Voici de retour l’éminent sénateur Publius Aurélius Statius, sa curiosité insatiable, son épicurisme bien agréable et son érudition rafraichissante. Cette fois l’amitié et la curiosité l’entrainent à la fois au coeur du quartier juif de Rome et dans le monde complexe des médecins, grecs pour la plupart, qui sévissent dans la ville éternelle.
Le meurtre d’une jeune juive, mais était-ce bien un meurtre, plonge son père, un ami d’Aurelius, dans un désespoir et une honte surtout que le noble romain a bien du mal à concevoir. Il accepte cependant de mener une petite enquête sur les circonstances de cette mort étrange. Sous des apparences banales, il va découvrir des ramifications aussi embrouillées que dangereuses.
Comme pour les autres épisodes, j’ai été conquise par l’écriture fluide, l’érudition tout en naturel et le sens de l’intrique de Danila Comastri Montanari. Les personnages sont intéressants, les histoires toujours complexes sans se répéter et de nouvelles couches sociales et culturelles sont mises en scène pour notre plus grand plaisir. L’auteure réussit de plus en filigrane une peinture subtile d’une époque pleine de certitudes mais qui abrite déjà les prémisses de son déclin et de l’anéantissement de ses valeurs. Une très belle réussite, instructive et agréable !
Le meurtre d’une jeune juive, mais était-ce bien un meurtre, plonge son père, un ami d’Aurelius, dans un désespoir et une honte surtout que le noble romain a bien du mal à concevoir. Il accepte cependant de mener une petite enquête sur les circonstances de cette mort étrange. Sous des apparences banales, il va découvrir des ramifications aussi embrouillées que dangereuses.
Comme pour les autres épisodes, j’ai été conquise par l’écriture fluide, l’érudition tout en naturel et le sens de l’intrique de Danila Comastri Montanari. Les personnages sont intéressants, les histoires toujours complexes sans se répéter et de nouvelles couches sociales et culturelles sont mises en scène pour notre plus grand plaisir. L’auteure réussit de plus en filigrane une peinture subtile d’une époque pleine de certitudes mais qui abrite déjà les prémisses de son déclin et de l’anéantissement de ses valeurs. Une très belle réussite, instructive et agréable !
Les autres enquête du sénateur Statius commentées dans ce blog :
Cave canem
Spes ultima dea
In corpore sano – Danila Comastri Montanari – 2000 – 10/18
J’adore les couvertures de cette série. J’avais déjà noté Cave canem et tes avis enthousiastes me poussent un peu plus vers un achat très tentateur.
C’est une de mes séries “grand détective” favorite… je guette les nouveaux épisodes avec impatience 🙂
il me tarde de lire le 1er dans le cadre de mon challenge latino 🙂
J’espère que tu te régaleras Anjie 😉
Ca ne doit pas être évident les courses-poursuites dans ce genre d’histoire… y’a des cailloux dans les sandales…
Ah mais il y en a, certes à pied mais il y en a, bon en général c’est l’inséparable complice d’Aurelius qui se prête à ce genre de chose mais le sénateur lui-même parfois….. :-))))
tu aimes toujours autant les aventures de Publius, c’est vrai que c’est très divertissant comme plusieurs séries 10/18 que j’affectionne tout particulièrement aussi
bonne jounée
Je ne m’en lasse pas, c’est une des séries que je guette avec le plus de constance 🙂
Tu me rappelles combien j’avais aimé “Cave canem”!!! Connais-tu les enquêtes de Gordien (cela se passe du temps de César et Cicéron)? Bref, je note ce titre et j’espère le trouver à la médiathèque.
Je n’ai pas encore lu Gordien, mais je suis tentée… un jour la tentation sera trop forte 😉
Il y a plusizeurstitres entre cave canem et In corpore sano (tous en latin bien sûr… ) Il serait peut être temps d’en faire une liste d’ailleurs… tu m’y fais penser !
je ne connais pas , je le note
J’en ai lu du bien (si c’est bien de Gordien que tu parles …)
M’a l’air pas mal du tout.. j’ai déjà noté suite à tes précédentes chroniques:o)
Et en plus je les ai tous :-)))
J’aime aussi beaucoup les couvertures de 10/18. Je ne connais pas cette série mais ça m’a l’air intéressant.
Je trouve aussi que 10/18 fait un réel effort pour ses couvertures, ce que j’apprécie beaucoup 🙂
Je ne connais rien de tous les livres dont tu parles !
Alors en désespoir de cause, je laisse quand même un mot, histoire de marquer mon passage 🙂
hey merci d’être passé… comment ça tu ne connais aucun des livres dont je parle… J’ai parlé d’au moins quatre Roth et un Kafka et…. 😀
Ca fait un bout de temps que cette série me fait de l’oeil !!!
Tes différents avis me poussent vers l’inéluctable achat !
ineluctable !!!! et j’espère que tu ne le regretteras pas 😉