d’Argyle ne put l’arracher à la prison d’Edimbourg.”

 

Voyage à reculons en angleterre et en Ecosse – Jules Vernes -1859 –  première édition 1989 le Cherche Midi

Publié dans citations | 4 commentaires

Une question d’attitude

Isabel Dalhousie, docteur en philosophie et rédactrice en chef de la très sérieuse (quoique confidentielle) Revue d’éthique appliquée, mène une vie des plus agréable dans sa ville d’élection, Edimbourg. Dotée d’une nièce limite caractérielle, d’une gouvernante dévouée mais spirite, d’un renard dans le jardin et de nombreux amis dont un charmant bassoniste, Isabel cherche avant tout à mener sa vie en fonction de ses principes éthiques, ce qui lui donne ample matière à méditations et reflexions en tout genre. Mieux lorsque quelqu’un a besoin d’aide ou simplement qu’un problème se pose, elle se sent tenue moralement de faire son possible pour éclaircir la situation, quand bien même, pour ses amis, ce ne serait qu’une façon de se mêler de ce qui ne la regarde pas…

Le premier opus de la série m’avait surpris – il était classé dans la série Grand détective, je m’attendais donc à une histoire policière or ce n’est pas du tout cela… Certes chaque roman recèle une situation qui aux yeux de notre philosophe professionnelle mérite une attention particulière, mais l’essentiel est ailleurs, dans la vie quotidienne de cette écossaise privilégiée, passionnée par son pays, ses artistes, son histoire, ses paysages, qui cherche à se contruire une vie heureuse tout en restant en accord avec ses principes d’altruisme et d’éthique.

Une fois habituée au rythme de ces romans, je me suis sentie très proche de cette femme, toujours prête à s’intéresser aux autres et à se remettre en question, et presque jalouse de sa vie bien remplie, intéressante et harmonieuse dans un cadre pour lequel l’auteur éprouve très certainement une vraie passion. Certes c’est l’Edimbourg des beaux quartiers ou l’on mange plutôt du risotto que du fish and chips mais cela fait du bien aussi de suivre des histoires douces, sans crimes ni horreurs d’aucune sorte. Délicieux !

Série Isabel Dalhousie – Alexander McCall Smith – 2004/2009 – éditions des deux terres puis 10/18

PS : Du coup j’ai lu les quatres derniers en autant de jours consécutifs, vous dire si je me sentais bien à Edimbourg

PPS : il y a une évolution certaine dans la vie d’Isabel au fil des romans mais je ne voudrais pas spoiler donc… motus, mais cela m’a plu.

La série dans l’ordre :

1. Le club des philosophes amateurs

The Sunday Philosophy Club

2. Amis, amants et chocolat

Friends, Lovers, Chocolate

3. Une question d’attitude

The Right Attitude to Rain

4. Du bon usage des compliments

The Careful Use of Compliments

5. La douce tranquilité des samedis

The Comfort of Saturdays

6. L’importance d’être reconnaissant

The Lost Art of Gratitude

Publié dans roman britanique | 22 commentaires