Notre chère Alexia ex-Tarabotti, devenu lady Maccon, conseillère de la reine Victoria et accessoirement alpha d’une meute de loup-garou, pensait pouvoir couler, après son mariage, des jours raisonnablement paisibles (du moins selon ses critères). Bien entendu c’était une vue de l’esprit car entre le retour des troupes britanniques d’outremer comptant de nombreux et remuants loups garous, une étrange épidémie dans la communauté surnaturelle londonienne, le départ sans explication de son mari pour l’Écosse et les projets de mariage de sa chère amie Ivy, la nouvelle lady a du pain sur la planche.
Nous avions laissé Alexia à sa nuit de noce dans Soulless, la voici quelques mois plus tard confortablement installée dans son nouvel état, maîtrisant avec son efficacité coutumière (et sa fidèle ombrelle) autant la tenue du château de Woosley que les humeurs de son bouillant époux ou les roueries des autres conseillers spéciaux de sa majesté Victoria. Autant vous dire que j’ai plus qu’apprécié les nouvelles aventures de la cousine surnaturelle d’Amélia Peabody. Cet opus nous permet d’en apprendre un peu plus sur le passé de lord Maccon et les loups garous en général, sur les voyages en dirigeable et les méthodes de communications modernes de ce siècle en plein changement (le XIXe). Il nous permet également de faire connaissance avec de nouveaux personnages des plus passionnants, dont une modiste française, scientifique, inventrice et lesbienne, véritable Q je ne dirais pas en jupon, la dame se piquant de s’habiller en gentleman, mais pour le moins féminine. D’autres, déjà entre aperçus dans le tome précédent, prennent une nouvelle dimension… L’intrigue est allègrement menée quoique assez prévisible, très victorienne par ses rebondissements égyptiens et très écossaise par son cadre. Vraiment que demander de plus d’autant que l’humour omniprésent est toujours aussi percutant – à mourir de rire étant le qualificatif qui me vient spontanément à l’esprit. Une série qui tient ses promesses donc et la situation dramatique (à mon goût) dans laquelle nous laissons Alexia à la fin de cet épisode, laisse présager de savoureux développements. Excellent !
Soulless – Gail Carriger – 2010 – Orbit (en cours de traduction)
L’avis de la glamourous Fashion victim
PS : Le troisième opus, blameless, est dans ma pal grâce à la délicieuse et merveilleuse Chimère qui m’a également offert les deux premiers… Qu’elle en soit remerciée pour les siècles des siècles !
PPS : Le côté Steampunk de l’univers nous vaut encore quelques perles dont une ombrelle… décoiffante !
PPPS : Challenge Lu en VO : 4
Chouette, hein ? Je pense que je vais finir par me les acheter en anglais, pour les déguster. Les ai lus un peu vite…. Je préfère définitivement les loups-garous aux vampires. Surtout écossais. Miam.
Je peux te le passer maintenant si tu veux le relire en paix 🙂
@ Ys : bin en même temps, elle a un corset et une tournure. Doit pas faire ses lacets toute seule… ou le pied sur un escabeau (ça c’est du commentaire !)
Voilà tu m’ôtes les mots de la bouche !d’ailleurs elle ne peut en aucun cas s’habiller seule (même si elle le fait parfois dans le livre :-)), les corsets se laçaient dans le dos non ?
tiens, là aussi, il y a un loup alpha !
S’il y a une meute, il y a un alpha 🙂
et si alpha, il y a aussi omega ?
(et je ne suis pas une spécialiste en loup-garou, moi !)
non pas toujours, un omega c’est très spécial 🙂
J’ai aussi la suite dans ma PAAAAAAL!!! Les deux!!! Dès que je me sors du marasme professionnel dans lequel je suis enfoncée, et que je peux reprendre un rythme de lecture normal, il fait partie des 15 livres qui sont dans ma top list !!!
oh oh tu as plusieurs listes, quelle organisation Pimpi, quelle organisation !!! blague à part, tu vas te régaler, j’enrage de ne pas toujours saisir les subtilités vestimentaires de notre alexia 🙂
Une louve-garoute alpha ??? c’est possible ça ??
Mais que oui bien sûr c’est possible, sauf que là bien sûr ce n’est pas une louve garoute mais une préternal, une créature qui annule les pouvoirs surnaturels, elle est alpha parce qu’elle est l’épouse pas commode et amée d’une ombrelle d’un alpha du genre pas facile bouillant !
Cela dit dans une meute de loup pas garou, à ce que je me suis laissé dire il y a un male et une femelle alpha, pas forcément un couple d’ailleurs, ça peut être une mère et son fils 🙂 la dominance des femelles est souvent plus stable que celle des mâles car elle est fondée sur des alliances familiales un peu comme chez les macaques quoi… mais je bavasse…
Puisqu’on en est à parler chiffons et pour celles qui voudraient jouer à la poupée, voici le lien utile : http://www.orbitbooks.net/soulless/
Le Papou, il y a bien une changeuse coyote qui est considére comme alpha parce qu’elle est la compagne officielle d’un alpha ben là c’est pareil, autrement dit tu épouses le patron et tu grimpe dans la hiérarchie; ça se pratique aussi par chez nous de manière moins fun probablement.
moins fun moins fun, y’a quand même des combats hein, ces loups vraiment… heureusement que Mercy est imprévisible… j’aime Mercy !
j’ai joué à la poupée au fait mouhahaha j’ai un peu de mal avec toutes ces fanfreluches :-))))
Voici un très bon second tome, on dirait. Je suppose que tu es déjà plongée dans le 3e ?!
Absolumetn, un excellent second tome et non j’ai lu autre chose entre temps, je n’arrive pas à enquiller des livres anglais à la file mais ça ne saurait trop tarder 🙂
Chimène déjà avait défendu l’idée des dames mâles alpha ! J’abandonne, je tiens à vivre vieux…enfin plus vieux.
Hummmm c’est Chimère que tu traite de Chimène hihi :-))) tiens elle est en “photo kikimundesque” ici : http://kikimundo.over-blog.com/article-18976627-6.html
il est déjà chez Tina, ou il peut faire un détour par chez ta petit Choupy préférée?? 😀
Bon ben tu sais ce que je vais écrire hein…. : vivement la sortie française
Ah certes mais cela ne devrait plus tarder maintenant 🙂
J’avais résisté mais je craque… je suis faible !!!!
craque, craque Théoma, c’est une série qui le vaut bien 🙂
J’aime Chiméne depuis le lycée, c’est joli , tu sais l’histoire du coeur et toutes ces choses-là, et je ne peux pas dire que c’est une erreur de frappe, le n et le r sont bien loin l’un de l’autr. Je présente donc mes plus humbles excuses à Chimère pour l’avoir rebaptisée du nom d’une amoureuse difficile.
Désolé il est le Papou
bah tu as de la chance, elle est trrrrès gentille Chimère 🙂
Je viens de terminer les 2 premiers. Après un début plus ou moins fructueux avec Soulless (je ne savais pas sur quel pied danser), j’ai par la suite embarqué à mort et là, je ne me peux plus d’attendre l’arrivée des prochains à ma biblio!
À la biblio, on m’a dit qu’apparemment un film serait en branle… Est-ce vrai ??
A vrai dire je l’ignore, mais j’ai bien aimé toute la série des Alexia :-)))
Excuse-moi, je vais être l’auteur du com’ super utile du jour, mais la dame sur la couv’, je la regarde bien depuis tout à l’heure : si elle se tient comme ça ne serait-ce que quelques heures, comment elle peut bouger après, se plier, faire ses lacets, s’asseoir… ça doit être un vrai supplice…
Mouhahaha Ys, tu n’aurais pas aimé les tenues victoriennes, enfin pas les porter en tous cas… tina m’a ôté les mots de la bouche… elle a corset la pauvrette et une tournure, ce qui ne l’empêche pas de crapahuter (c’est une héroine hein) mais donne parfois lieu à des chutes et autre spectaculaires maladresses !