Milieu du XVIIIe, Bonnie Prince Charlie, héritier de la dynastie des Stuart, obtient le soutien des clans écossais dans son projet de reconquête du trône d’Angleterre. Mais les grandes familles écossaises sont prudentes à leur façon. Le vieux lord Durrisdeer envisage donc d’envoyer son fils cadet soutenir le prétendant, tout en gardant auprès de lui son ainé, le Maitre de Ballantrae, qui ferait lui allégeance au roi en place.
Un bel et bon arrangement qui malheureusement n’a pas l’heur de plaire au-dit Maître, jeune homme séduisant et talentueux mais violent, manipulateur et libertin qui préfère de loin l’aventure jacobite. Il part donc abandonnant le domaine à son frère, Henri, jeune homme bon et honnête mais renfermé et peu populaire. La bataille de Culloden met bientôt fin à la rébellion et le Maître est présumé mort mais son ombre continue de hanter étrangement le domaine des Durrisdeer…
Dans ce roman, pourtant assez court, Stevenson réussit le tour de force de conjuguer avec une rare maîtrise, les sources d’inspiration qui ont fait le succès de deux de ses précédents chef d’oeuvres, l’île au trésor et de l’étrange aventure du dr Jekyll et de Mr Hyde, ciselant un roman aux multiples facettes ajustées au millimètres. A la fois roman d’aventures fourmillant d’actions, de pirates sanguinaires, d’indiens hostiles et de contrée sauvages, roman psychologique jouant sur le double néfaste à travers deux frères aux caractères diamétralement opposés, roman d’atmosphère glaçant où l’on voit les personnages s’engluer dans une situation infernale tissée d’orgueil, de non-dit et de mensonges, conte quasi-fantastique enfin dans la façon dont le narrateur mets en scène son involontaire fascination pour le Maître, son intelligence, sa force et sa noirceur absolue et contagieuse.
A cette construction rigoureuse au rythme enlevé s’ajoute la prose de Stevenson, étonnamment visuelle, puissante, aussi élégante que précise avec ce zeste d’extravagance dans l’adjectif qu’on retrouve à des degré divers chez d’autres “aventuriers” anglais de l’époque tels Henri Rider Haggard ou Arthur Conan Doyle. Un must !
Le maitre de Ballantrae – Robert Louis Stevenson – 1889
Un bel et bon arrangement qui malheureusement n’a pas l’heur de plaire au-dit Maître, jeune homme séduisant et talentueux mais violent, manipulateur et libertin qui préfère de loin l’aventure jacobite. Il part donc abandonnant le domaine à son frère, Henri, jeune homme bon et honnête mais renfermé et peu populaire. La bataille de Culloden met bientôt fin à la rébellion et le Maître est présumé mort mais son ombre continue de hanter étrangement le domaine des Durrisdeer…
Dans ce roman, pourtant assez court, Stevenson réussit le tour de force de conjuguer avec une rare maîtrise, les sources d’inspiration qui ont fait le succès de deux de ses précédents chef d’oeuvres, l’île au trésor et de l’étrange aventure du dr Jekyll et de Mr Hyde, ciselant un roman aux multiples facettes ajustées au millimètres. A la fois roman d’aventures fourmillant d’actions, de pirates sanguinaires, d’indiens hostiles et de contrée sauvages, roman psychologique jouant sur le double néfaste à travers deux frères aux caractères diamétralement opposés, roman d’atmosphère glaçant où l’on voit les personnages s’engluer dans une situation infernale tissée d’orgueil, de non-dit et de mensonges, conte quasi-fantastique enfin dans la façon dont le narrateur mets en scène son involontaire fascination pour le Maître, son intelligence, sa force et sa noirceur absolue et contagieuse.
A cette construction rigoureuse au rythme enlevé s’ajoute la prose de Stevenson, étonnamment visuelle, puissante, aussi élégante que précise avec ce zeste d’extravagance dans l’adjectif qu’on retrouve à des degré divers chez d’autres “aventuriers” anglais de l’époque tels Henri Rider Haggard ou Arthur Conan Doyle. Un must !
Le maitre de Ballantrae – Robert Louis Stevenson – 1889
Je l’ai dans ma pile (fallait satisfaire mon hémisphère droit, pour son blog-o-trésor!!) et j’ai bien hâte de le lire… ton avis m’en donne encore plus le goût!!
Je pense qu’il te plaira Karine, c’est un roman impressionant 🙂
Tout pareil. Sauf que Haggard manque à ma culture.
ah ah je t’y prends, c’est spécial Haggard, très enlevé, un des romanciers les plus populaires de la fin du XIX, She est un roman à lire à mon avis 🙂
Je compte bien le lire, celui-là 🙂
Ils en ont fait une adaptation BD qui n’a pas l’air vilaine (mais évidemment, je n’ai pas les références en tête, et ça ne peut pas remplacer la lecture de l’oeuvre originale).
Ouiiii je l’ai vu sur le net… ça pourrait être intéressant cette adaptation bd 🙂
J’aime bcp Stevenson, mais je n’ai pas lu celui-là, je note.
Jusque là, je n’avais lu que les deux classiques habituels et certains de ses essais sur l’art de la fiction (excellents !)
Il me le faut absolument !
allez on y va 🙂
Mmmmm très tentant, impossible de ne pas en prendre note ! 😉
un classique en plus :-))
Hum, Pascale (des Carnets) me l’a offert… Lecture imminente (ton billet me conforte d’ailleurs dans cette envie) !
En voilà un beau cadeau, très belle lecture Bookomaton 🙂
que tu me donnes envie… d’autant que je n’ai jamais lu Stevenson…
vraimetn jamais ? alors là, il faut que tu essaies Amanda 🙂
j’essaye de refiler ‘l’île au trésor’ à mon fils, mais il n’en veut pas, il trouve ça trop “vieillot” ! j’te jure !
J’ai lul’île au trésor à mes filles quand elles étaient petites, elles étaient terrifiées et depuis elles regardent de travers les malheureux qui ont un pilon (il y en a à la campagne)
Un bon truc si ton fils aiment BB Brunes, une de leur chanson s’appelle Mr Hyde, du coup j’ai refilé l’étrange cas à ma 2e loute :-))))
Je le note et le mets en bonne place dans ma PAL, il a l’air genial!
Ah c’est du solide tu verras 🙂 !!!!
Oups mon com’ a disparu dans les méandres de la blogosphère. Je disais : Ayant beaucoup aimé l’étrange aventure du dr Jekyll et de Mr Hyde (Librio), je pense continuer ma découverte de l’auteur avec ce livre. Il ne me semble pas qu’il soit chez Librio. J’aime bien la couverture de ton livre. c’est quelle édition ? ça fait très anglais.
J’ai emprunté le livre à la bibliothèque en édition 1000 soleils (celle de la photo), c’est une collection jeunesse qui date (j’en avais plein quand j’étais djeunz et j’adorais ça) mais je ne pense pas qu’elle existe toujours (enfon on les trouve d’occasion parfois) – il y a au moins trois Stevenson dans cette collection, l’Ile, l’étrange cas et le maitre :-))
On me l’a offert à Noel et j’ai hâte de le lire. Je pense que je devrais le préférer à mes lectures précédentes de Stevenson.
J’adore la collection dans laquelle tu l’as lu. Elle n’existe plus,non ? J’avais des Roald Dahl et un Mark Twain ainsi que “Autant en emporte le vent” dans la même collection. Un joli souvenir…
Oui c’est les 1000 soleils, j’adorais cette collection et il m’en reste quelques uns (pas ce stevenson que j’ai pris dans cette collection à la bibliothèque) J’ai le bouchon de cristal, l’étrange cas du dr Jekyll et un ou deux autres il me semble :-)))
Je l’avais noté chez Fashion déjà, merci pour la piqure de rappel !!!
Oui moi aussi je l’avais repéré chez Fash et Isil et ce fut une très bonne pioche 🙂
Un must de chez must de chez must, de chez must!
c’est cela même chiffonnette, je n’aurais su mieux dire 😀
J’ai rencontré ce livre dans “Le treizième conte” de D.SETTERFIELD. Depuis, je me dis qu’il FAUT que je le lise !!
C’est un must, j’ai adoré !!! (le treizième conte aussi d’ailleurs)
Oh yeah!
Un de mes romans préférés.
(pas lu Haggard non plus) (un jour peut-être)
J’avais cru comprendre figure toi, c’est toi et Isil qui m’avez mené au Maître 😉