Restons donc encore un peu pour nos dimanches poétiques dans notre beau moyen-âge avec ce mélancolique (le terme existait-il ?) poème de Charles d’Orléans.
Plus penser que dire
Me convient souvent,
Sans montrer comment
N’ à quoi mon cœur tire.
Feignant de sourire
Quand suis très dolent,
Plus penser que dire
Me convient souvent.
En toussant soupire
Pour secrètement
Musser mon tourment.
C’est privé martyre,
Plus penser que dire.
Charles d’Orléans (1394-1465)
Journal de lecture plutôt fourre-tout : des livres encore des livres pour tous les âges et tous les goûts... Vous êtes chez Yueyin !
voilà une époque ou je n’aurai pas aimé vivre, même avec des si jolis vers !
euh oui là j’avoue le moyen âge c’est bien joli, passionant, beau comme tout mais quant à y vivre… brrr !!!
Il me plaît beaucoup ce petit texte…
étonnant hein :-)))
le terme n’existait pas ainsi (impossible de me souvenir du mot employé… ce n’est pas les “humeurs”)
@ tout bientôt
C’est bien ce que je pensais, merci !!!