En poste depuis peu à Han-yuan, petite ville de montagne proche de la Capitale, le juge Ti se sent légèrement oppressé. Han-yuan a beau avoir l’air d’une ville bien tranquille et ses habitants de citoyens respecteux des lois, notre juge a surtout l’impression qu’on le tient à l’écart et qu’il se trame dans l’ombre de dangereuses affaires. Lors d’une soirée donnée par les notables du lieu sur un luxueux bateau-de-fleurs, le meurtre brutal d’une courtisane va précipiter les choses.
Ce roman est un des premiers que Van Gilik ait écrit. Comme tous ceux de la première série, il débute par une introduction à la limite de l’onirisme où Van Gulik rend en quelque sorte hommage au fantastique toujours présent dans les romans chinois classiques. Ces introductions se situent toujours à l’époque Ming, soit près de 700 ans après l’époque du juge Ti et annoncent en termes voilés les événements qui vont être relatés. J’ai un faible pour ces premiers chapitres “inventés, selon l’auteur, pour la délectation de lecteurs d’une époque révolue qui considéraient toute hâte comme une erreur fondamentale et ne craignaient pas de lire et de relire un roman depuis le début jusqu’à la fin.” Une époque faite pour moi sans aucun doute.
C’est également au cours de cette enquête que le juge fait la connaissance de son quatrième et dernier lieutenant, l’astucieux Tao Gan. Cet hôte des rivières et les lacs, en d’autres termes un escroc et joueur professionnel, vient compléter de ses grandes connaissances en filouterie en tous genres la force de frappe de Tsiao Tai et Ma Jong et le dévouement du Sergent Hong.
Un excellent opus où Van Gulik se fait un plaisir de mettre, entre autre, en scène une société secrète qui quelques siècles plus tard ébranlera bien réellement le pouvoir en place.
Voyons un peu ce que Thom va en dire…
Ce roman est un des premiers que Van Gilik ait écrit. Comme tous ceux de la première série, il débute par une introduction à la limite de l’onirisme où Van Gulik rend en quelque sorte hommage au fantastique toujours présent dans les romans chinois classiques. Ces introductions se situent toujours à l’époque Ming, soit près de 700 ans après l’époque du juge Ti et annoncent en termes voilés les événements qui vont être relatés. J’ai un faible pour ces premiers chapitres “inventés, selon l’auteur, pour la délectation de lecteurs d’une époque révolue qui considéraient toute hâte comme une erreur fondamentale et ne craignaient pas de lire et de relire un roman depuis le début jusqu’à la fin.” Une époque faite pour moi sans aucun doute.
C’est également au cours de cette enquête que le juge fait la connaissance de son quatrième et dernier lieutenant, l’astucieux Tao Gan. Cet hôte des rivières et les lacs, en d’autres termes un escroc et joueur professionnel, vient compléter de ses grandes connaissances en filouterie en tous genres la force de frappe de Tsiao Tai et Ma Jong et le dévouement du Sergent Hong.
Un excellent opus où Van Gulik se fait un plaisir de mettre, entre autre, en scène une société secrète qui quelques siècles plus tard ébranlera bien réellement le pouvoir en place.
Voyons un peu ce que Thom va en dire…
Meurtre sur un bateau de fleur – Robert Van Gulik – 1952 – 10/18
Dans les épisodes précédents…
Les enquêtes du juge Ti
Trafic d’or sous les Tangs
Le paravent de laque
Malgré tout le bien que j’en entends, je n’arrive toujours pas à être tentée par ses romans.
En fait, je crois que je suis pas très attirée par ce type de littérature. Mais bon, comme on dit, “goûte avant de dire que t’aimes pas!!’
Certes mais en même temps il ya tant de bons livres autant choisir ceux qui te tentent :-)))
Bien qu’on l’évoque pas sous le même angle il semble qu’on soit d’accord sur l’essentiel : ce volet est excellent 🙂
Et je viens de me rendre compte que ça faisait deux fois que j’oubliais de glisser la banière dans mon article 🙁
Oui je l’aime beaucoup celui-là… le personnage de fleur d’amandier, bien qu’on le voit peu, est tout à fait exceptionnel…
Le swap, le swap, le swap!!!!
😀
il arrive…. 😀