Sissy est une jeune femme perdue, paumée, désespérée, borderline*… Elle cherche dans le sexe et l’alcool la confiance en elle qui lui manque et s’enfonce toujours plus dans le néant. Son enfance entre une mère shizophrène et une grand mère manipulatrice voire carrément perverse la hante et la dévore. Une grand mère qui continue à l’isoler et la contrôler, ou du moins qui essaie !
“Je suis borderline. J’ai un problème de limites. Je ne fais pas de différence entre l’extérieur et l’intérieur. C’est à cause de ma peau qui est à l’envers. C’est à cause de mes nerfs qui sont à fleur de peau. Tout le monde peut voir à l’intérieur de moi, j’ai l’impression. Je suis transparente. D’ailleurs, tellement transparente qu’il faut que je crie pour qu’on me voit.”
Borderline est un livre cru et violent qui dégage une émotion brute assez dérangeante. La grossièreté du langage a choqué certains lecteurs mais me semble à moi assez juste dans la bouche d’un tel personnage. Les scènes d’enfance sont plus difficilement supportables même si elles ont leur place dans cette névrose qui ronge l’esprit de la narratrice.
La structure éclatée qui saute d’une époque à l’autre comme un cheval emballé reflète parfaitement la confusion de cette petite fille qui se raconte. Elle a parfois 5 ans, parfois 25 ou 11 ans mais elle ne grandit pas, pas vraiment, pas émotionnellement. Tel quel c’est un premier roman qui m’a accrochée et bousculée mais qui m’a parfois semblé être plus une thérapie qu’un roman… Je suis curieuse de lire ce que l’auteure à écrit depuis !
“Je suis borderline. J’ai un problème de limites. Je ne fais pas de différence entre l’extérieur et l’intérieur. C’est à cause de ma peau qui est à l’envers. C’est à cause de mes nerfs qui sont à fleur de peau. Tout le monde peut voir à l’intérieur de moi, j’ai l’impression. Je suis transparente. D’ailleurs, tellement transparente qu’il faut que je crie pour qu’on me voit.”
Borderline est un livre cru et violent qui dégage une émotion brute assez dérangeante. La grossièreté du langage a choqué certains lecteurs mais me semble à moi assez juste dans la bouche d’un tel personnage. Les scènes d’enfance sont plus difficilement supportables même si elles ont leur place dans cette névrose qui ronge l’esprit de la narratrice.
La structure éclatée qui saute d’une époque à l’autre comme un cheval emballé reflète parfaitement la confusion de cette petite fille qui se raconte. Elle a parfois 5 ans, parfois 25 ou 11 ans mais elle ne grandit pas, pas vraiment, pas émotionnellement. Tel quel c’est un premier roman qui m’a accrochée et bousculée mais qui m’a parfois semblé être plus une thérapie qu’un roman… Je suis curieuse de lire ce que l’auteure à écrit depuis !
Borderline – Marie-Sissy Labrêche – Boréal – 2003
L’avis de Karine, et merci à Caro(line) pour son prêt (je ne trouve pas ton avis au fait !)
___________________
*A pervasive pattern of instability of interpersonal relationships, self image and affects (un syndrome invasif d’intabilité relationnelle, émotionnelle et de l’image de soi – ma traduction approximative !)
en effet, comme tu l edisais l’autre jour, la ligne entre thérapie et roman est souvent ténue… pour le lecteur c’est parfois très itnéressant, si bien fait, et parfois diablement ennuyeux. Apparemment, ici, ce fut intéressant. bon vendredi ma bichette
Oui j’ai aimé, j’espère simplement pour l’auteure qu’elle a su sortir de ce shéma dans ces autres ecrits 🙂 bon week end ma choup’
pas sûre que ça me plaise, je passe…
Il y a tant à lire gambadou…bon week end 🙂
Autant ce livre a l’air dur, autant il pourrait me plaire 🙂 A voir donc !
Je te l’amène jeudi si tu veux 😉
Borderline Rien que de par son titre ce bouquin est pour moi. Et puis les textes qui servent de thérapie m’ont toujours fascinés…
S’il te tente, je peux te le trovuer au québec cet été (car j’ai peur qu’ici il soit un rien difficile à dénicher :-))
Voilà un thème intéressant, la névrose de l’enfance et ses effets pervers sur la personne adulte … Ce pourrait être un livre pour moi, mais en ce moment, j’ai plutôt envie de chose plus légère, aérienne, drôle, voire sans intérêt aucun ! Sans doute l’effet de l’été et des vacances approchant …
C’est un livre passionant et difficile un peu loin de la légèreté qui s’impose à cette période ensoleillée de l’année 😉
Ah bon, c’est moi qui te l’ai prêté ? 😉 Et bien que je l’ai lu et beaucoup aimé, je n’avais pas fait de billet, je ne sais plus pourquoi… N’hésite pas à le faire tourner à Toulouse avant de me le renvoyer !
Et oui c’est bien toi et j’en ai encore un à toi, je voulais faire connaissance avec tes recrue du mois et je ne le regrette pas, que de belles découvertes 🙂
Je dis ça comme ça, mais tu peux retirer ce livre des billets à venir 😉 😉 😉 😉 😉
:p
Oui je chipote, mais j’assume 🙂
Grand tolkien heureusement que tu es là, je te nomme très officiellement vérifieuse de mes bêtises bloguiennes 😉
Elle a aussi écrit un livre qui s’appelle La Brèche, il est bien, mais j’ai préféré Borderline (J’aimes les sujets difficiles)
peut êter bien que je me laisserai tenter quand même à l’occasion 🙂
A première vue, je pense que je n’accrocherai pas. Bonne journée 😉
C’est un livre particuliers, il faut bien le reconnaitre 🙂
Sexe, alcool, violence, grossièreté, ça fait beaucoup… ce genre de témoignage m’est assez insupportable…
En fait je me rends compte que je me suis peut être mal exprimée, j’ai trouvé ça très violent parce que l’état de la narratrice est liée à son histoire familiale mais ce n’est pas d’une violence physique dont il s’agit 🙂
Pas très joyeux tout ça mais (selon l’extrait ) ce livre m’a l’air bien écrit. Possible qu’il me plaise même si je ne raffolle pas de ce genre de témoignage, là je suis quand même assez curieuse.
C’est curieux et interessant effectivement, par contre très québécois dans le texte, je ne sais pas jusqu’à quel point cela peut déconcerter un lecteur français non prévenu 🙂