Premier “Juge Ti” écrit entièrement par Van Gulik qui avait auparavant traduit des nouvelles le mettant en vedette, Squelette sous cloche est un des romans les plus complets de la série et peut-être un des meilleurs. Encore que je les aime tous et que j’ai bien du mal à décider de mon préféré.
En quoi se distingue-t-il ? Et bien je dirai par sa construction dans laquelle Van Gulik s’est appliqué à respecter certaines traditions des romans chinois anciens qu’il laissera peu à peu de côté ensuite. L’histoire est donc encadrée par une introduction un brin fantastique qui annonce l’action et par un chapitre d’analyse en fin de volume conduit par des personnages extérieurs, ici les membres de la cour métropolitaine de justice qui doivent ratifier les décision du juge Ti. Entre les deux, nous suivons trois enquêtes sans liens entre elles mais parfaitement imbriquées du point de vue temporel. S’il semble assez normal qu’un magistrat conduise plusieurs affaires de front, encore faut-il réussir à articuler harmonieusement le tout. Ce que l’auteur réussi excellemment, amenant son héros à résoudre simultanément un meurtre crapuleux dans les bas quartiers, une très vieille et sanglante affaire de vendetta et une sombre histoire de viols en série et de corruption dans un monastère bouddhiste.
Cette variété permet de mettre en scène non seulement les qualités d’enquêteur du juge avec des passages Holmesien en diable mais aussi son goût de la machination, le montage qui lui permet de confondre les moines dépravés est des plus spectaculaires, et ses aptitudes de juriste retors, c’est une subtilité légale qui lui permet de faire condamner le responsable d’une série de meurtres particulièrement atroces.
J’ajoute que ce poste de Pou-Yang est le cadre de cinq romans (enfin plus ou moins car trois d’entre eux prennent place pendant un voyage !), le record de la série. Peut-être est-ce dû à un des personnages secondaires les plus réussis des aventures du Juge Ti, j’ai nommé le sémillant magistrat Lo qui fait son entrée ici et que nous auront plus largement l’occasion de rencontrer dans le Pavillon rouge et surtout Assassins et poètes. Sans doute Van Gulik n’a-t-il pas pu se résoudre à abandonner un personnages aussi riche de possibilités et comme il a eu raison.
Alors entraîné par des intrigue ficelées au millimètre, émoustillé (je dis ça pour Thom) par les ingrédients habituels de l’auteur, sang, sexe et mystère, ébloui par un cadre historique impeccable et séduit par des personnages curieux et attachants, le lecteur (ou a lectrice en l’occurrence) en redemande. Magistral !
Les enquêtes du juge Ti
Trafic d’or sous les Tangs
Le paravent de laque
Meurtre sur un bateau de fleurs
Le monastère hanté
En quoi se distingue-t-il ? Et bien je dirai par sa construction dans laquelle Van Gulik s’est appliqué à respecter certaines traditions des romans chinois anciens qu’il laissera peu à peu de côté ensuite. L’histoire est donc encadrée par une introduction un brin fantastique qui annonce l’action et par un chapitre d’analyse en fin de volume conduit par des personnages extérieurs, ici les membres de la cour métropolitaine de justice qui doivent ratifier les décision du juge Ti. Entre les deux, nous suivons trois enquêtes sans liens entre elles mais parfaitement imbriquées du point de vue temporel. S’il semble assez normal qu’un magistrat conduise plusieurs affaires de front, encore faut-il réussir à articuler harmonieusement le tout. Ce que l’auteur réussi excellemment, amenant son héros à résoudre simultanément un meurtre crapuleux dans les bas quartiers, une très vieille et sanglante affaire de vendetta et une sombre histoire de viols en série et de corruption dans un monastère bouddhiste.
Cette variété permet de mettre en scène non seulement les qualités d’enquêteur du juge avec des passages Holmesien en diable mais aussi son goût de la machination, le montage qui lui permet de confondre les moines dépravés est des plus spectaculaires, et ses aptitudes de juriste retors, c’est une subtilité légale qui lui permet de faire condamner le responsable d’une série de meurtres particulièrement atroces.
J’ajoute que ce poste de Pou-Yang est le cadre de cinq romans (enfin plus ou moins car trois d’entre eux prennent place pendant un voyage !), le record de la série. Peut-être est-ce dû à un des personnages secondaires les plus réussis des aventures du Juge Ti, j’ai nommé le sémillant magistrat Lo qui fait son entrée ici et que nous auront plus largement l’occasion de rencontrer dans le Pavillon rouge et surtout Assassins et poètes. Sans doute Van Gulik n’a-t-il pas pu se résoudre à abandonner un personnages aussi riche de possibilités et comme il a eu raison.
Alors entraîné par des intrigue ficelées au millimètre, émoustillé (je dis ça pour Thom) par les ingrédients habituels de l’auteur, sang, sexe et mystère, ébloui par un cadre historique impeccable et séduit par des personnages curieux et attachants, le lecteur (ou a lectrice en l’occurrence) en redemande. Magistral !
PS – Comme son nom l’indique il y a bien une sombre histoire de Cloche dans ce roman ce qui donne lieu à une scène d’anthologie…
PPS – Thom, maintenant la preuve est faite, Ma Jong ne porte pas la barbe. P45 de mon édition ” Ma Jong avait plus de six pieds de haut et une carrure d’ours. Son visage aux fortes machoires était rasé, à l’exception d’une courte moustache. En dépit de sa masse imposante il se déplaçait avec la grâce rapide qui caractérise le boxeur expérimenté.”
Squelette sous cloche – Robert Van Gulik – 1950 – Traduit de l’anglais par Roger Guerbet 1962 – 10/18
Les enquêtes du juge Ti
Trafic d’or sous les Tangs
Le paravent de laque
Meurtre sur un bateau de fleurs
Le monastère hanté
Bien d’accord: Tsiao Tai a toute sa place parmi les sexy héros.
Pas encore lu ce “squelette”, ça ne saurait plus tarder…
Sxy, sexy,je ne sais pas ténébreux et romantique certes :-))))
Ténébreux, romantique, sexy !! je note !
euh… oui enfin ce n’est peut être que mon avis remarque, les romans de van gulik ne sont pas précisément réputés pour ça quoique à bien y réfléchir… 😀
Un sexy héros que je ne connais pas!!! Interesting!! (Je sais, je sais, j,ai des idées fixes!!)
euhhhh il n’y a pas que ça dans le juge Ti hein quand même bon… je me demande si je lui fait de la bonne pub là :-))
*rires* c’est ca que tu aurais du me dire dès le début: il y a un sexy heros dans les avetures du juge Ti:!! regarde l’effet que ça fait à toutes ces demoiselles!!! ;o)))
Ouiais c’est incoryable… pour le prochain article je ne parle que de ça et on fait un casting pour savoir qui pourraient jouer les 4 héros. Le juge (il devra être impressionant), Ma Jong (cher à tom), Tsiao Tai (cher à moi) et Tao Gan (pas le plus facile à caster je trouve !) :-))
Je viens de le finir, mon 1er juge Ti! et j’ai beaucoup aimé… j’en parle prochainement sur mon blog et je t’envoie le tout pour le défi.
Bravo… enchantée de voir un nouvel adepte :-)))
A tout prendre je pense que je préfère la courtisane du Pavillon Rouge… mais bon, les filles dans le Juge Ti ne m’ont malgré tout laissé que de vagues souvenirs…
laquelle ? celle qui est défigurée, la vilaine qui veut absolument se faire épouser ou celle dont ma jong tombe amoureux (le pauvre) ? ;-))
Oh dis hein… qu’est-ce qui m’interdit de penser que Ma Jong a une barbe ? Laisse mon imagination tranquille :-))
je ne faisait que citer l’auteur :-)))) De toute façon mon préféré c’est Tsiao Tai, avec ou sans barbe :-p
Oui… vous me faites penser que ça manque de nanas charismatiques, cette série…
hummm il y a la courtisane poétesse de assassins et poètes qui est intéressante, et les deux femmes de l’énigme du clou chinois non ?