Une allée du Luxembourg

Continuons ce dimanche, notre petite balade dans l’oeuvre de Nerval…

 

Elle a passé, la jeune fille

Vive et preste comme un oiseau

À la main une fleur qui brille,

À la bouche un refrain nouveau.

 

C’est peut-être la seule au monde

Dont le coeur au mien répondrait,

Qui venant dans ma nuit profonde

D’un seul regard l’éclaircirait !

 

Mais non, – ma jeunesse est finie …

Adieu, doux rayon qui m’as lui, –

Parfum, jeune fille, harmonie…

Le bonheur passait, – il a fui !

 

Gérard de Nerval – Odelettes – 1834

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