De nombreux visiteurs, ainsi que fashion victim dans son billet, ont mentionné l’adaptation du livre de Billie Letts, La petite voix du coeur (Where the heart is), réalisée en 2000 par Matt Williams. En voici donc la bande annonce, assez tentante je dois le dire.
Where the heart is (Où le coeur nous mène) de Matt Williams – 2000 – avec Nathalie Portman, Ashley Judd, James Frain – UFD
Je n’avais pas du tout cette idée-là du roman (je pensais que le ton était plus grave.)
Et bien non je ne coris pas, l’histoire est grave et même très dure mais le ton ne l’est pas, c’est d’ailleurs pourquoi cela m’a plu… trop de pathos m’aurait rebutée je crois 🙂
Je ne l’ai pas vu et je n’ai pas encore lu le livre (qui est dans ma pile “proche” par contre… mais j’ai une question (et c’est sincèrement une question vu que d’ici, je ne sais pas si la perspective est la même que de chez vous!). Quand les gens disent que quelque chose est trop “américain”, ça veut dire quoi?? Je l’utilise pour dire “commercial” ou “nous on est meilleurs que tout le monde” ou encore “je suis parti de rien et j’ai fait fortune”. Dans ma tête à moi, c’est un peu péjoratif mais pas tant que ça (je n’ai aucun mal avec les romans très américains et les trucs à grand déploiement dont ils sont friands)… je suis donc curieuse!!! Ca veut dire la même chose pour vous ou pas du tout??
alors ça c’est une bonne question et j’ai peur que la réponse varie avec les personne comme souvent avec les choses qui relèvent plus du ressenti que de la reflexion claire…
Dans le cas de ce film, c’est surtout que je ne peux imaginer une telle histoire ailleurs qu’aux etats unis, à tort ou à raison. D’abord il y a le côté road movie du début : partir vers l’ouest pour repartir à zero (pour moi c’est très américain, surtout que novalee est quand même mineure…) comme cette aspiration à une maison sans roue – la pauvreté associé à la vie en caravane me semble toujours très connoté states (même s’il parait que ça commence à se voir ici)
Ensuite il y a l’aspect hyperindividualiste, le roman fait l’apologie de la solidarité individuelle mais ne parle jamais d’une solidarité collective, et puis enfin il y a ce que j’appelerai le côté wild : une gamine mineure à la rue, sans moyen d’existence, met au monde un enfant dans un supermarché, l’affaire est super médiatisée et elle se retrouve à nouveau seule sur le parking (métaphoriquement) à sa sortie de l’hôpital : pas de services sociaux, pas de prise en charge… je peux imaginer ça aux etats unis (encore une fois à tort ou à raison) mais pas en france mettons. Après il y a encore quelques détails comme les tornades mais bon… :-)))
Sinon je suis fan de romans et de films américains moi aussi donc dire que quelquechose est américain pour moi n’est pas péjoratif en soi, même si certaines choses me dérangent (mais certaines choses me dérangent dans des tas d’autres endroits y compris devant ma porte, je dois être une raleuse au fond ;-))
Non, trop “américain” à mon goût. Je ne sais pas, ça risque de perturber ma vision du roman. Merci pour la vidéo en tout cas.
c’est amusant que tu trouves la BA trop américaine car le livre est justement profondément américain, impossible de le transposer ailleurs. Cela dit, je ne sais pas ce que vaut le film… une ba c’est parfois trompeur !!!
Justement, le ton y est bien plus grave que ce que semble supposer la bande-annonce du film.
comme je le disais, je n’ai pas du tout eu cette impression de gravité, c’est le ton très positif avec lequel est traité cette histoire affreuse au fond qui la rend supportable… Novallee ne se fait pas confiance mais elle a une attitude totalement candide envers les autre avec une naiveté qui frole la betise parfois… la scène avec sa mère en est un bon exemple… Mais est-elle abattue non, elle repart ! et soeur marie y voit une bonne raison d’être émue par la générosité des donateurs :-)))) Enfin bon plus j’en aprle et plus jai encvie de voir le film tss tss